jeudi 29 décembre 2022

Fais Moi Tout ! (1976)



Martine et Dany partent en Lozère dans un village proche de  Clermont-Ferrand enquêter sur l'affaire d'une fille qui se plaint d'avoir été violée successivement par 3 commerçants locaux. Portraits du patron :

Les 2 enquêtrices essayent de tirer le vrai du faux en toute discrétion mais l'affaire n'est pas gagnée :


Fais-moi Tout! se découpe donc en deux grandes parties, d'une part les souvenirs des agressions relatées par Thérèse, la victime apparemment bien prude. Puis la vérification des dires directement sur les bêtes par Martine et Dany pour une conclusion heureuse.

Porno champêtre agréable, léger, aux scènes de sexe variées composées de plans fixes assez larges qui changent des gros plans tarabiscotés des films d'appartement parisiens de la même époque, comme si le déplacement à l'extérieur permettait une mise en scène plus aérée, naturelle. L'interprétation est solide et c'est avec plaisir que je verrai les 3 suites des aventures de ces charmantes enquêteuse.

samedi 17 décembre 2022

Fais m'en plus ! (1979)



Marie-Eve, la meilleure suceuse de Paris, est sommée par son éditeur d'écrire rapidement un roman érotique :

Elle puise donc dans son imagination, mais étant moins fertile que d'habitude, elle va s'en remettre à son entourage direct à savoir sa bonne et son amant pour passer derrière la machine à écrire.

Les scènes imaginées s'enchaînent.
Fais m'en plus ! est très linéaire malgré les tentatives de sortir des sentiers battus dans les pratiques (fétichisation du pied, Piotr Stanislas se fait sodomiser par Barbara Moose, urophilie) et Alain Payet a bien du mal à cadrer lors des ébats.
Le film se conclut par une partouze fastidieuse en pilote automatique où les acteurs donnent l'impression de s'assoupir. Certains plans moyens sont même réutilisés plusieurs fois pour allonger artificiellement la sauce en fin de métrage (peut-être s'agit-il d'une erreur inhérente au montage VHS ?)
Un John Love des mauvais jours quoi qu'il en soit.

jeudi 10 novembre 2022

Extrêmes Sévices (1984)



Extrême Sévice, c'est du porno qui débite. Sur fond de souvenirs évoqués par une princesse qui se livre à la prostitution depuis chez elle :

Les scènes s'enchainent entrecoupées de passages au théâtre érotique où se joue une chanson digne d'un dessin animé des années 80 : 


Les acteurs ne font preuve d'aucune sobriété dans le jeu, notamment celui de cette femme de général insatiable :

Les jeux de rôle ont la part belle :


Pas instant de répit pour le pornophile. Le montage est fait au couperet mais le jeu sur l'échelle de plan des scènes hard est efficace. Les acteurs ne sont pas les premiers couteaux du genre pour l'époque mais cette production de consommation courante remplit parfaitement son objectif. D'autant qu'au détour d'une mission de dépucelage d'une des travailleuse, on y fait quelques révisions de philosophie :


Alors de quoi se plaint-on ? Bon d'accord, je ne suis pas sûr qu'il ait dit çà Confucius.

vendredi 21 octobre 2022

Extases très particulières (1980)



Trouvable en VHS sous le titre La Vorace, Extases très Particulières n'y va pas avec le dos de la cuillère en ce qui concerne les dialogues cru et l'action pornographique.

La mère de Clochette (Marilyn Jess) travaille dans un club pour assouvir les phantasmes des hommes. Les clients et le personnel ne sont pas des plus délicats :

Et Clochette est bien sûr sur la liste des prochaines participantes aux orgies organisée par l'association Aide ton Prochain.

Le hard n'est pas solaire sans être désespérant, on est pas loin du Hard Crad d'Alain Payet mais ici, les actrices ont les physiques des professionnelles des plateaux de l'époque.
A vrai dire, on y retrouve la majorité des acteurs du film pour adultes français de la fin des années 70 pour le plus grand plaisir des pornocrates.

