vendredi 20 novembre 2015

Adolescentes voyeuses, violées et sodomisées (1986)


Film tellement 2 en 1 qu'on se croirait chez Godfrey Ho. La première source, produite en France, présente une épouse qui regrette de ne pas suivre son mari partouzeur dans ses aventures salaces :


Çà me rappelle une chanson.
S'ensuit une petite sauterie en extérieur avec un sosie de Christophe Aleveque.
La seconde source, produite en Grêce nous fait suivre les aventures de 2 copines qui s'ennuient et sautent sur tout ce qui passe à leur portée, notamment le poissonnier qui vient livrer chez elles :

La dame du début finira par céder et rejoindra son mari dans une partouze finale au montage défiant toute cohérence temporelle.

Pas désagréable.

samedi 24 octobre 2015

A nous les petites Salopes (1981)

 A l'écoute de la musique du générique d'A nous les petites Salopes, on se dit que l'on est devant une comédie franchouillarde navrante:


Et bien presque. Agnès et Nadia, 2 caissières ont laissé tomber leur job pour partir à l'aventure urbaine. C'est même l'occasion d'un cours étymologique sur une nouvelle pratique de nomadisme :

...c'est du Russe ! Bref on suit les 2 filles (Mika incarnant Agnès est charmante mais joue horriblement mal) dans leurs escapades entrecoupées de scènes hard ajoutées au petit bonheur la chance n'ayant absolument aucun intérêt. Il est d'ailleurs amusant d'entre les gros claquements de raccords de bobines et début de chaque scène pornographique.
C'est fort dommage car les scènes de comédie porte un discours léger, libertaire pas désagréable du tout :

Que les scènes pornos viennent gâcher, il faut bien l'admettre.
Autre point d'intérêt une scène de fist exécutée par Jacques Gateau au cours de laquelle la musique s'arrête comme s'il l'on s’apprêtait à voir un numéro de cirque pendant que la cascadeuse énonce le numéro du prochain doigt à introduire.

mardi 13 octobre 2015

La Décharge victorieuse (1981)


Eva aime le sexe, rêve de sexe, mais s'ennuie un peu:

Elle hérite d'un cinéma, et sur les conseils de son notaire (joué par Jacques Gateau), elle en fait un cinéma porno. Comme nous sommes dans un film de Caputo, nous n'échappons pas à des tirades verbeuses, quasiment littéraires mais surtout sentencieuses, un peu de politique économico-culturelle en chemin :

Bien sûr, le spectacle se déroule autant sur l'écran que dans la salle et les autres locaux du cinéma. Il y a fort à parier que l'équipe se soit d'ailleurs bien amusée lors du tournage de cette Décharge Victorieuse, notamment lors des scènes où les acteurs font leurs cascades à la lumière du projecteur. Malheureusement, cette mise en scène fait que la partouze finale sera filmé quasiment dans le noir.
De toute façon les affaires ne marchent pas très fort pour Eva, elle se voit revendre la salle à la patronne de son mari qui en fera un autre lieu de loisirs pour adultes :


dimanche 11 octobre 2015

Décharge tout (1978)


L'intro du film sonne comme si le grand stratéguerre confiait une mission à Goldorack ou si Capitain Flam se voyait pris d'illumination :

Mais l'essentiel des scènes seront sans intérêt aucun, illustrées par une musique synthétique planante qui aura vite fait de vous emmener au plus profond des bras de Morphée :

L'action est molle, l'enchaînement des positions prend des allures de rituel janséniste où les 4 acteurs manquent tellement de conviction (cf. la double pénétration qui n'aboutira jamais) que la dernière intervention divine total darkness et sentencieuse fera effectivement préférer la fin au spectateur :


Manque de bol, il restait encore quelques mètres de pellicule dans le chargeur.
Triste spectacle.

vendredi 9 octobre 2015

Déchaînements charnels (1977)


Philippe, homme marié en vacance chauffe un soir l'amie d'une amie, c'est un mec confondant de banalité :

Qui se retrouve évidemment un peu perdu dès qu'il sort du chemin balisé de la vie conjugale imposé par sa femme acariâtre :

Déchaînements charnels c'est donc un petit drame de couple au naturalisme assez sérieux présentant pourtant des moments de décalage, comme lors du combat dans la vase entre la femme de Philippe et une de ses amies.
On retrouve aussi cette ambivalence dans les scènes de sexe : certaines sont très graphiques, hardcore allant jusqu'au macro-plan tandis que d'autres lorgnent plus du côté de l'érotisme gentillet.
Pas inoubliable mais ce film reste très bien interprété et pas mal écrit.

