lundi 30 septembre 2013

Chaudes Adolescentes (1980)


Je ne sais pas quel status a Chaudes Adolescentes dans l'histoire du porno mais il mérite sans aucun doute celui de classique qui marque l'entrée dans une nouvelle décennie : celle des années 80. Pétulant de par la présence de Marilyn Jess et un Alban Ceray parfait en père en proie au jeu de sa fille jalouse de sa future belle-mère, le film vaut aussi pour sa photo parfois vive, couleur clip, et pas mal d'idées de mise en scène en dehors des scènes hard.
On retiendra par exemple l'utilisation régulière de la vue subjective, et le filtre émulant le regard à travers les lunettes fumées d'Elisa, ainsi que des ambiances de polar/thriller qui laissent à penser que Gérard Kikoïne aurait même pu faire un réalisateur de gialli honnête.
Si le spectateur est fixé d'entrée sur l'humeur de la jeune Elisa:


l'intrigue est montée pour que son père soit en proie au doute jusqu'après le mot "fin" : était-ce sa fille déguisée à ses genoux lors de cette dangereuse soirée ?
Côté son, on multiplie les couches, et parfois la musique lorgne énormément sur Vangelis notamment lors d'une déstabilisante scène de baignade/accouplement nocturne:

mercredi 25 septembre 2013

Chaude et perverse Emilia (1977)


Chaude et Perverse Emilia nous fait revivre la jalousie éprouvée par Flore, amoureuse d'Emilia à laquelle elle dédie une lettre écrite à la plume. Les passages de cette lettre en voix off sont navrants de culcul-la-pralinerie:


Alors il nous reste le porno. Malheureusement, arrivé au bout de ce film est une épreuve tant les scènes sont ennuyeuses et ce, malgré le soin apportés aux éclairages et à la tentative d'instaurer une ambiance un peu feutrée un peu chaude.
Finalement, Chaude et Perverse Emilia ne vaut que pour l'apparition de Brigitte Lahaie dans sa première année de tournages hard (aux cheveux foncés, à cette époque) et la présence du couple Allan.
La fin du film flippante finit de ruiner le peu de bonne humeur que le pornophile aurait souhaiter trouver dans cette heure vingt-cinq.

vendredi 20 septembre 2013

Chaude et humide Natacha (1981)

Et une cassette Fil à Film de plus.Claude Piérac que l'on voit danser au début de chacune des VHS de la collection est la principale, presque l'unique, actrice de ce montage. Oui parce qu'on ne va pas appeler çà un film à proprement parler.
Et donc, suivant la méthode habituelle Caputo/Beaudricourt, une voix off lit un texte érotique de seconde zone pendant que les séquences s'enchaînent, et çà commence dès le départ : magnéto, et on évite d'accrocher sur les mots quand on lit, ma cocotte :


Pour lier les séquences, le texte lu à la première personne nous raconte Mona (Claude Piérac, donc) hôtesse de l'air dont le cœur et le reste balance entre 2 hommes : Paul le rigolo et Bertrand le méthodique :

Les scènes (les extraits ?) s'enchaînent sur fond de commentaires erotico-philosophique. Ici par exemple, on nous rappelle par 2 fois ce terrible constat sur le rapport amoureux :

Heureusement, elle a bien jouit.
Se pose ensuite la question de savoir si cette scène est dans son environnement original. Est-ce que la moindre scène de tous ces montages "Caputo" est d'ailleurs dans un film originel ?

mardi 17 septembre 2013

Chattes en Chaleur (1978)


Chattes en Chaleur est presque du domaine du fantastique. Simplement organisé (quasi unité de lieu, peu de personnages), il s'agit juste dans ce film d'illustrer des prétendues coutumes orientales (avec une distribution féminine hors sujet) où l'homme est un pacha dont la femme est à l'entière disposition.
Un exemple de deal au cœur de l'histoire :

Et le rappel de bonnes manières bien plus agréables que chez Nadine de Rotschild :

L'image est belle, les scènes ne sont pas trop mal filmées. Un bon moment de porno intimiste un peu fantaisiste, mais pas inoubliable.

samedi 7 septembre 2013

La Chatte sur un Doigt brûlant (1974)


La seule version visible en VHS de La Chatte sur un Doigt brûlant n'a malheureusement plus aucun rapport avec le film original.
Quelques scène initiales essaient sans succès de faire la transition entre les extraits pornographiques qui semblent avoir été choisis au hasard par Jean-François Davy pour exploiter le titre, et c'est bien dommage parce que cette comédie avait l'air de mettre le paquet pour ce qui est de taper sur les curés et les notables de province.
En plus, même sans être hard, la sauterie campagnarde dont quelques plans sont montrés à la fin du film avait l'air bien émoustillante, en tout cas respirait bien plus la fraîcheur que cette compilation de scènes sans intérêt pour les habitués du genre.