vendredi 30 décembre 2016

Les Demoiselles de Compagnie (1980)

Version hard d'un autre film jamais sorti, les Demoiselles de Compagnie commence comme un film un peu politique où une jeune fille semble être partie de chez elle pour rejoindre Rome et un mouvement politique:

Seulement, au bout de 15 minutes, nous assistons à un enchaînement de scène pornos sans logique les unes en autre les autres et même en elles-même. Il manque parfois le début, la fin, certains points de montage n'ont absolument aucun sens.
La plastique de Dom Pat est bien gâchée par cette charcuterie pelliculée, et il semble que le montage de la VHS visionnée (il manque 10 minutes) n'arrange rien.

mercredi 28 décembre 2016

Démarcheuses en Chaleur (1979)

Le film d'initiation de jeune mariée est presque un sous-genre du film pornographique en soi et Démarcheuses en Chaleur (l'Acte d'amour en salle) est un cas très particulier, réalisé par Jean-marie Pallardy.
En effet, la situation et surtout les personnages (le couple qui occupe les 3/4 du métrage) sont représentés de manière extrêmement naturaliste, Pallardy fait presque œuvre de réalisme social avec une meuf chiante et coincée et un mec bourrin et égoïste. On est pas au pays des Bisounours, et en cela, le film détonne.
La première scène est d'ailleurs plus pénible qu'émoustillante à passer, dépeignant un cas tristement banal de violence conjugale :

Évidement, au fil du temps, madame apprendra à "aimer" çà mais çà ne sera pas sans avoir à se taper quelques moments de psychologie de boudoir bien lourde en voix off...il me semble même que Pallardy lise lui-même ces pensées dans ce passage :

Démarcheuses en Chaleur est intéressant par son ton (et Marie-Claude Viollet est superbe) et sa place dans la filmographie de Pallardy, mais loin d'être divertissant.

vendredi 9 décembre 2016

Délires Sodos (1987)

Film à sketches de Pierre B.Reinhard d'un niveau de connerie rarement atteint pour notre plus grand plaisir.
Rien que l'introduction nous plonge dans les souvenirs plus sombres des années Collaro

Puis les scènes s'enchaînent, entrecoupées de dialogue en off où le réalisateur/narrateur remplit les interludes d'un grand n'importe quoi, le summum étant atteint lors de l'introduction de la scène de double anale :




On croirait tout ceci sorti des messages à caractère informatif.
Enfin, l'une des dernières interventions de Reinhard sonne comme un aveux d'échec :

Néanmoins, le porno est agréable et les scènes de sexe semblent être tournées dans une bonne humeur communicative. C'est toujours çà de pris.

vendredi 25 novembre 2016

Délires porno (1976)

Catherine, dactylo, célibataire, a parfois l'imagination débordante lors des récurrents instants d'ennui au milieu des gens qui rythment sa journée. Par exemple au bistro restaurant du coin à la pause de midi :

Ou carrément au bureau :

où ses délires fantasmatiques finiront par prendre le pas sur sa perception de la réalité jusqu'à la faire sombrer dans la folie.
Encore un très bon film de Michel Barny qui montre une fois de plus le désenchantement qu'impose le quotidien face à l'espoir de libération et d'éveil des corps que promettait la décennie précédente.
On note la patte du réalisateur notamment lors de la scène du taxi :

qui s'achèvera dans une casse au milieu d'une poignée de gaillard se branlant sur l'héroïne, procédé très semblable à la fameuse scène des poubelles dans l'extraordinaire Mes nuits avec... Alice, Pénélope, Arnold et Richard, du même Barny.
A ceci près que ci son premier film parodiait le Grande Bouffe avec la même noirceur, je suis convaincu que Délires Porno a pour principale source d'influence le Locataire de Roman Polansky, sorti la même année. Pour preuve, la scène finale lors de la fuite dans l'appartement, les plans débullés utilisant des optiques déformants alors que tous les personnages hantant l'imaginaire de Catherine sont réunis chez elle pour une ultime orgie.

vendredi 18 novembre 2016

Les Délices du Tossing (1982)

