jeudi 27 décembre 2012

Caroline Chérie (1967)


Cette fois-ci c'est Denys de la Patellièere qui prend la main et France Anglade s'habille d'impressionnants décolletés plongeant pour incarner Caroline Chérie. Nous retrouvons également Bernard Blier et Charles Aznavour au casting. Cette version est bien plus mièvre que la précédente bien qu'elle ajoute quelques révisions au niveau des institutions, façon "mariage pour tous" :




Le script a été également retravaillé, exit le frère de Caroline et l'épisode chez les chouans, ce qui n'empêche pas la jeune ingénue de courir après son Gaston au dépend de sa réputation :

et de sa vertu, dont la mise à mal est systématiquement annoncée par une petite musique après laquelle, elle doit bien tourner la page :


On notera en fin que les décors et lumières pourraient être parfait dans un giallo de Dario Argento, mais ici, l'ensemble est absolument hideux.
Et puisqu'il n'y a pas de raison pour qu'il n'y ait que moi qui en bave :

jeudi 20 décembre 2012

Caroline Chérie (1950)


Du sous-Sacha Guitry avec Raymond Souplex et une future Nadine de Rothschild (Nadine Tallier) qui vient faire la doublure nichons de Martine Carol. Nous suivons la fuite permanente de Caroline, interprétée par Marine Carol, donc, ainsi présentée par ses parents :



C'est l'heure de la révolution, en ce temps là les gens s'appelaient "citoyen" :


Et c'était l'occasion de régler ses comptes avec la noblesse déchue :


Les 2 heures et quart passent sans génie mais sans ennui, il est toujours agréable d'entendre des dialogues dans un Français bien composé et un peu soutenu avec une diction si ferme.

mardi 11 décembre 2012

Françoise Truffiotte - Réalisateur oublié

Le dictionnaire n'est plus à jour depuis la découverte de ce réalisateur fondateur de la nouvelle vague de plaisir audiovisuel qui a ravagé les écrans de France et de Navarre avant même l'âge d'or du porno français : Françoise Truffiote. Voici quelques témoignages:



Merci aux Bastardos Amigos pour le filon.

mardi 4 décembre 2012

Les Caresses perverses (1974)




Un porno assez ancien de Lucien Hustaix (la question sur la proportion du travail fait par Alain Payet en tant qu'assistant de réalisation reste sans réponse). Le film s'essaye à la comédie mais est assez pénible malgré un Jacques Marbeuf cabotin, mais dont la post synchro ruine complètement la tentative de nous faire rire.
Je le préfère, par exemple, en son direct et quasiment dans Amours Collectives.
Nous noterons également les clins d’œil du film à d'autres œuvres cinématographiques dont le James Bond "L'homme au Pistolet d'Or", qui n'a pas été relevé dans l'article du dictionnaire.