Petit drame d'après guerre, un ancien prisonnier au travaux forcés à Hambourg (Daniel Gélin) se souvient d'une femme dans ce morne quotidien :
Quelques années après la libération, il part une nuit en vadrouille dans la ville portuaire avec deux de ses amis dont Georges, Jean Lefevre en cocker qui a du mal à se maîtriser. Mais il a en tête de retrouver la jeune femme de ses souvenirs. Le hasard l'amène seul dans un bar à hôtesse où se déroule un match de combat féminin dans la boue. Il est choisi pour nettoyer la gagnante et sous la couche de glaise se révèle Maria, la femme perdue, qui a fait de la prostitution de luxe son métier. Sa vie n'est pas de tout repos dans une ville en reconstruction où pas mal de trafic illégal permet à chacun de survivre. Une nuit pour voir si c'était une bonne idée de la retrouver.
Rien de bien passionnant dans ce film, l'intrigue se suit d'un œil, les acteurs sont en pilote automatique.
On peut même se demander la raison de la présence de ce film dans le Bier tant les moments érotiques sont rares et bien timides. A la limite un passage dans les redlights :
Mais tout tient dans les dialogues, partiellement écrits par Frédéric Dard et dans lesquels on peut parfois retrouver sa patte :
Rares secondes dignes d'intérêt.