samedi 13 décembre 2014

Crime au Concert Mayol (1954)

Celui- là, on peut parfois le voir sur la chaîne Polar car, comme son nom l'indique, il s'agit d'un policier. Il se déroule donc, comme son nom l'indique au cabaret le Concert Mayol où Mado manque de se faire empoisonner sur scène. L'inspecteur Million vient mener l'enquête pendant que tous les soupçons portent sur Grumeau, le vieil amoureux de la meneuse de revue, qui aura bien du mal à se défendre au cours d'un interrogatoire à peine surjoué :

Mais le lendemain, une autre danseuse se fait cette fois dessouder pour de bon, au pistolet dans la loge de Mado. L'enquête suit son cours, mais le spectacle continue sans que le patron du lieu ne fasse preuve d'un quelconque scrupule quand à la continuité de sa boîte. "Ho mais c'est incroyable !!! Bon allez les filles, vite en scène, l'inspecteur va continuer de mener son enquête".
Et cette enquête est surtout l'occasion pour le spectateur de visiter les coulisses du cabaret au milieu de nombreuses filles entre 2 changements de scène.
Musique !

samedi 6 décembre 2014

Le Cri du Désir (1976)


Un érotique avec insert hard qui suit les turpitudes d'une cellule familiale bourgeoise : Madame, bien plus jeune que Monsieur, ancien officier aujourd'hui handicapé, s'ennuie ferme et s'éprend de son beau-fils. Pendant ce temps, le majordome, ancien sous-fifre de monsieur sous les drapeaux, jalouse le jeune privilégié et sème la zizanie.
Le final consiste en un montage alterné entre l'étreinte de Madame et le jeune homme pendant que Monsieur se fout délibérément en l'air avec son laquais :


Et voilà le travail. Rien de vraiment notable dans ce film assez linéaire. Est-ce que les inserts hard apportent un plus ? J'en doute.

jeudi 6 novembre 2014

Crash (1989)


Et non, il ne s'agit pas là du chef d’œuvre déviant de Cronenberg mais d'un enième porno Gay de Cadinot.
Unité de lieu (une salle d'auscultation d'hôpital prétendument militaire), casting restreint. Crash est à l'image de sa musique : minimale et dépouillée (on a la un beau spécimen de synth minimale wave...bien à la mode en ce moment, en plus)

lundi 27 octobre 2014

Le Couteau sous la Gorge (1986)


La superbe Florence Guerin interprète Catherine, une mannequin un peu instable qui joue à Pierre et le Loup avec les flics de son quartier de banlieue :

C'est l'un des derniers film de Claude Mulot, oscillant entre le slasher et la série noire française comme il s'en faisait pas mal à l'époque : sombre, froid, mais parfois un peu maladroit comme c'est le cas ici : quelques points de l'histoire semblent avoir été abandonnés en cours de route...peut-être pour préparer une suite ?
Reste une belle brochette de personnages bien dérangés entre un assassin mystérieux, un gardien de cimetière violeur une concierge défigurée et un photographe tyrannique.

mardi 7 octobre 2014

Le Coursier (1990)


"Ce film est une œuvre de fiction destinée à vous présenter de nouvelles possibilités de SAFER SEXE"
Ainsi commence ce film de Jean-Daniel Cadinot. Et ces nouvelles pratiques consistent donc à se faire éjaculer dans le cul, s'enfiler des godes de taille déraisonnable et se faire intromettre une banane (pelée).
On suit donc la mission d'un coursier qui doit ravitailler un salon de massage en objets de plaisir :

Mais la journée ne sera pas de tout repos pour notre jeune homme à mobylette :


dimanche 21 septembre 2014

Cours très privés pour jeunes Baiseuses (1988)



Un porno Hard Crad abattu de manière quasi industrielle à l'époque par John Love (donc Alain Payet). Rien de bien folichon, ici. Les scènes qui s'enchaînent sont articulées par des monologues téléphoniques des gars en voix off. L'image est très moche (balance des blancs aux abonnés absents) et le cadre bien limité.
Mais le plus triste est que lors des seuls moments de prise de son direct, on retrouve Jean Paul Bride : on pourrait s'en réjouir, mais faute de moyen ou de temps, son art de la gouaille porno verbale décolle à peine.