samedi 3 octobre 2015

Les Débutantes en Chaleur (1979)


Ce film pouvait être trouvé en VHS sous le nom de Vive l'Ecole. Malheureusement, la qualité du transfert très sombre le rend irregardable. Il s'agit d'un porno des plus classique où une institution écolière doit fermer ses portes sous la pression d'un huissier. Pour éviter cette dramatique issue, les élèves du centre se proposent d'apprendre à financer leurs charmes. La propriétaire de l'école va donc faire appel à 2 mâles professionnels pour les former :

Et s'il n'est pas bien possible de voir grand chose, on peut au moins de rattraper sur la musique, dont certaines parties sont entièrement faites à l'aide de synthétiseurs analogiques d'époque, au charme pas loin d'un Vangelis de supermarché :

vendredi 18 septembre 2015

Débutantes nymphomanes pour Messieurs solitaires (1984)

Alban Ceray joue un chauffeur de taxi qui a perdu le goût pour la bagatelle mais au la finesse des murs de son appartement va le replonger dans ses fantasmes de nouveau célibataire :

C'est vraiment la dèche, le porno de l'époque dans son pire minimalisme. Ici l'essentiel des scènes se déroule dans une voiture à l'arrêt, les actrices changent de perruque pour donner l'illusion de la multiplicité.
Ici, on ne s'embarrasse pas d'introduction élaborée, on est presque dans le Hard crad de John Love :

Mais on ne s'embarrasse pas non plus de l'ennui potentiel du spectateur.

vendredi 28 août 2015

Débauches anales pour jeunes pucelles débutantes (1985)

Le titre promet beaucoup mais on s'ennuie ferme dans cette réalisation de John Love/Alain Payet. Jean-Paul Bride fait une courte apparition mais ses courts délires verbaux sont noyés dans la musique quelconque :

Reste une très longue scène de cabaret strip-tease à l'économie ponctuée d'une danse du serpent, puis une sortie de tableau sous l'époque de la révolution pour justifier un soupçon d'onirisme et de fantastique entre 2 ronflements.

samedi 8 août 2015

Dany la Ravageuse (1971)


Celui-là vous pouvez le voir de temps en temps sur les chaîne du câble/satellite payantes et même s'il manque sûrement quelques plans, ne vous privez pas car c'est un régal absolu.
On y suit la pétillante Dany au fil de ses aventures en auto stop, de l'Italie à Paris en passant la la Côte d'Azur sur de bons bouts de la RN7.
Chaque épisode est l'occasion pour Willy Rozier d'aborder un genre toujours différent, de la comédie légère, au trip sado-maso à la Franco en passant par le film de gangster avec une certaine sécheresse dans l'écriture mais beaucoup d'efficacité en dépit de pas mal de faux raccords.
On y retrouve des chansons bien coconnes d'époque : 


Et la gouaille franchouillarde de la comédie navrante :

Le chroniqueur du Bier dénonce les piètres talents d'actrice de Sandra Julien qui interprète Dany...et bien je m'inscris en  faux car j'ai adoré son jeu justement, et rien que la première séquence en Italie avec le conducteur qui fait ses simagrées devant chaque croix pendant que la petite Dany cache son envie de se foutre de sa gueule m'a tout de suite rendu le personnage attachant.
D'ailleurs rien que pour cette séquence vous devez voir ce film : elle se termine en chasse au papillon à poil dans les hautes herbes...Erwin C Dietrich a dû adorer.

dimanche 2 août 2015

Dans les Griffes du Maniaque (1965)

Mon premier Jesus Franco en Noir et Blanc. Le Diabolique Docteur Z (initialement Dans les Griffes du Maniaque) est un policier pop noir à la direction artistique magnifique où la vénéneuse Estella Blain bouffe l'écran en Miss Death, strip-teaseuse vêtue d'une combinaison arachnéenne.
La fille d'un vieux savant qui travaillait sur la découverte de la source physiologique du bien et du mal chez l'homme cherche à venger la mort de son père en transformant Miss Death en machine à tuer les 3 docteurs qui ont réfuté les travaux de son géniteur.

On retrouve également Howard Vernon en première victime, fidèle à France qui lui n'avait pas encore tout a fait découvert le zoom intempestif mais l'utilise déjà lors d'un vif coup de poing drôlement bien découpé.