Gérard Kikoïne au meilleur de sa forme. Dans les Délices du Tossing, Francine, travaillant pour un service de messagerie rapide revient d'un voyage aux Etats-Unis et fait partager sa découverte du tossing, soit, la façon de rencontrer quelqu'un dans la rue et de s'envoyer en l'air sans un mot après un simple regard.
Un casting en or où le rôle principal et confié à la fantastique Cathy Stewart au service d'un Alban Ceray en pleine forme, dans des scènes de comédies vives et plaisantes :


La photo et les lumières sont sublimes et font preuve d'une très belle composition (l'un des plus beau pornos Français de l'époque que j'ai vu dans le domaine), notamment dans les scène d'intérieur où il n'est pas rare d'avoir plusieurs sources de couleurs différente sur des cibles distinctes.
Pas mal de contre-plongées dans les scènes de baise furtives pour bien appuyer le sentiment d’exigüité et d'état d'alerte.
En plus, le film est très didactique :

Une réussite totale.

jeudi 10 novembre 2016

Délices d'un Sexe chaud et profond (1982)

Les errances d'une fille sortie d'un an prison suite à une erreur judiciaire. Elle passe d'accueil chez des amis au hasard de petites annonces à la Côte d'Azur.
Délices d'un Sexe chaud et profond est surtout illustré par une musique synthétique pas désagréable qui louche parfois lourdement vers Vangelis :

On retrouve en fait au clavier Jorge Arriagada qui a aussi beaucoup écrit pour Raoul Ruiz et surtout Jean-Pierre Mocky.
Pour le reste, le film avec son jeune personnage principal fait montre d'une bonne gouaille qui permet de maintenir un peu l'intérêt :

Et ouais, ils sont sympas comme tout !
Et il fait bien çà car les scènes hard sont bien quelconques et donnent l'impression d'être filmées sans grande conviction.

vendredi 4 novembre 2016

Délectations (1977)

Une troupe amateur se réunit pour répéter une reprise de Tartuffe. Un des couples de la bande est marié et le mari s'inquiète (à raison) de la fidélité de son épouse...et voilà.
Premier mauvais point, Délectations semble être un film soft caviardé, d'ailleurs rien qu'avec cet extrait de bande son complètement incohérent, il est très facile de s'en rendre compte :

Pour le reste, et bien on s'ennuie fermement devant la nullité de la chose, le surjeux des acteurs et la pauvreté...de l'ensemble en fait :

Un moment, j'ai pensé que l'efféminé de la bande était Daniel Derval, souvent employé par Max Pécas, mais non, même pas.
Misère.

vendredi 14 octobre 2016

Déjà mort (1997)

Ces petits monologues bien plats, il va falloir s'y faire en abordant Déjà mort :

Ce premier ouvre le film s'ensuit un plan sur la promenade de Nice, une nuit de 14 juillet...oui, çà fait bizarre.
Bref, Laure a une vie de merde et cherche à s'émanciper en fréquentant une bande de petits bourgeois de la côte d'azur.
Plus qu'un film autour du monde du porno et des modèles de charme, il s'agit surtout d'une film montrant des jeune pétés de thunes complètement perdus et entièrement voués à la défonce, la came (ecsta, coke, Keta, ...) prenant une place prépondérante dans leur fuite en avant.
Ça commence gentiment lors des belles soirées :

Mais çà dérape quand les armes s'en mêlent. Entre temps, nos pieds nickelés essaient de doubler le baron local du business porno en essayant de faire tourner Laure dans leur propre film :

Romain Duris qui joue un peu trop souvent ...Romain Duris est ici très bon.
Et puis on note un plan amusant sur une table de cuisine avec, au milieu des cachetons, de la poudre et des flingues un Mad Movies et un Écran Fantastique. Comme çà, pas de jaloux !

samedi 1 octobre 2016

Les défonceuses (1978)

Un petit film à sketches bien sympathique de Pierre Unia où il est question de 4 pétanqueurs en panne de voiture secourus par une accorte judoka qui leur propose de céder ses charmes à celui dont l'histoire érotique l'émoustillera le plus :

Même si d'une scène à l'autre le recadrage de l'image et l’étalonnage n'a rien d'uniforme, la diversité des scènes est louable, compilation oblige, avec différents lieux, acteur est situations. Les Défonceuses ne se limite donc pas à la dernière scène pour proposer une partouze :

