jeudi 26 avril 2012

Bon Chic Bon Genre...mais Salopes !! (1982)


Dans cette petite comédie, Gérard Kikoïne emprunte les classiques images de familles bourgeoises et belle demeures (qui ont tant fait pour le porno Français) et les détourne sans vergogne. A la mort de leur tonton, le neveu et la nièce ne peuvent hériter de sa fortune qu'à condition de faire preuve d'une morale irréprochable. Difficile quand Monsieur est grand amateur de cigares à la Clinton et madame nymphomane ne rechignant jamais à remonter le moral des forces laborieuses.

La réalisation est très particulière dans le choix des axes de prise de vue que ce soit dans les scènes de sexe ou de comédie.


J'ai cru déceler une tentative de sifflotage de l'Internationnale...

mardi 24 avril 2012

Body Body à Bangkok (1980)


Un gros traficotage de Jean-Marie Pallardy. Attention on s'accroche : on le voit shooter 2 modèles (donc Marilyn Jess) sur les places de Paris devant les badeaux pendant qu'elle lui relate leur dernière partouze.
Cette partie champêtre puis au bord de l'eau nous est donnée à voir par séquences en 2 grosses parties entre-coupées dans la seconde d'extraits du "Journal Erotique d'une Thaïlandaise" du même réalisateur.
Le gros morceau du film donc présente un casting féminin à l'époque régulier des rares pornos de Pallardy (Marilyn Jess, Cathy Stewart,...) et du côté des hommes, on y note l'infect Claude Sendron et Robert "le vieux" Leray au milieu de cascadeurs émérites comme Jacques Gatteau ou Gabriel Pontello.
L'ensemble donne un résultat assez curieux puisqu'à certains moments, on se retrouve en simultané avec :
  • La narration en off de ce qu'il s'est passé dans la partouze;
  • La prise de son de la partouze;
  • La musique du film.
Exemple :


Un joyeux bordel, qui montre quand même une équipe qui avait l'air de pas mal s'amuser.

samedi 21 avril 2012

Bilitis (1976)


Bilitis, de David Hamilton....en fait le film ne vaut que pour sa musique de Francis Lai (Editée par Marouani..tiens tiens). On y distingue clairement quelques sons de cuivre issus du myhtique CS80, et donc, cette bande originale louche énormément du côté du Dieu grec barbu, Vangelis.

Le film ? Et bien je n'en voudrai même pas comme économiseur d'écran. Le style "Hamiltonien" en vogue à l'époque me parait plus poisseux que classieux. Seul un plan de la mer et d'une cabane bleue mérite une pause. Pour le reste, le film est niais et pas forcément intéressant.

Je me rappelle qu'à la biennale d'art contemporain de Lyon d'il y a 5 ans, il y avait une expo de quelques photos d'Hamilton des années 70 et dont l'accès était interdit au moins de 18 ans...ce qui est à mon sens très étrange compte tenu des mentalités d'aujourd'hui. Un adulte qui affirme apprécier les photos de nymphettes de 16 ans complètement nues est aujourd'hui susceptible d'avoir quelques problème, non ? En revanche, des gamins de 15-16 ans, auraient plutôt intérêt à savoir à quoi ressemble un corps de fille de leur âge.
Fin de la polémique, retour au cinéma.

mercredi 18 avril 2012

Les Bijoux de Famille (1974)


Voici un film érotique de chez Alpha France qui s'est mangé une interdiction totale à sa sortie avant de voir son cas reconsidéré.
Sa trame assez classique pour le genre (érotique ET pornographique, d'ailleurs) dépeind les moeurs côté personnel de service et famille bourgeoise.
Le film n'évite pas la réjouissante caricature du second clan : un mère limite incestueuse, un dernier garçon bien taré, une jeune fille qui cherche l'émancipation par le féminisme, un vieux grand père qui devient un gâteux pétainiste après avoir coulé une bielle en jouant au cow-boy dans un bordel...
Et une fin qui voit le jeune premier chargé de reprendre l'affaire familiale à poil en train de rouler une pelle au jardinier dans l'herbe...on n'en voit plus beaucoup des conclusions comme çà.

Les Bijoux de Famille, c'est aussi l'occasion d'un cours sur l'histoire du siècle dernier sous un autre point de vue, celui de ces dames :

mardi 17 avril 2012

Tendre Adolescente (1983)


Un film érotique de Claude Pierson violent dès la première séquence (un passage à tabac de l'héorïne quand même) au ton désabusé mais juste sur toute la suite de son métrage.
On y suit une jeune fille (magnifique au demeurant) nous raconter les déboires de ses débuts sexuels et son regard sur des hommes empressés et maladroits vis à vis de sa frigidité initiale.





Film intéressant parce qu'une fois de plus pour un film de l'époque, il ne flatte pas forcément le spectateur dans le sens du poil malgré une conclusion culcul la praline où, finalement, notre donzelle se décoince en rencontrant le prince charmant américain et bourré de fric.

lundi 16 avril 2012

Le Beau Mec (1977)



Nous voici devant un porno Homo qui tente d'emprunter la formule d'Exhibition de Jean-François Davy qui avait fait un carton à l'époque.
Malheureusement, ici, le niveau de la conversation est relativement bas et l'entretien n'est là que pour appuyer des scènes hards pourtant parfois très bien foutues, mettant l'accent sur les uniformes (motard, nazi, militaire...) et parmi lesquelles on retiendra surtout :
- Une scène de partouze au poppers dans une cave assez crapoteuse avec une lumière terrible
- Une scène finale de branlette un peu "j'en fait trop devant mon mirroir" mais subliment filmée, qui se conclut sur un superbe éjaculation au ralenti.

A signaler que sur cette dernière scène la musique est absolument envoutante...si quelqu'un sait de quel morceau il s'agit (j'imagine qu'il s'agit d'un "emprunt"), en tous cas, elle irait parfaitement dans un giallo :



Pour le niveau de la conversation :




Et puis au passage, on entend le fameux "C'ex" de Philippe Nicaud :


A signaler que le montage est de Gérard Kikoine.

mardi 3 avril 2012

Benjamin ou les mémoires d'un puceau (1967)



Nous retrouvons dans ce film un bon bout du casting de Belle de Jour avec Michel Piccoli, Catherine Deneuve et Pierre Clementi, ces 2 derniers étant d'ailleurs bien plus convaincants dans leurs rôles respectifs d'une donzelle orpheline capricieuse et d'un jeune puceau qui va découvrir la vie de château au milieu des intrigues. S'y ajoute une Michelle Morgan dans le registre très juste d'une comtesse qui doit gérer les instincts volages de son amant de comte.

Benjamin ou les Mémoires d'un Puceau est un vrai régal, la photo ne claque pas trop sur les tissus voulus "d'époque" et la réalisation et d'une fluidité exemplaire.
Michel Piccoli est toujours magistral. A savourer.