samedi 28 mars 2020

l'Éden et après (1969)


Film d'Alain Robbe-Grillet, scénariste de l'Année dernière à Marienbad, et donc comme de coutume quand il prend la caméra, on sait qu'on va voir de belles choses mais on va sévèrement se faire chier. Même le générique donne le ton :

L'Éden et après est scindé en deux parties bien distinctes, la première se déroule autour d'une faculté, peut-être sur notre plan de réalité, où des étudiants bourgeois s'emmerdent:


Là, un homme mystérieux invite les jeunes à aller physiquement, concrètement au bout de leurs pulsions, de leurs expérimentations au moment où il est question d'assassiner Violette pour de rire afin de récupérer un tableau dont elle a hérité et dont la vente permettrait à ces jeunes désœuvrés de s'échapper.
Et puis la seconde partie, après que Violette ait retrouvé le corps de l'étranger au bord du fleuve se déroule en Tunisie, probablement dans le plan des phantasmes.
Là, Violette s'y retrouve sujette à la soumission et l'esclavage d'un peintre expatrié : l'homme mystérieux.
Puis à la fin, tout çà pour çà :

L'Éden et après est au moins agréable à regarder. Le bar de la première partie est une sorte de monde en vase clos, un labyrinthe décoré par Mondrian doté de très belles couleurs et de géométries intéressantes, quand à la la seconde, filmée probablement sur place avec ces habitations blanchies à la chaux et ces volets peints d'un bleu magnifiques méritent le visionnement de même que certains tableaux inspirés gentillement de Sade.
L'idée serait de mettre ce film sur un gigantesque écran pour décorer en fond à la maison, parce-qu'avec le son, il finit par être irritant.

jeudi 26 mars 2020

Écolières très Polissonnes (1980)

Un porno de qualité, léger qui laisse pas mal de place aux scènes de comédie jouées avec naturel. Alban Ceray incarne Mario, un petit coq, mariée à la fille d'un important notable d'une ville de campagne en pleine accession à un poste important.
Mais Alban s'ennuie avec sa femme pas bien chaude et trouve à assouvir son trop plein d'affection entre les cuisses d'Ariane, sa belle sœur (Cathy Stewart).
Entre en scène un vieil ami qui va faire chanter le mari adultère et demander 50 000 Francs. Mario demande à sa belle sœur de taper 100 000 francs dans les réserves familiales pour éviter le scandale. Mais la bonne de la maison a vu l'arnaque consistant à demander le double de ce qu'exige le maître chanteur.
Cette entourloupe, Mario la paiera du jus de ses couilles.
Très agréable à suivre, la succession des scènes de comédie et de sexe se fait naturellement, il y a de beaux moments d'amitié, et des moments plus sévères qui rappellent, allez, osons, Chabrol, à vouloir dépeindre les drame des petits bourgeois de campagne :



Je serais curieux de savoir où cela a été filmé, en Normandie ?
Le casting est parfait, les filles sont superbes notamment Cathy Stewart comme toujours et surtout la sublime Mika trop rare dans les productions Alpha France.

vendredi 20 mars 2020

Ecole pour Salopes très Spéciales (1983)


Les doublages sont improvisés et creux comme ceci pendant 57 longues minutes :


Cette fois, c'est Christopher Clark qui endosse le rôle d'Arsène Lupin autour d'une histoire de chantage pour un bijou offert par un bourgeois à sa maîtresse pendant que madame s'ennuie.
Les scènes de sexe s'enchaînent dans la médiocrité la plus totale, menée par des acteurs pas toujours au meilleur de leur forme, un des 2 ne bandera d'ailleurs presque jamais. La misère sur tous les plans.
L'humour est au ras de pâquerettes et pour essayer de tromper notre ennui on se cogne un bijoutier sûrement ravi du placement produit affuble en post-production d'un bel accent belge de merde :


"Ho la Place de la Comédie à Montpellier", c'est le seul sursaut de vitalité qui m'a traversé au visionnage de cette Ecole pour Salopes très Spéciales.