Arrive enfin la garagiste et la voiture réparée. Et pour ces messieurs, comme à l'école des fans, ils ont tous gagnés !

samedi 17 septembre 2016

Défonces-moi à tous les étages dans l'ascenseur (1984)


La faute d'orthographe dans le titres est d'origine.
5 scènes dont 2 couples d'entre elles en montage alterné sur le principe des hommes et femmes qui restent coincés dans un ascenseur.
Le schéma automatique : il fait chaud, on se met à l'aise, on baise...quelle aventure :


Le seul point d'intérêt notable tient dans la musique très planante de Christian Bonneau, loin de la ...musique d'ascenseur justement, lors du premier duo de scène sensé se passer vers les Champs Elysées :

Mais oui, quelle aventure !!! et les 2 dernières séquences démarrent aux abords de la Défense à l'époque en fin de construction, et la space musique qui l'accompagne donne une touche absolument magique avant de se renfermer dans les boîtes à progression verticale :

Il est presque certain que la ligne de basse est assurée par un synthé de la gamme Casio CZ...ha non, le premier CZ101 est sorti en 1985 alors que le film est daté de 1984...étrange.

EDIT : je suis formel, il s'agit bien d'un Casio CZ donc le film est indiqué comme étant sorti en 1984 mais la musique aurait été composée après...étrange. Quoi que, le Bier indique une sortie en salle en Juin 1985.

samedi 6 août 2016

Déculottez-vous les starlettes (1978)


Michel Ricaud et son équipe investissent la Croisette lors du festival de Cannes. Le récit se fait avec la voix off d'une starlette qui philosophe sur la destinée des proies volontaires de son genre, mais on est très loin de la finesse d'un Baudricourt : 

Des visqueux donc.
Le réalisateur laisse parfois ses acteurs en roue libre avant d'attaquer les scènes hard très dirigées, ces derniers se lâchant parfois à son sujet et au sujet (probablement) des conditions de tournage du film :

Et comme dans pas mal de Ricaud de l'époque, on arrive forcément à l'épisode crapoteux, ici une sodomie au cassoulet près de l'embarquement de l'ïle Sainte-Marguerite :

Chaque scène se voyant gratifiée, en fond, de la présence du domestique Bobby, onaniste prolixe.
C'est du bien lourd et l'ensemble ne donne pas l'impression que tout se soit fait dans une bonne ambiance, ce qui gâche un peu le visionnage d'un film au propos déjà pas mal désabusé.


samedi 30 juillet 2016

Infirmières jouisseuses (1981)


Baudricourt toujours. Ses compilations de scènes entrecoupées d'un fil rouge où, cette fois-ci on retrouve Richard Allan qui se lâche comme on l'aime :

Et les longs monologues de lectures érotiques énoncées tant bien que mal par les actrices avant de prendre des bites en bouche dans un déluge de faux-raccords.
Curieusement, dans Infirmières jouisseuses, la bande son des scène hard est très travaillée, on part d'un morceau musical de base auquel le monteur ajoute des couches, notamment d'étranges rires féminin lors, par exemple d'une éjaculation (la synchronisation est-elle volontaire ?) :

Et çà se sophistique encore lorsque les acteurs en voix-off ajoutent des compléments de description répétées comme des mantras sexuels :

Parfaitement, madamme : dans l'assiette de lait !
Cela donne au final un film assez perché dans le discours mais toujours très standard à l'image.

samedi 18 juin 2016

Le Déclic (1984)


Dès les premières secondes du film, on peut deviner l'année : 1984, le DX7 vient de sortir et est utilisé dans tous les studios, dans le Déclic, çà s'entend !