Au final Extases très Particulières reste un film valable, ne serait-ce que pour entre les horreurs sorties de la sublime bouche de Marilyn en post-synchro.
Et bon anniversaire Monique !


vendredi 30 septembre 2022

Extases Impudiques (1977)



Sorte de thriller de mœurs assez sombre et cynique parfaitement réussit. On a jamais vu Alban Ceray aussi inquiétant. Son personnage s'incruste chez une femme, la tension et la peur montent, les vêtements mettent du temps à tomber puis nous découvrons qu'il s'agit de son ancienne compagne.

S'ensuivent quelques flash-back qui rappellent l'emprise qu'il a pu avoir sur elle et qui lui a fait vivre quelques années de luxure avant qu'elle ne s'en aille pour vivre une vie plus...rangée. C'est l'heure de la leçon :

Arrive alors un troisième personnage avec la jeune sœur de Sandra qui tombe immédiatement amoureuse de l'homme dans la pièce. Une nouvelle proie ?
Quelques passages sont un peu théâtraux dans leur interprétation : 

Mais l'effort est là et souvent convaincant. Les scènes de sexes sont poussées et efficaces, et oui, ce n'est pas parce qu'Extases Impudiques est un peu austère que le hard n'est pas stimulant, surtout avec d'aussi belles actrices et des acteurs en forme.


samedi 27 août 2022

Extases Anales (1984)



Le bruit des essuie-glaces lorsque l'on essuyait ses lunettes était devenu un gag récurent dans le milieu des routiers et des taxi d'Eure-et-Loir pendant tout le seconde moitié des années 80. Et cela venait d'Extases Anales alias Dallax 2 (Dallax en Bavière) dont la VHS était très souvent en évidence sur les tourniquets des stations services de l'époque. Je savais à quoi la blague faisait référence, mais je n'avais encore jamais vu le film. Aujourd'hui, je peux confirmer qu'il méritait sa petite renommée parce que même s'il est dénué de moyens (2 pauvres chambres voûtées, une salle à manger et un faux bureau), Extases Anales fait honneur à la série qu'il pastiche avec entrain.

On y retrouve les personnage principaux, JK le méchant, Roby qui ne comprendra jamais rien :

Et çà magouille autant que possible. D'ailleurs que faisait Héléna ?


Ha ben voilà, et JK de s'en donner à cœur joie dans le vice et la veulerie pour un porno mettant la fessée et la sodomie à l'honneur. La parodie bénéficie aussi la présence d'un Christopher Clark encore vert. Puis comme l'indique son sous-titre, ce n'est pas au Texas que l'intrigue se joue, mais bien dans la province la plus folklorique de l'Allemagne, gastronomie comprise : 


 

Une bonne tranche.

vendredi 19 août 2022

Les Exploits d'un jeune Don Juan (1986)



C'est le début de l'été 1914, le jeune Roger revient passer les vacances dans la grande maison bourgeoise familiale, il y a là nombre de femmes, les servantes, les tantes et la petite cousine pour se mettre au parfum :

Il faut dire qu'avec son âge les hormones commencent à taquiner Roger, pendant que tata passe à confesse : 

Puis c'est l'heure de la mobilisation générale pour l'effort de guerre (sauf pour papa, directeur d'une usine de fabrication de médailles qui se frotte les mains). Les hommes partent sur le front, Roger devient donc rapidement l'objet de convoitise de ces dames, au point qu'au bout de quelque mois, c'est l'heure du bilan : 

Sans compter les polichinelles échappés dans les tiroirs d'au moins 3 conquêtes, il va falloir arranger cela au retour des combattants.

Film léger et agréable adapté d'une œuvre littéraire gentiment érotique d'initiation de l'époque. Une structure à deux niveaux de découpage en trois grande parties bien distinctes mais l'ensemble donne une succession de vignettes, ambiance trou de serrure et dépucelage de bon aloi.

Les exploits d'un jeune Don Juan bénéficie par ailleurs d'un sacré casting : Rufus, François Perrot, Laurent Spielvogel et la sublime Serena Grandi.


mercredi 3 août 2022

Les Expériences érotiques de Frankenstein (1972)



L’appréciation d'un film de Jesus Franco est variable selon l'humeur ou le niveau d'éveil de son spectateur. En l'occurrence Les Expériences Erotiques de Frankenstein a été l'occasion d'un visionnement amusant et plus agréable que d'habitude s'agissant de ce réalisateur.

