jeudi 20 septembre 2012

Cailles sur Canapé (1977)



Cailles sur Canapé nous fait suivre la vie d'un fonctionnaire qui écrit des nouvelles érotiques pour s'évader un peu. Cet postulat sert de prétexte pour compiler des scènes d'autre film, mais force est d'admettre que cela s'intègre pas trop mal avec l'intrigue "du monde réel" qui voit notre héros fantasmer, puis découvrir la double vie dissolue de sa voisine.

Les scènes rapportées sont remarquables, notamment du fait de la présence d'accouplements homosexuels et de partouzes impliquant un nombre assez épatant de convives. Elles sont parfois doublées de lectures des écrits correspondant en voix off assez savoureux, ici un exemple de généalogie pratique:




Au moins autant que l'explication de la double vie de Françoise/Daisy, la voisine de pallier:

mardi 11 septembre 2012

Cà glisse...par les deux troux (1980)


Aussi appelé "La Grande Jouissance", il s'agit pour l'instant du meilleur film de Michel Baudricourt qu'il m'ait été donné de voir.
Le film traite des tribulations d'un sexologue et des diverse pathologies dont sont atteints ses clients. Pour une fois de la part de ce réalisateur très littéraire, les textes ne sont pas trop lu et sont interprétés avec spontanéité par un casting brillant. Jack Gatteau joue un praticien avec une assurance et une spontanéité réjouissance, certaines de ses tirades n'étant pas sans rappeler les plus beaux délires de la COGIP :

Entre deux scènes hard pas trop mal filmées et parfois illustrées par une musique synthétique très Berlin Oldschool (les vieux Tangerine Dream), le spectateur attend surtout la prochaine visite pour savoir de quoi souffrira le prochain patient, et il n'est jamais déçu :

Trouvable en VHS "fils à films" et hautement recommandé.

mardi 4 septembre 2012

Cà aide beaucoup ! (1979)



Écoutez çà :

Et çà :

Cela date de 1979. Les choses n'ont pas beaucoup bougées, hein, depuis ?
Çà aide beaucoup est un porno sympathique, qui décortique un peu une tendance à nouveau à la mode : le départ des citadins pour la campagne, croyant trouver une vie meilleure, mais incapables de se passer de leurs bagnoles et des jeux de masses (ici le tiercé au PMU).
Son direct, direction pas mauvaise et acteurs plutôt rares (ha, un Jean-Pierre Armand bien jeune en berger assure quand même un bon bout des prestations masculines)
Chose amusante, nous voyons une R5 avec les plaques d'immatriculation gaffées, probablement un véhicule d'emprunt dont le propriétaire craignait d'être reconnu. Ou une question d'assurance ?