mercredi 30 novembre 2011

Les Avaleuses (1974)


Etrange qu'il ait fallu que je m'y reprenne à 4 fois pour voir la version "intégrale non censurée" allemande de 104 minutes pour cause de somnolence alors que la version "simple" autrefois diffusée sur CinéFX sous le titre "La Comtesse Noire" était passée comme une lettre à la poste à l'époque. Et d'ailleurs visionnée avec un certain intérêt.
Sûrement la barrière de la langue. Toujours est-il que cette version longue m'a fait me poser la question suivante :
où se trouve la limite, qu'est-ce qui distingue la notion d'insert hard (parfois assez bien fignolé comme cela a pu être fait dans certains vieux hard français) et celle de caviardage, ou le changement de plan Film original / plan rajouté fait basculer le spectateur dans un autre film, une autre ambiance sonore et visuelle ? Par exemple ici, où le changement de plan est fait à la hache clairement émoussée :

Quoi qu'il en soit, je suis quasiment formel : Lina Romay a aussi assuré les scènes explicites (fellation/cunilingus) en plus de sa prestation de première rôle tenu magistralement.

mercredi 23 novembre 2011

L'Aubergine est bien farcie (1981)


Derrière ce titre qui annonce tout de suite la couleur au niveau des profession qui seront représentés dans ce film, on retrouve Michel Baudricourt à la réalisation qui nous donne, lors de la première scène, une petite leçon de vocabulaire par radio interposée.



Malheureusement, ce réalisateur a souvent eu l'habitude d'avoir une approche littéraire des dialogue qui fait que certaines scènes de dialogues sont injouables quand bien même les actrices seraient sorties d'une bonne école de comédie :


Pour le reste, on est dans du porno parisien de l'époque avec un casting sans surprise (Aveline, Allan - qui interprète un odieux connard -, Gatteau, Cathy Dupré, Mika) et, néanmoins, quelques bonnes sorties.

mercredi 9 novembre 2011

Attention les yeux (1975)



Un casting épatant anime une excellente comédie sur le thème de la confection d'un film porno par une boîte de production peu scrupuleuse en plein âge d'or du genre.
L'ambiance du film est vraiment à la fête, on ne sens pas vraiment l'intention un peu crapuleuse de Gérard Pirès s'il y en avait une.
Je pensais que l'on pourrait sous-titrer le film "les sous-doués font du porno", mais le niveau est bien au-dessus de çà.
André Pousse joue le décideur :




Et le réalisateur interprété par Claude Brasseur, bien de la baise, improvise avec les moyens du bords et de l'équipe en place :


On se retrouve immergé dans un gros plateau où règne le système D (comme chez Mocky ou Eurociné...mais là rien de fictif) et la déconnade de très bon aloi. Merci aux acteurs !
Le film apparait dans la Biographie de Richard Allan 8000 femmes, mémoires d'un Casanova du cinéma, mais je ne le retrouve ni dans le Bier, ni à l'écran. Je n'ai peut-être pas assez bien regardé.