vendredi 1 août 2014

Couples en Chaleur (1976)


Une tentative de comédie psyché-rurale navrante dézinguée par une réalisation calamiteuse. La lumière est vraiment mauvaise et les choix d'axe de prise de vue lors des scènes hard dénoncent une évidente incompétence. C'est dommage car le ton est assez léger et aurait pu donner un bon film porno franchouillard agréable.
Au lieu de cela, on suit péniblement un groupe de jeunes musiciens et leurs copines, d'abord dans la propriété de la mère du leader. Propriété que les petites copines auront à coeur de défendre coûte que coûte contre une offre de rachat :

...et il ira vraiment se fritter contre un bouc... Avant que tout notre petit monde se retrouve à Paris pour conclure en partouze avec quelques groupies parmi lesquelles nous comptons Brigitte Lahaie au début de sa carrière.

mercredi 25 juin 2014

Couples Complices (1977)


Il est parfois possible de voir une version soft de Couples Complices sur les chaînes numériques en début de nuit.
On y voit le chef de service d'une entreprise de ville de province décider de la vie quotidienne du couple de son jeune futur remplaçant en l'envoyant bosser à Paris toute la semaine.

Mais une fois sur place, si le jeune responsable se fait dévergonder par son boss, il a quand même mauvaise conscience et cherche à savoir ce que fait sa femme pendant ce temps là. En 1977, les transports aériens nationaux était apparemment très développés !

S'ensuit une succession d'arrangements et de quiproquos qui aurait parfaitement alimenté un ou 2 épisodes de Maguy :

Les amateurs de musique à base de solo de synthétiseurs analogiques y trouveront leur compte. Pour les autres, malgré la présente du couple Allan et d'Alban Ceray dans le rôle du chauffeur un peu trop curieux du chef, rien d'exceptionnel à se mettre sous les yeux.

lundi 16 juin 2014

Couple "libéré" cherche Compagne "libérée"


20 minutes manque une fois de plus aux infâmes "3 films de l'âge d'or sur 1 DVD" l'alpha/Blue One. Qu'à cela ne tienne, nous avons au moins droit à l'entrée en matière :

Et notre petit couple va essayer de dégoter la perle rare, féminine ou masculine. Pour ce faire, Monsieur qui a vocation à l'écriture va, par exemple, essayer de recruter parmi ses secrétaires :

L'édition veut que l'on ne perde pas de temps et que l'on enchaîne rapidement sur les séquences hard. Du coup, on ne sait pas trop si l'on rate de bons moment spirituels, mais j'en doute.
La photo est proprement affreuse, trop lumineuse sur de nombreux plans, avec beaucoup de zones carrément "brûlées".
Couple "libéré" cherche Compagne "libérée" se regarde juste en pilote automatique.

samedi 7 juin 2014

Couple débutant cherche Couple initié

Il n'y a pas à dire, le porno français des années 70 était franchement réjouissant lorsqu'il s'agissait de déconner un peu et qu'autour d'une trame assez simple, les acteurs avaient le champ libre pour leur interprétation.
Couple débutant cherche Couple initié en est une preuve supplémentaire où l'argument tourne autour d'une agence matrimoniale moderne tant par la technologie qu'elle utilise (un ordinateur est chargé de trouver le partenaire répondant au mieux aux critères du client) que dans sa gestion du personnel:

Et lorsque la perle rare est trouvée, mais que çà ne suffit plus, c'est l'occasion de revenir à l'agence 2 + 2 et surtout d'assister à un sketch en roue libre où Erika Cool et Richard Allan tutoient les Deschiens:

Et de se voir exaucés au bord de la piscine de la très belle propriété de monsieur.
Seulement, nous verrons que les hormones notre cher Richard vont tenter de contrecarrer les plans de l'ordinateur lorsqu'il découvrira la sodomie avec la dame du couple dégotté à l'occasion!
L'ordinateur s'est-il trompé ?

lundi 2 juin 2014

Couple cherche Esclaves sexuels (1978)


Le film s'ouvre sur une chansonnette de Gary Sandeur :

qui donne rapidement le ton : culcul la praline.
Nous voilà chez un couple de petits bourgeois d'on ne sait où. Est-ce que Madame s'ennuie ?