Tout d'abord, on voit la naissance du monstre dans le laboratoire de son créateur, une réussite toute relative :

Puis vient Cagliostro, interprété par Howard Vernon en pleine forme qui fait capturer la créature et tuer le docteur Frankenstein avec l'aide d'une magnétique femme oiseau.

Son plan : créer une femme composite pour l'unir au monstre et créer une race de surhommes sous les holà silencieux d'une poignée de simili morts-vivant. Évidemment, cette opération requière de la matière première et les jeunes filles du coin commencent à disparaitre.

Un duo de policiers enquête mais au fil des captures et pendant qu'ils piétinent, le clan Cagliostro s'amuse avec le matériel :



On retrouvera dans La Comtesse Perverse, réalisée l'année d'après, pas mal de similitudes dans la réalisation, notamment les plans en contre plongée sur une autre grande maison à l'architecture curieuse, les plans de plongée dans les escaliers et les grands angles en plans rapprochés sur les visages des acteurs.

A noter aussi que pour le moment, Franco y va mollo sur le zoom.

La musique est pop, tout comme l'ensemble des péripéties suivies à l'écran.
Que naisse la fiancée de Cagliostro : 


mercredi 13 juillet 2022

Exigences "Très Spéciales" (1984)



Quand on s'est mangé beaucoup de films de montages produits par Jean-François Davy dans la collection Fil-à-film, il ne reste plus que les scènes de liaisons en général fleuries pour casser la routine et le déjà-vu.
Avec Exigences "Très Spéciales" nous sommes servis grâce à Alban Ceray qui joue les journalistes venu enquêter sur une maison de repos à la base mais dispensant des soins particuliers jusqu'à ce que son directeur disparaisse :


Mais l'investigateur remet la main sur le maître des lieux qui s'était planqué dans l'établissement. Ce dernier nous gratifie même d'une histoire racontée dans le cadre de sa thérapie :

 

Et pour les scène pornographiques ? Et bien allez piocher dans tous les autres films de la collection, vous les avez forcément vues. Ho Marilyn Jess !

A l'écran également les responsables Michel Beaudricourt (le fameux docteur Bitenlair) et Jean-François Davy.

vendredi 10 juin 2022

Exhibitions Danoises (1976)



Un propriétaire de cabaret est dans la panade car le public ne vient plus, il faut trouver une solution :

Mais bien sûr, faire du porno sur scène !

Rien de bine danois là-dedans, et s'il y a eu pas mal de film à sketch dans le domaine, Exhibitions Danoises est un film à tableaux, à commencer par une autofellation, puis divers thèmes comme les bandes de motards, l'école...

Tout cela s'enchaîne à un rythme très régulier,  la post production a dû se faire à l'arrache car il y a un bon blanc dans la bande musicale pendant une séquence de double pipe.

A l'écran, Jean Luret est de presque tout les coups comme souvent peu délicat dans l'action.

samedi 7 mai 2022

Exhibition 79 (1979)


4 ans après le succès du premier épisode, Jean-François Davy retrouve Claudine Beccarie pour voir comment sa vie a évoluée. Il croise et interview également Richard Lemieuvre (Richard Allan) et 2 autres couple de la nouvelle génération d'acteurs porno, Dominique Troyes (Marylin Jess), Catherine Greiner (Cathy Stewart) et leur petit ami respectif de l'époque. Il est d'ailleurs dommage qu'aussi peu de place leur soit donnée dans ce long-métrage. Par ailleurs, le montage, essayant d'assurer une continuité thématique au fil des interviews, est un peu abrupte mais Davy sait laisser parler :

Chacun des intervenants n'échappe pas par exemple à la question du rapport entre la pornographie et la prostitution : 


Comme pour les épisodes précédents, Beccarie assure le spectacle avec sa franchise et sa gouaille toute personnelle qui n'est pas sans mettre mal à l'aise Richard Lemieuvre lorsqu'ils partagent le micro devant le réalisateur : 


Ne serait-ce que pour entendre cette langue, voir un peu de Paris, un peu de l'Anjou et la fraîcheurs de Dominique et Catherine à l'époque, ce troisième volet est un vrai plaisir à voir.