Même s'il repompe Frankenstein, Caligari, ou Fritz Lang, rien que pour ses images, c'est un classique.

samedi 25 juillet 2015

Danger ! Femmes libérées...(1985)


Une version soft d'un film d'été d'Alain Payet.On y suit 3 parisiennes en galère suite à une réservation dans un hôtel inexistant de Saint-Tropez.
Elles iront au bout de leur 3 semaines de plan camping foireux en soirées organisée chez les bourgeois locaux.
Un casting sympa avec Cathy Ménard aux cheveux mi-long et Piotr Stanislas totalement looké 80's flashy en slip & marcel colorés make-up et rollers....du meilleur goût.
Sous la tente, on roule des joints avec des feuilles de sopalin :

Sur le port, on pêche la morue :

Et on se fout à l'eau en chanson dans une ambiance quand-même assez beauf.
Ici, Sweet Caraïbes en entier, interprété par Dominique Lestournel :

Philippe Lavil était sûrement déjà trop célèbre.

mardi 14 juillet 2015

Dames de Compagnie (1980)

Jack Gatteau rencontre Richard Allan qui exerce un métier bien particulier : s'occuper des femmes mariées et mettre en relation les couples pour divers échanges, voici les règles du jeu :

C'est toujours mieux qu'agent immobilier. Marcel (Jack Gatteau) va rapidement souhaiter faire partie du catalogue et s'empresse donc de présenter sa femme à l'entremetteur :


Et c'est parti pour de nombreux échanges parmi les membres du catalogue :

Tout cela se finissant par une partouze champêtre au bord de l'eau.
Dames de Compagnie (les Femmes Mariées) aurait pu être une belle réussite avec ses divers lieu et son ton toujours très libertin si l'échelle de plan utilisée pour les scènes hard n'avait pas été aussi restreinte. En l'état, il y a beaucoup trop de gros plans et on manque d'air.

samedi 16 mai 2015

Cynthia's Diary (1987)


Trouvable en VHS sous le titre "Les phantasmes de miss Jones", Bénazéraf convoquent une poignée de très belle femmes dans une villa de la côté d'Azur pour s'y dénuder, se baigner et faire du shopping sur fond de citation d'Héraclite, de la bible et de René Char en post-synchro :

Comme souvent chez ce réalisateur Cynthia's Diary n'a pas vraiment de structure régulière, et le propos et bien hermétique, mais la photo est absolument sublime, bénéficiant de la lumière naturelle de la région du tournage, à certaines heures.
En revanche, les choix musicaux sont aussi surprenants, et je pense surtout à cette partie où une boîte à rythmes à vieux échantillons de l'époque (une Linndrum?) martèle des mesures quasiment ethno-industrielles sur des images bien moins dynamiques que la bande son ne voudrait laisser supposer :

jeudi 14 mai 2015

Culottes arrachées, Pensionnaires Fesses baissées (1980)

Nous voici devant une sacrée curiosité puisque ce film de Francis Leroi a été totalement interdit en exploitation en salle.Seulement, il est possible de le trouver en VHS sous les titre "Initiations au pensionnat", et il s'agit sûrement d'un montage de 2 moyens métrages indépendants. Le sujet central de la partie principale, est comme le titre original l'indique :


Une certaine forme de châtiment corporel en milieu éducatif, donc.
Voici probablement la scène qui fut la cause d'interdiction totale d'exploitation, elle touche au sujet de l'inceste, mais à l'image, ce n'est pas si sulfureux que cela, nous sommes plutôt devant une gauloiserie bon enfant :


Les retours de mauvaises notes de la jeune fille sont l'occasion pour le père de faire la transition vers les séquences de la seconde partie imbriquée :

Quoi qu'il en soit, le film est léger et agréable à regarder. Le ton est décalé et invite au plaisir car, comme dit le proverbe :

dimanche 3 mai 2015

Le Cul bien fendu de l'Infirmière (1994)

L'un des tout derniers films tourné en pellicule par Alain Payet. 1994, belle preuve de résistance tout de même. Il continue d'explorer les différents corps de métier sous le pseudonyme de John Love, pape du Hard Crade avec la gauloiserie qui le caractérise.
On retrouve quelques grande figures du porno qui on déjà passé les génération dans le domaine, au point de se permettre quelques auto-références :



Le personnel de la clinique est bien détendu et les infirmières, qui ne sont pas nues sous leur blouses (elles seraient plutôt du genre à revêtir des body léopards), sont prêtes à soigner tous les patients de leurs maux, même les papys :

Les filles sont assez jolies mais ont tendance à un peu trop ahaner mécaniquement et la prise de son directe dans des lieux pleins de réverbération (notamment une piscine intérieure) n'arrange rien.

vendredi 1 mai 2015

Cuisses ouvertes (1979)


"Initiation à l'échangisme" dans la collection des DVD Alpha.
Jack Gatteau période Godefroid de Bouillon joue un VRP, c'est l'homme du couple, son boulot l'occupe beaucoup, donc :   