Madame, c'est Brigitte Lahaie, le domestique ce sera Alban Ceray, en fait un aristo qui, à ses heures perdues s'amuse à dévergonder ce genre de gentil couples. Et de fil en aiguille, même la secrétaire de Monsieur va y passer, avec l'assentiment de Madame :

Par chance Brigitte Lahaie et Alban Ceray ne jouent pas trop mal et permettent de sortir un peu l'ensemble de la ouate d'où laquelle le spectateur peine à s'extraire.

samedi 3 mai 2014

Corps à Corps (1976)


Ha les artistes. Leur bonté de cœur, leurs difficultés à trouver finance pour exercer leur art, et leur facultés à rendre l'amour libre et sans complexe. Dans Corps à Corps, Alban Ceray est un peintre à la manque qui pourtant bénéficie de le bonté de quelques mécènes. Il reçoit la visite d'une provinciale qui sera son nouveau modèle, Jane, incarnée par une Françoise Avril (Ingrid d'Eve) absolument magnifique et fraîche :

Le film enchaîne les scènes hard presque sans discontinuer et la facilité avec laquelle tout ce petit monde au bout de 2 ou 3 répliques posant la situation s’emmêle dans cet appartement au design typique des années 70 dont on se souviendra dans le futur fait basculer le spectateur dans un monde quasi science-fictionnel.

mercredi 23 avril 2014

Contes immoraux (1974)


4 histoires se déroulent devant la caméra d'un Walerian Borowczyk magistral. Rarement on aura vu une telle exploitation de l'échelle de plan, une telle variété des cadrages au sein de décors magnifiques et d'acteurs vêtus de somptueux costumes, tout spécialement dans Lucrezia Borgia.
Borowczyk nous donne également à contempler des plans de grand ensemble époustouflants sur les falaises bretonnes et dans la campagne. Si les 3 premières histoires portent peu de dialogues, l'ensemble se suit avec grand plaisir.
D'un ton léger, l'ordre ecclésiastique et la pudibonderie en prennent pour leur grade dans la finesse. Le sketch relatant les rites de d'Elisabeth Bathory vaut bien un Pasolini.
La première histoire, la plus bavarde, donc, est aussi l'occasion de découvrir un jeune Fabrice Luchini déjà très versé dans la diction littéraire :

Les versions numériques actuelle (choppez-le sur une chaîne des réseaux câblés, la version en DVD que j'ai pu voir initialement accusait une image de bien moins bonne qualité) permettent de profiter au mieux de cette œuvre splendide.

mardi 15 avril 2014

Contes de Jean De La Fontaine


En adaptant plus ou moins librement des contes licencieux de La Fontaine, nous sommes au moins sûrs que Benazeraf ne fait pas citer d'extraits du Capital ou de la Lutte des Classes à ses acteurs.
Cela ne l'empêche pas de taper à nouveau dans l'anticléricalisme, et cette anthologie de 4 sketchs est bien moins austère que ce qu'il a pu faire d'habitude.
L'ensemble est assez prude mais c'est l'occasion de voir parmi la riche distribution Muriel Montossey (également employée par Pecas dans Belles Blondes...et Bronzées et par FR3 dans l'émission La Classe où elle récitait également des contes polissons) et Julie Arnold, la Sophie de Marc et Sophie, ici en Nonne qui tombe enceinte après avoir laissé entrer son amant au couvent :

Le sketch le plus long "Conte Normand" est heureusement le plus vif et bien mené, cela fut même l'occasion de découvrir une expression fort sympathique :

Faire flanelle, c'est mignon, hein ? N'empêche qu'après avoir abusé de philtre d'amour lourdement administré par sa dame, messire Guillaume aura bien du mal à maîtriser ses ardeurs...et y laissera sa peau.

lundi 7 avril 2014

Les Confidences de Sandra (1973)