Reste la question de cette horrible musique d'ouverture reprise lors de la scène où Claudine Beccarie attire le chaland au strip-tease de fête foraine digne des comédies navrantes de la même époque :



lundi 11 avril 2022

Exhibition 2 (1975)



Jean-François Davy rempile dans la foulée d'Exhibition avec beaucoup plus de grain à moudre sur ce deuxième épisode étudiant le cas de Sylvia Bourdon, bourgeoise jouisseuse professionnelle comme elle se définissait à l'époque, flanquée d'André Bercoff libertarien de pacotille des années 70 aujourd'hui cafard réactionnaire de droite hantant encore quelques plateaux télé et radio (à la limite, intéressant lorsqu'il animait une émission sur la 5 dans les années 80/90) :

Au gré d'un voyage en Grèce pour profiter du bon temps, on parle politique et religion, on veut se faire croire presque apolitique mais la suite de la carrière de Sylvia Bourdon sera intégralement dédiée au culte du libéralisme et de l'économie de marché.


Mais là n'est pas le sujet. Lorsque la dame est à court d'argument pour défendre sa position socialement à vomir si elle n'était pas exagérée, elle n'a que pour échappatoire que la provocation ou la pure et simple violence qu'elle exerce sur son soumis du moment, un écrivain hollandais. Témoin ce grand moment de malaise : 


On est loin de 50 Nuances de Gris...
Exhibition 2 a d'un côté le grand mérite de mettre à la lumière du jour le sujet des relations sado-masochistes et ce n'est pas un problème comme cela est souvent évoqué, bien au contraire, il apporte de l'information sur le sujet et montre frontalement de quoi il peut, parfois, s'agir. A ce sujet, le débat qui s'ensuit avec Jack Gatteau, excellent acteur pornographique est très intéressant : 


Et d'un autre côté, le film met très mal à l'aise tant on voit que le sujet échappe à son réalisateur et que Sylvia Bourdon force le trait, a très conscience de la présence de la caméra. Le titre d'Exhibition porte là très bien son nom...malheureusement.

Elle fait donc état de ses aventures sexuelles, en rajoute avec un égocentrisme ridicule. Le supplément de 20 minutes où Jean-François Davy explique à quel point la partie tournée en Grèce et de toute façon l'intégralité du film a été désagréable à mettre en boîte est indispensable pour aborder le film car il y a une clé jamais explorée : l'ami de Sylvia Bourdon qui à l'époque était peut-être son maître qui l'amenait à un tel déchaînement. Par exemple, c'est lui qui comptait les bites apparemment et nous ne le verrons jamais à l'écran : 


Pour conclure, le scopophile regrettera de savoir que le montage original est à jamais perdu. Cela aurait fait un excellent témoignage de bourgeois médiévaux qui se la collent comme des chiens.
En tous cas Exhibition 2 est à voir et mérite encore aujourd'hui qu'on en parle.


vendredi 8 avril 2022

Exhibition (1975)



J'étais loin d'être né à la sortie d'Exhibition et j'ai dû mal à me rendre compte de l'impact qu'il a eu sur le public français dans sa considération de la pornographie. Je ne saurai jamais mais je me doute tellement que tant de monde s'est pressé aux portes des cinémas pour s'informer et en aucun cas pour voir une actrice de films de cul raconter sa pauvre et dure vie entre deux scènes où on la voit, au choix, sucer des bites ou se branler.

Quoi qu'il en soit, Jean François Davy et Claudine Beccarie parlent souvent de cinéma dans ce semi-documentaire pornographique et c'est très intéressant  :



Et il y a évidemment la mise à nu d'un caractère fort mais plein de fêlures dans un agencement de séquences intelligent...roublard ?

A signaler que les éditions vidéos ajoutent 2 séquences où le réalisateur retrouve l'actrice 4 puis 8 ans après la sortie du film. Le temps passe, lors de sa première revoyure, pour joindre les 2 bouts, Claudine fait occasionnellement des strip-teases forains.