Mais c'est aussi la naissance des premiers samplers (échantillonneurs) accessibles, et ils servent dans ce film à créer le changement d'atmosphère, basculant vers la science fiction loufoque quand Dr Fez (Jean-Pierre Kalfon) teste son boîtier électronique sur Claudia (Florence Guérin) qui se transforme alors en nymphomane incontrôlable. Pas mal de personnages en pâtissent, du domestique de la propriété au jésuite de la famille :

Claudia est la femme à-priori inaccessible du riche homme d'affaire pour lequel Dr Fez travail en privé. Tout cela se déroule sous les latitudes de la Nouvelle Orléans, au bord des bayous de circonstance.
Le décoinçage de la belle Claudia ne se fera pas sans drame, et le public aura droit à la petite leçon de rigueur sur la liberté :

Même s'il est très frileux dans son érotisme, le Déclic, adapté de la BD de Manara reste quand même très agréable à suivre et garde tout le charme de son époque...comme sa musique...et ses chansons...sans auto-tune :

vendredi 10 juin 2016

Confidences très intimes (1979)

Çà commence dans un lit avec Domine Aveline et Morgane :

Puis s'enchaînent des extraits de scène hard sans véritable rapport les unes aux autre au fil des souvenirs.

Aucun intérêt.

vendredi 27 mai 2016

Christa, folle de son Sexe (1979)

Attention, les extraits suivant ne laissent pas vraiment à penser qu'il s'agisse d'un film purement pornographique.
Christa ne veut pas tout de suite :

Alors ces parents vont engager un sexologue pour tenter de la dégourdir, en le faisant passer pour un un cousin éloigné d'Amérique de passage dans la famille :

Et çà va plutôt bien marcher...au point d'ailleurs que le professionnel s'en retrouvera amoureux de sa patiente, mais surtout gêné :

Une fois débarrassé du sexologue,Christa va rattraper le temps perdu, et cela commencera, en fin de film par un Piotr Stanislas qui en fait des tonnes dans la russkofferie :

Et pour lier cette bluette pas bien folichonne, Christa, folle de son Sexe est caviardé de scènes hard où Jean-Pierre Armand fait figure de Nicolas Cage de l'âge d'or du porno français avec pas loin de 3 propositions capillaires différentes (cheveux bouclés puis raide, avec la barbe, et sans...).

mardi 24 mai 2016

Chattes Mouillées (1978)

Chattes mouillées est un porno en 2 parties très distinctes. La première se déroule dans les bois, où Jean-Louis Vattier, qui porte son éternel horrible slip vert (le vert va bien avec le roux lui ont sûrement dit les vendeuses du Prisunic à l'époque) cuve son rouge pendant que sa femme se tape un arbre sous l'objectif d'un photographe qui passait par là, pendant que se joue une musique baba-coolo-synthétique :

Sûr qu'il ne s'agit pas d'un Minimoog. Du coup je pencherai plutôt pour un ARP Odyssey, en tout cas çà fait plaisir d'entre un peu de travail sur un vrai synthétiseur.

Bien, la seconde partie du film commence par la présentation des protagonistes (mais à peu de chose près les mêmes que dans la première partie) :

avant que ne s'enchaîne une suite ininterrompue, voir interminable, de scènes hard au château.
Le film est donc sauvé par sa musique dans une certaine mesure et des lumières assez soignées ainsi son ambiance sylvestre sur la première moitié. Mais passé les 35 première minutes, la touches de lecture accélérée démange.

dimanche 1 mai 2016

Chattes Frémissantes (1981)


Ces Chattes frémissantes étaient trouvables en VHS sous le nom de Super Sex.

Il s'agit d'un film exceptionnel dans la collection Fil à Films car nous avions là un rare film de Baudricourt qui ne soit pas une compilation ou un mélange de différentes scène mais bien un long métrage continu qui donne le rôle principal à Dominique Aveline, vraiment à l'aise dans ce personnage de pauvre gars éjaculateur précoce.

Mais suite à une chute sur la tête, notre héros voit sa tension passer en valeur négative et surtout, il parvient à se téléporter près de toute femme qu'il perçoit en train de se masturber. C'est la naissance de Super Sexe !
Évidemment Baudricourt oblige, on n'échappe pas à quelques histoires salaces lues par ses actrices, marque de fabrique du réalisateur en plus des utilisations d'effets kaléidoscopiques :

Nous suivons donc ensuite les aventures du baiseur pas masqué au service de ces dames en détresse :



Concernant la réalisation et la qualité du hard, je n'en ai aucune preuve, mais je soupçonne qu'un montage soft ait été prévu, il y a d'ailleurs quelques incohérences de montage qui tendent à le prouver.
Par contre, nous tenons là un très bon porno français à l'esprit rigolard, manifestement réalisé avec beaucoup de plaisir et dans un esprit de bonne déconnade.
Pas d'extrait le concernant, mais, par exemple, on y retrouve Jack Gatteau interprétant un ministre déchu partant en roue libre dans une partouze finale qui fait plaisir à voir.
Un des meilleurs films de cette collection si vous mettez la main dessus.