Celui-ci, c'est un érotique que l'on peut parfois intercepter sur les petites chaines de la TNT aux heures tardive. Après une scène de crime en prologue nous retrouvons Sandra au poste :

Et c'est parti pour le parcours du CV de la donzelle, compilant des extraits d'autres films figurant son passage à Saint-Tropez, Tanger en passant par Paris, bien entendu. D'ailleurs je jurerais qu'une petite annonce publicitaire se soit glissée au moment où l'on essaye de retrouver Sandra au milieu de toutes ces boutiques illuminées :

L'ensemble baigne dans une ambiance 70's prononcée sur fond d'érotisme gentillet.

Je rêve qu'un jour Pas de Pitié pour les Navets nous fassent un cut spécial "danse à travers les 70's et 80's". Le montage commencerait par Roger Moore dans Amicalement Vôtre, se poursuivrait par la scène de discothèque des Confidences de Sandra et s'achèverait sur Crispin Glover dans Vendredi 13, Chapitre Final.

mercredi 2 avril 2014

Confidences d'une petite vicieuse très perverse (1986)



Ainsi débute cette deuxième aventure de James Bande 00Sex pour ceux qui l'on vu en VHS. Michel Caputo éclate une fois de plus Godfrey Ho, le spécialiste du 2 en 1 en montage un "au moins 4 en 1". Comme à son habitude, on y retrouve des bouts de films éparpillés.
Beaucoup de J.M. Pallardy au menu, dont la fameuse partouze que, parait-il, tous les réal porno de l'époque voulaient d'après les dire de son auteur dans les suppléments des DVD consacrés à son œuvre érotique.
Le tout est reliés par un récit en voix off qui essaye de rattraper les bouts suivant trame d'espionnage franchouillarde.
Florilège :


samedi 29 mars 2014

Confidences d'une petite Culotte (1979)


Attention, si vous abordez ces Confidences d'une petite Culotte, il est vivement recommandé d'opter pour le montage original sous ce nom plutôt que pour la version caviardée de scène porno additionnelles sous le nom de Fury Disco. Cette dernière n'apportant rien et éclipsant quelques éléments enrichissant le caractère de certains personnages.
On notera juste, au détour des scènes hard, ou la pilosité faciale de Richard Allan n'est même pas raccord, la présence d'une actrice portant sur la fesse droite le même tatouage de rose que Paul Stanley (chanteur guitariste du groupe KISS) a sur l'épaule. Amusant.
Ce film est un excellent drame conjugal dans lequel où le maître de maison, adepte et compositeur de musique concrète électronique, délaisse sa petite femme et sa fille au profit de sa passion.
Jusqu'au jour où un stagiaire est accueilli pour l'accompagner dans ces travaux. Le jeune homme "branché" vient bouleverser la monotonie et l'équilibre hormonal de ces dames.
Et c'est une véritable joie d'entendre autour d'une table une conversation commencer ainsi :

Les acteurs sont plutôt pas mauvais, et surtout Greta Woodstock, qui joue la femme du compositeur est absolument parfaite dans les scènes de comédie tandis que Richard Allan fait une fois preuve de réels  talent d'acteurs en valets vicelard et presque inquiétant. Oui, parfois, ils faisaient ce qu'ils pouvaient avec les scripts et parfois, leurs tentatives faisaient mouche.

La trame mise en place par le film est donc une incroyable occasion de voir quelques synthétiseurs pour certains assez rares, notamment un EMS VCS (l'une des tous premier synthés Anglais, utilisé par Pink Floyd, notamment), un Italien CRUMAR MULTIMAN S, un Vocoder Korg VC10, un séquenceur Roland Model 104 qui n'a sûrement rien à faire là et surtout un énorme modulaire non identifié, mais qui pourrait bien appartenir à la famille des Moogs de toute première génération..mais rien n'est sûr pour celui-ci.
Quelques images :




mardi 25 mars 2014

Confidences d'une jeune Mariée (1979)


Peau lisse Academy'x donc, en VHS.Ambiance collection Harlequin pour cette réalisation de Claude Pierson, et le ton est donné dès le départ :

Oui, Madeleine bloque sur la chose et d'ailleurs lors de passer à l'acte, son être se révolte, c'est flagrant...puisqu'elle le dit !

