vendredi 23 février 2024

Femmes Vicieuses (1974)


Un journaliste playboy fait le barbeau auprès de ses potes et de ses collègues :

Au point de faire expatrier à Pointe-à-Pitre un de ses collègues qu'il a rendu cocu.
Bref la vie s'écoule dans la beaufitude la plus totale, bagnole de sport et coups d'un soir entre couilles : 


Mais voilà qu'un jour notre gars tombe sur un os en la personne d'une belle bourgeoise blonde mariée et fidèle. Il a beau se mentir, n'ayant pas ce qu'il veut, Lantier broie du noir:


Il va donc monter un stratagème visant à pervertir le mari de la dame, à un point où ils s'accorderont pour échanger leurs femmes le temps d'une soirée, le journaliste ayant toujours une donzelle à prêter sous la main, en l’occurrence, l'apprentie actrice pas bêcheuse. Mais si la femme convoitée accepte difficilement le deal à la seconde tentative, elle n'en retourne pas moins au bercail.

Film érotique bien misogyne à l'origine, Femmes Vicieuses a plus tard été exploité caviardé de scènes pornographiques intégrées n'importe comment, même pas au même ratio avec un doublage sans rapport à l'image non plus.

Combiné à un niveau de phallocratie hors du commun dans les dialogues et la morale, je me demande si on ne tiendrait pas là un authentique nanar.

vendredi 9 février 2024

Femmes seules pour Dragueurs (1982)



Jean est surpris par son patron en train de s'envoyer sa collègue, la sanction est immédiate :


Il cache donc à sa femme la perte de son emploi, mais contrairement à Daniel Auteuil dans l'Adversaire, il va vraiment trouver de quoi s'occuper en draguant et baisant tout ce qui passe à portée de bite, intégrant même le cercle des partouzeurs parisiens : 


Madame pense qu'il se surmène au travail et, se sentant délaissée, elle se sent pousser des envies de rapports légèrement sado-masochistes (se faire gentiment fouetter), fantasme qu'elle finit par mettre en pratique.

Par un heureux coup de bol, Jean gagne le gros lot au Loto et continue donc à mener sa vie de déluré de plus belle.
Hasard des coucheries et parties aidant, Jean tombe sur son patron dans la partouze finale ainsi que, bien entendu, sa propre femme.


Le thème de la perte d'emploi puis l'heureux revirement est original, mais le parcours que suit les aventures sexuelles des protagoniste est des plus banal pour un film de cette époque. Cependant, le rythme est bon, les scènes hard sont agréablement réalisées même si l'on a déjà vu Dominique Aveline, tenant ici le rôle principal de Jean, en meilleure forme.