samedi 23 avril 2016

Cécile aime çà (1981)


Parfait Vaudeville d'Henri Sala, l'intrigue de base est donné dès la première scène :

Seulement, l'histoire vient se compliquer assez vite :

Le hard est standard et le ryhtme est assez vif pour suivre tout le film sans trop s'ennuyer bien que les situations soient tout de même très convenues.
Un peut de jeu sur les profondeurs de champ mais dans ces cadres de maisons bourgeoises, les possibilités sont bien trop réduites.

samedi 19 mars 2016

Bourgeoises mais...perverses (1986)

Alors attention, il s'agit de la version soft de Jeunes Femelles soumises et...salopes diffusées parfois sur M6 le dimanche soir. Seulement il existe également en version hard en vidéo sous ce même nom alors faisons d'une pierre 2 coups et intéressons-nous à la version explicite.
Nous sommes en 1986, année où la BX est reine, la France toujours en retard célèbre le punk et le post-punk. Ici, les filles ont des coupes de cheveux (des perruques ?) très colorées tandis que le jeune homme qui convoite la fille de l'homme d'affaire arbore une improbable banane et un t-shirt Mickey.
C'est aussi le début des années Canal + et, le film ayant bénéficié de moyens plus conséquents que d'habitude, je me demande s'il y a d'ailleurs pas été diffusé sur cette chaîne en premier samedi du mois.
Et nous sommes aussi en plein dans les années Tapie et autres fumiers millionnaires qui font des affaires, voici d'ailleurs le deal qui fait le sujet principal du film :

En ces années, il y a aussi la crise qui va avec, et qui n'en finira jamais :

Seulement, d'après Bourgeoises mais...perverses, pour prétendre à entrer dans les familles hautement privilégiées, il faut surtout savoir se servir de sa queue :

Et respecter les consignes de belle-maman :

Le porno est standard, mais de qualité.

vendredi 5 février 2016

Les bonnes Suceuses (1979)

Voilàle genre de film où j'ai vraiment du mal à sélectionner des extraits sonores tant il est riche en matière et voyons tout de suite pourquoi.
De Michel Ricaud (réalisateur), je n'avais que la vision des films vidéos souvent vus sur Canal comme Attention fillettes, et j'avais vaguement vu quelques-une de ses saloperies antérieures. Mais là, nous avons un morceau de choix entre les oreilles.
Cela commence tout d'abord par une amusante séance tantrique :

Et puis débarque l'élément réjouissant qui va nous accompagner tout au long du métrage : la voix off, qui résume ici la situation de l'ensemble :

Mais au moment de la partouze centrale (oui, là il y a une partouze finale..et une centrale), ce n'est plus une voix off mâle qui nous accompagne mais une seconde, féminine cette fois :

Les bonnes Suceuses est traversé de scènes forcément plus corsées, réalisation de Ricaud dans ces années là oblige, parmi lesquelles on compte un fumage de cigare parfaitement décrit, au cas où le ne comprendrait pas ce qu'il se passe à l'écran :

La mise en place d'un tonneau de vin humain :

et tout cela se conclura de façon bien abrupte sur une auto-fellation.
Bref, peut être pas forcément un film à voir, mais son écoute est indispensable !

samedi 9 janvier 2016

Bêtes à jouir (1977)


Caroline a une sexualité particulière:elle est consciemment exhibée en train de se masturber devant les convives de son mec du moment. Il faut dire que ses premiers pas dans le domaine lui ont fait l'effet d'un choc :

Alors Bêtes à jouir continue de raconter l'histoire de Caroline en flash back, le long d'une réalisation cotonneuse autant que le rythme du film, pas bien violent.
Les rares lignes de texte  sont souvent énoncées en voix off, l'occasion d'ailleurs d'apprendre de vieilles expressions comme "attraper le marmot" :

Enfin nous noterons la musique de la première scène très proche de ce que faisait Vangelis à l'époque.