Un film vaguement fantastique vaguement érotique au romantisme morbide tout en flashback.
Un couple pris par l'orage et réfugié dans une demeure bourgeoise commence à lire l'histoire d'un vieux châtelain gâteux et vicelard hébergeant sa fille et de la cours très restreinte de servants qui complote autour de lui pour savoir où il aurait planqué son magot.
L'ambiance est à la série rose disposant d'une patine fort cinématographique...ou plutôt à la série rouge d'ailleurs, tant le directeur photo abuse de filtres pour un résultat parfois intéressant.
Le rythme est lent, il y a quelques saillies qui maintiennent l'éveil notamment dans la description d'une vie de château ennuyeuse rompue par le passage à table qui a des airs de cuisine des mousquetaires :
Puis arrive l'inconnu qui va bouleverser le jeu dans la mesure où l'héritière qui se mangeait le jardinier jusqu'à présent jette son dévolu sur le nouveau venu, rebattant les cartes des intrigues.
La solution au mystère est dans la chanson :
Michel Blanc compte parmi les figurants mais il faut s'accrocher pour le capter.
Les filles de Maldemort nécessite quand même d'être bien réveillé, bien disposé avant de se laisser traverser.
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