Hooo, toi, t'es cocu ! Ha ben non, en effet à l'occasion d'une présentation chez un client potentiel il découvre...l'échangisme !(gagné) :

Il passera le reste du film à hésiter à partager cette nouvelle passion avec sa femme, mais bien sûr tout se terminera pour le mieux à la fin d'une nuit passée dans un petit club d'initiés :

Porno léger et décontracté. L'image est assez belle mais les intérieurs permanents étouffent un peu, je ne sais pas si le montage complet propose quelques plans en extérieur (et oui, il doit manquer 20 bonnes minutes sur le DVD).

samedi 28 mars 2015

Cuisses en Chaleur (1975)


Stefan de Vibescu, jeune libertin magouilleur hérite du château de tonton...

...à condition de rester chaste. Le cousin jaloux (et marié à une vraie lumière) va donc chercher à le faire fauter dès le moment où il s'installe dans sa nouvelle propriété :

Stefan fait appel aux services de sa copine maquerelle pour lui faire parvenir une intello de figuration, seulement arrive entre-temps une authentique historienne/chercheuse semant vite la confusion dans les plans et du  jeune héritier, et du cousin :

Comme on peut le constater, le jeu des comédiens est très inégal mais la comédie est rythmée, les scènes hard sont régulières, pas toujours bien éclairées avec des défauts de raccords mais l'ensemble est équilibré et se suit avec plaisir.

Il est maintenant possible de visiter le décor de ce film (et de nombreux autres), et de dormir dans une des chambres ...:

dimanche 15 mars 2015

Cuissardes (1978)

Porno un peu feignant de Michel Lemoine.
Marion et Anne partent en vacances et se donnent un défi qui ne va pas tenir bien longtemps :

Thierry les attends chez son oncle pendant que le jardinier Manuel...MANOUEL ! s'occupe de la cousine. Manouel oui, joué avec finesse par Gabriel Pontello :

Quand les donzelles arrivent, fini l'abstinence, un jeu de rôle de mise en scène d'un porno fictif démarre. Et là, il va falloir être fort cher spectateur parce qu'on va se bouffer énormément de disco pendant les strip-teases de Marion. Extrait :

Enfin, le tonton arrive et c'est l'occasion d'une morale à la Casimir avant d’entamer la partouze finale pas très inspirée :

dimanche 18 janvier 2015

Les Croqueuses (1973)


En attendant de mettre les yeux sur la version complète des Croqueuses, de Jesus Franco, et s'assurer que l'on ne rate rien, contentons nous du montage soft avec une intrigue insérée qui passe souvent sur les chaînes câblées : la Comtesse Perverse.
Variation sur le thème des Chasses du Comte Zaroff, il convoque Howard Vernon (également co-scénariste) et la costaude Alice Arno pour le couple d’aristocrates cannibales qui traquent la jouvencelle sur le terrain que leur offre leur île isolée. La prochaine proie est incarnée par Lina Romay, bien sûr.
Franco abuse des grands-angles et contre-plongées, insufflant une sensation de bizarrerie au sein d'une villa à l'architecture biscornue. De l'autre côté de la mer, un couple de serviteurs rabat la viande à venir.
Belle image pas trop lent pour du Franco de l'époque. Le jeu des acteurs est un peu poussif, à moins que cela ne soit dû au doublage forçant le trait au-delà du raisonnable.
Un avant-goût :

La suite :


samedi 3 janvier 2015

Croisière pour Couples en Chaleur (1980)

Malgré son titre, Croisière pour Couples en chaleur ne se déroule pas au large sur la mer, mais à bord d'une péniche le long d'un canal. Et dès le départ, on sent que le trajet va être vaseux :

Un homme (Alban Ceray) sa femme et sa maîtresse profitent de leur petit voyage et s’embarrasse guère de présentations pour accueillir les rencontres au fil du parcours aussi rectiligne que le déroulement de l'ensemble du film. On passe par l'écluse :

On repêche l'adorable Cathy Stewart qui se plante en vélo, pour finir par une fausse bonne soeur :

La photo est pourtant belle, évoquant les matins de printemps légèrement brumeux et la verdure quelque part en province, sûrement pas loin de Paris.
La chronique du Bier signale "un plan imprévu : Sophie Abelaïd, au moment de l'éjaculation, rejette la tête en arrière d'un air comico-dégoûté",démontant la machine bien huilée (et monotone) de Claude Bernard-Aubert.
A revoir la scène de plus près, il semble qu'en fait l'actrice soit surtout gênée par un problème de poil déjà visible quelques plans avant la libération.