mercredi 23 avril 2014

Contes immoraux (1974)


4 histoires se déroulent devant la caméra d'un Walerian Borowczyk magistral. Rarement on aura vu une telle exploitation de l'échelle de plan, une telle variété des cadrages au sein de décors magnifiques et d'acteurs vêtus de somptueux costumes, tout spécialement dans Lucrezia Borgia.
Borowczyk nous donne également à contempler des plans de grand ensemble époustouflants sur les falaises bretonnes et dans la campagne. Si les 3 premières histoires portent peu de dialogues, l'ensemble se suit avec grand plaisir.
D'un ton léger, l'ordre ecclésiastique et la pudibonderie en prennent pour leur grade dans la finesse. Le sketch relatant les rites de d'Elisabeth Bathory vaut bien un Pasolini.
La première histoire, la plus bavarde, donc, est aussi l'occasion de découvrir un jeune Fabrice Luchini déjà très versé dans la diction littéraire :

Les versions numériques actuelle (choppez-le sur une chaîne des réseaux câblés, la version en DVD que j'ai pu voir initialement accusait une image de bien moins bonne qualité) permettent de profiter au mieux de cette œuvre splendide.

mardi 15 avril 2014

Contes de Jean De La Fontaine


En adaptant plus ou moins librement des contes licencieux de La Fontaine, nous sommes au moins sûrs que Benazeraf ne fait pas citer d'extraits du Capital ou de la Lutte des Classes à ses acteurs.
Cela ne l'empêche pas de taper à nouveau dans l'anticléricalisme, et cette anthologie de 4 sketchs est bien moins austère que ce qu'il a pu faire d'habitude.
L'ensemble est assez prude mais c'est l'occasion de voir parmi la riche distribution Muriel Montossey (également employée par Pecas dans Belles Blondes...et Bronzées et par FR3 dans l'émission La Classe où elle récitait également des contes polissons) et Julie Arnold, la Sophie de Marc et Sophie, ici en Nonne qui tombe enceinte après avoir laissé entrer son amant au couvent :

Le sketch le plus long "Conte Normand" est heureusement le plus vif et bien mené, cela fut même l'occasion de découvrir une expression fort sympathique :

Faire flanelle, c'est mignon, hein ? N'empêche qu'après avoir abusé de philtre d'amour lourdement administré par sa dame, messire Guillaume aura bien du mal à maîtriser ses ardeurs...et y laissera sa peau.

lundi 7 avril 2014

Les Confidences de Sandra (1973)


Celui-ci, c'est un érotique que l'on peut parfois intercepter sur les petites chaines de la TNT aux heures tardive. Après une scène de crime en prologue nous retrouvons Sandra au poste :

Et c'est parti pour le parcours du CV de la donzelle, compilant des extraits d'autres films figurant son passage à Saint-Tropez, Tanger en passant par Paris, bien entendu. D'ailleurs je jurerais qu'une petite annonce publicitaire se soit glissée au moment où l'on essaye de retrouver Sandra au milieu de toutes ces boutiques illuminées :

L'ensemble baigne dans une ambiance 70's prononcée sur fond d'érotisme gentillet.

Je rêve qu'un jour Pas de Pitié pour les Navets nous fassent un cut spécial "danse à travers les 70's et 80's". Le montage commencerait par Roger Moore dans Amicalement Vôtre, se poursuivrait par la scène de discothèque des Confidences de Sandra et s'achèverait sur Crispin Glover dans Vendredi 13, Chapitre Final.

mercredi 2 avril 2014

Confidences d'une petite vicieuse très perverse (1986)



Ainsi débute cette deuxième aventure de James Bande 00Sex pour ceux qui l'on vu en VHS. Michel Caputo éclate une fois de plus Godfrey Ho, le spécialiste du 2 en 1 en montage un "au moins 4 en 1". Comme à son habitude, on y retrouve des bouts de films éparpillés.
Beaucoup de J.M. Pallardy au menu, dont la fameuse partouze que, parait-il, tous les réal porno de l'époque voulaient d'après les dire de son auteur dans les suppléments des DVD consacrés à son œuvre érotique.
Le tout est reliés par un récit en voix off qui essaye de rattraper les bouts suivant trame d'espionnage franchouillarde.
Florilège :