Est-ce parce qu'elle a vu ses parents jouer à des jeux lorsqu'elle était petite ? Est-ce à cause de sa première fois dans les bois avec Alban Ceray ?

Il est étonnant de voir autant de pudibonderie dans le parcours de Madeleine et le point de vue adopté par le réalisateur alors que ces Confidences d'une jeune Mariée sont émaillées de très nombreuses scènes hard (en proportion des autres productions de l'époque) néanmoins peu inspirées.
Toujours est-il qu'une fois engrossée et mère de famille, notre héroïne retrouvera enfin l'épanouissement total :

Bof.

mardi 11 mars 2014

Confessions très intimes d'une petite Fille (Blanche-Fesse et les sept Mains - 1978)

A côté de 3 zobs et un cul fin, dans les étalages des stations essence de l'époque, nous retrouvions donc ce Blanche-Fesse et les 7 mains toujours chez Fil à Films.
Alain Payet signait déjà John Love, mais si Confessions très intimes d'une petite Fille sort avant l'apparition de la dénomination Hard-Crad, le film propose une pornographie quasi non-stop autour d'une intrigue rapidement brodée : la très jeune Céline s'ennuie ferme dans la grade maison de son oncle et invite donc son amie, puis son prof de gym pour divers divertissements :

Par chance l'action est de bonne qualité, les acteur semblent y mettre du leur tandis que le réalisation ne privilégie pas systématiquement les macro-plans cliniques.
Loin des charcutages de Caputo chez le même éditeur de VHS,  Confessions très intimes d'une petite Fille a sa place dans la partie haute de la collection.

jeudi 6 mars 2014

La Comptesse Ixe (1976)


Après Amour Collectives, il semble que les collaborations porno Michel Gentil (Jean Rollin) / Jean-Pierre Bouyxou (qui aime manifestement beaucoup le champagne) aient suivi la même formule : un groupe d'acteurs, une maison, une intrigue rédigée à la va-vite avant le début du tournage et des films essentiellement centrés sur tout ce beau monde qui fini par longuement partouzer dans tous les coins.
Ici, le baron et sa baronne de femme organisent une petite fête à laquelle ils ont souhaité convier la mystérieuse Comtesse Ixe :

Sauf que l'invitation a été interceptée par une voleuse qui usurpera son identité, et fera preuve d'autant de légèreté que la comtesse attendue pour parvenir à ses fins, émoustillant l'assemblée par son effeuillage préliminaire :

S'ensuivent donc 45 longues minutes où les couples font leur affaire dans leur coin, avec un Alban Ceray pas au top de sa forme, le tout sur fond de musique jazzy à peine rock.
Et la fausse comtesse de se faire doubler par Arsène Picsou, ce cher Bouyxou.
La sauce prend beaucoup moins bien que dans Amours Collective qui avait la qualité de mettre en scène une situation "sur le vif" bien plus réjouissante qu'ici.

mercredi 26 février 2014

La Comtesse est une Pute (1990)


Les magnétoscopes mangeaient des cassettes pornos depuis presque déjà 10 ans, mais Alain Payet n'en démordait pas et continuait de tourner des Hard Crad sous le nom de John Love avec sa grosse caméra 35 mm. Il est d'ailleurs amusant de parcourir les Hot Vidéo de l'époque qui présentaient des reportages sur les tournages de ce fumeur de cigares avec Roberto Malone.
La Comtesse est une Pute est probablement son film de l'époque le plus abouti. D'ailleurs est-il toujours dans la catégorie "Hard Crad" dont il était presque l'unique artisan ?
La trame suit une brune qui enquête sur le kidnapping d'une autre dame. Elle la retrouvera prisonnière dans une cave, après s'être donnée dans un club de strip-tease.
Et la brune, c'est Christine Rigoler, une zone érogène d'1m60 qui aura séché plus d'un spectateur dans son fauteuil, notamment au détour d'un cut de clôture d'une Nuit Excentrique organisée par Nanarland.
Extrait :

lundi 24 février 2014

Comment se divertir quand on est cocu mais…intelligent (1974)