A voir de toute façon, ne serait-ce que pour la liberté de ton de l'entreprise, et de quelques scènes de sexe sur plateau très réalistes, montrant qu'on ne peut pas avoir bon à tout les coups dans quelque travail que ce soit.

samedi 5 mars 2022

L'Executrice (1986)


Avec Brigitte Lahaie en vedette, Michel Caputo tente la veine policière légèrement érotique mais n'arrive pas à se départir de ses tics habituels. Les dialogues sont trop écrits, toujours trop littéraires et cette fois-ci à la recherche de la réplique qui fait mouche, qui percute mais tombe toujours à plat à force de trop en faire.

Pour la trame, l'affaire est cousue de fil blancs sur la première partie. La flic un peu rebelle enquête sur un trafic de VHS porno mais finit par être embringuée dans une affaire qui la dépasse. Incorruptible, elle veut faire tomber le réseau de traite des blanches dans lequel sa hiérarchie est évidemment impliquée.

Et dès l'entrée en scène du personnage de la sœur, on sait qu'elle sera l'un des gros enjeux de l'intrigue, qu'elle sera kidnappée, ce qui mettra en rogne la vengeresse aux méthodes à priori non violentes :

L'ensemble est bien maladroit. Par exemple, l'enquêtrice s'appuie sur une indic toxicomane mais impossible de croire au personnage tellement l'actrice en fait des caisses :

D'ailleurs, bizarrement, Richard Allan joue un sbire de la grande mère maquerelle avec un naturel confondant, lui s'en tire vraiment bien.

Au cours du film on a droit à quelques scènes d'action un peu molle, dont une baston dans le quartier chinois digne d'un sentai ainsi que quelques scènes dénudées tenant plus de la philosophie de boudoir que de vraie partie de jambe en l'air :


L'entreprise semble largement sponsorisée par la Seita :


 

Bref, tout cela est un peu morne, un peu mou.
A noter sans doute la première apparition à l'écran de Pierre Woodman dans le rôle d'un garde du corps qui se fait dérouiller.



samedi 19 février 2022

Excès Pornographiques (1978)



Une des nombreuses co-prodution Mischkind / Claude-Bernard Aubert qui font d'ailleurs l'objet d'un long dossier très intéressant dans le N° 29 du fanzine Medusa. Cela dit pas le film le plus stimulant ni le plus plus sophistiqué de son auteur.

En attendant que la future mariée se prépare, un homme et sa maîtresse parcours le journal intime de la promise, s'arrêtant de temps en temps sur une page pour en évoquer le souvenir précis, donnant lieu à une nouvelle scène, un nouveau sketch.

Tout cela se déroule mollement dans un cadre petit bourgeois:

Et avec une certaine légèreté:

 

Les scènes s'enchainent sans grand entrain jusqu'à la traditionnelle partouze finale. L'ensemble est un peu terne malgré la présence Brigitte Lahaie prête à marier, dans un rôle similaire à Je Suis à Prendre d'une qualité bien supérieure.

vendredi 21 janvier 2022

Exaspération Sexuelle (1976)



Ne vous fiez pas au titre original du film, Exaspération  sexuelle respire la joie et l'entrain, plein de jeux de mots idiots et de personnages idéalistes:

Une poignée de cover girls en ont marre d'être les dindonnes de la farce de la révolution sexuelle et décident de monter leur mouvement de libération :

Bien qu'elles aient en tête de choisir leurs partenaires et de ne plus se les faire imposer, leurs actions les ramèneront malheureusement à la case départ forcées qu'elles seront de marchander leur corps notamment pour des publicités.

Les filles sont belles, le ton est enlevé et léger malgré la musique presque angoissante, expérimentale, drone, pendant les scènes de sexe, et même celle de la grande partouze : 

Mais il plane sur Exaspération Sexuelle l'influence d'Erwin C. Dietrich producteur suisse, bien qu'il ne soit pas crédité et son acteur fétiche, Erik Falk qui ne peut s'empêcher de faire une démonstration de Kata la bite à l'air comme dans Rolls Royce Baby de Jesus Franco et un soupçon de l'esprit Hara Kiri lors des scène de photo publicitaire et d'une manière générale dans le ton de la révolte toujours vouée à se faire enterrer par les fumier qui ont le fric, donc le pouvoir :