vendredi 30 octobre 2020

Les Enfilées (1979)


Surtout distribué sous le titre Les Soirées d'un Couple Voyeur, les Enfilées nous font suivre un couple très amoureux qui commence à déplorer la routine de leurs ébats sexuels. Alors pour mettre un peu de piment, ils décident de consulter les annonces de rencontre pour faire l'amour avec d'autre partenaire pour ensuite se raconter leurs aventures, quelques exemples :

Et çà marche. De là s'enchaînent les scènes variées à un très bon rythme. Du puceau à déniaiser en passant par la lesbienne (Brigitte Lahaie avec une perruque brune) qui changera vite d'avis sur le fait d'avoir à accueillir un homme. Monsieur aura même des réponses :



Le film est agréable à suivre de part la variété des situation et l'enthousiasme des acteurs. Jack Gatteau finit même étrangement travesti. on regrettera l'emploi de faux sperme dont le mélange et les projections ont été particulièrement ratés sur le tournage.

vendredi 16 octobre 2020

Enfilades Porno (1977)


La toute première minute minute d'Enfilade Porno dénonce une note d'intention des plus réjouissantes :

L'équipe semble vouloir prendre tous les travers du porno dénoncé par ses détracteurs pour s'assoir dessus et faire la fête dans une franche ambiance de déconnade.
Malheureusement, et même malgré la présence de Carmelo Petix qui y va de ses travestissements et de Jacques Gatteau qui a bien trop souvent la bouche occupée pour jouer la comédie, on s'ennuie ferme devant cet assemblage de grosses scènes mise bout à bout à commencer par la partouze introductive.

Malgré la musique et le doublage en complète roue libre, tout cela est trop linéaire et suscite l'ennui plus que le désir de rejoindre les acteurs dans la volonté de rebellion par le cul :


vendredi 2 octobre 2020

L'Enfer sur la Plage (1965)


Continuons de nous perdre dans l'enfer de la filmographie de José Benazeraf avec cette vague histoire d'espionnage sans intérêt.

Il y a le jeune espion dont la mousmée de la barbouze vieillissante tombe amoureuse. Il y a la jeunette potentiellement dangereuse qui met le grappin sur le quadra. Et tout cela se déroule dans les criques, sur un bateau, au bord de l'eau. Mais c'est, long, c'est lent...très lent.

Benazeraf fait une fois de plus preuve ou bien de manque de moyens ou de désinvolture technique, jusque dans la bande son du film, par exemple ici, il s'agit d'un affrontement à coup de pistolets munis de silencieux : 
 

Et tout le reste est à l'avenant.

Il y a bien un retournement de situation étonnant à la fin, mais cela ne vaut pas le coup de se manger le film en entier.

Peu de matériau sonore à vous proposer sur ce film, donc, si ce n'est le générique chanté par Sylvie Vartan :