Comédie érotique navrante avec plans hard. Au sujet de ce film, le Bier conclu d'un définitif "Comment le public spécialisé a-t-il bien pu trouver son compte dans ces insondables abysses de crétineries?"
Tout est dit.
On va chercher des cocus pour adhérer à un club :

Dont la finalité sera de tendre des canulars aux femmes adultères, jusqu'à ce que le mari trompé intervienne en sauveur.
Dans les coulisses des coups montés on fait de sacrés concours de blagues :

Et le tout fini en chanson après une bonne pipe de ces dames et un cirage de pompes.


Ahurissant.

mercredi 19 février 2014

Les Collines du Plaisir


Au Théâtre ce soir : Monsieur s'est fait kidnapper :

Le détective Jean-Pierre Armand entre en scène pour mener l'enquête :

L'adresse des malfaiteurs est vite retrouvée. La victime prise du syndrome de Stockholm, s'ensuivent alors de nombreux ébats collectifs et d'échanges de mots d'amours :

Un arrangement finit donc par être trouvé entre les différentes parties. C'est frais, rapide et léger.
En tout cas, c'est une bonne enquête, et pan sur les vergetures !

jeudi 9 janvier 2014

Collections Privées (1978)

Anthologie érotique surprenante car là ou Walerian Borowczyk se plante complètement dans sa mise en image de l'Armoire, nouvelle de Guy de Maupassant, Just Jeackin tient éveiller et étonne même avec L'île aux Sirènes. C'est un peu le monde à l'envers.
Il faut dire que le scénario est de Jean-Michel Ribes (Merci Bernard, Palace) et surtout le segment bénéficie de la présence de la fantastique Laura Gemser. D'ailleurs, cette histoire de marin franchouillard échoué sur une île habitée par une poignée de filles parfaitement bronzées n'aurait pas dénoté dans la filmographie de Joe D'Amato. Alors après, il faut se fader la photo typique du style Jeackin...mais laissons de côté cet aspect de la critique pour savourer les 30 minutes sur cette île en compagnie de Laura et ses copines.
Finalement le plus épatant, c'est la musique de Pierre Bachelet, qui nous joue là un score synthétique omniprésent absolument terrible, à mi-chemin entre l'école berlinoise et les premiers pas de Jarre fils. Extrait :



L'adaptation de l'Armoire par Borowczyk qui clot le tryptique est extrêmement fastidieuse et manque le petit truc qui fait que ses autres essais sont toujours intéressants : le bon équilibre entre la peinture/critique d'une certaine bourgeoisie et un érotisme un peu plus direct.
Au milieu de ces 2 essais, Le Labyrinthe d'Herbe est une production de la Toei, mise en scène par Shuji Terayama, au rythme lent et contemplatif. Poésie filmée au sens du cadrage parfait et à la photo subtile.
Un jeune homme cherche à retrouver les paroles d'une comptine en visitant les filles, les femmes, sa mère.

samedi 4 janvier 2014

Cocktail Spécial (1978)


Ce porno de Jess Franco vaguement inspiré de Sade...si si, cherchez bien, fait peine à voir mais joie à écouter. Donc on passera sur la lumière horrible et l'action mollassonne de cette initiation de jeune fille livré à une romancière érotique par son propre père pour ce concentrer sur ce que l'on y entend.
Tout d'abord, la musique d'ouverture :

Ensuite un petit extrait des romans que rédige Martine de Bressac :

De la philosophie de boudoir, pour aider à faire passer la mixture à base d'alcool, de pisse et de sperme :

Et enfin, cet incroyable tube Disco-Rock qui se déroule sans interruption sur tout le dernier tiers du montage de l'exploitation française en VHS : "The Taste of you sperm" ...houuu yeah ! :


Ce sont les seules paroles.
A signaler, donc, qu'il manque donc 10 minutes sur ce montage sorti chez Proserpine, la version initiale voyait la jeune Eugénie retrouver son père.