jeudi 25 mai 2017

Le Dernier Tango à Paris (1972)


Je suis pourtant né en 1976, mais le Dernier Tango à Paris de Bertolucci au début des années 80 faisait toujours figure de film scandale 10 ans plus tard, avec la Grande Bouffe. Il avait d'ailleurs bénéficié d'une diffusion sur l'une des 3chaînes de télé de l'époque assorti du carré blanc.
Il oscille entre le film érotique très sombre où le personnage incarné par Marlon Brando traîne son mal-être et le film d'auteur sur le tard bien tarte, au point que c'en est embarassant :


Paul a perdu sa femme, elle tenait un hôtel, elle s'est suicidée d'une manière pas bien propre sans laisser d'explication :

Il rencontre une jeune fille lors de la visite d'un appartement et c'est le coup de foudre charnel. Ils décident de ne se voir que dans l'appartement visité, uniquement pour des moment de relation sexuelle et aussi pour parler de cul :

Mais ce ne sera pas le seul sujet traité par le film, Bertolucci tape aussi sur les monsieurs madame tout le monde, futurs adhérents du club des petites vieilles qui ont peur des arabes, électeurs du Front National, et des futurs pères de famille propres sur eux, cible du marketing qui s'abattra sur eux de la manière la plus sauvage qui soit 20 à 30 ans plus tard.


Çà va peut-être paraître sacrilège, mais le film a mal vieillit, et on peut rêver d'un remake (oui oui) plus explicite, qui impliquerait des acteurs aux moins aussi bon que Marlon Brando et Maria Schneider (et consentant cette fois, la scène de la sodomie au beurre ayant été tournée dans des conditions apparemment crapuleuses), se débarrasserait de la partie avec le petit-ami de l'héroïne mais qui garderait la même patine visuelle, orange-marron bien sale.

vendredi 5 mai 2017

Dépucelages (1978)

Excellent film porno de la fin des années 70 ou l'on regrette que la prise de son n'ai pas été faite en direct sur le plateau car je suis sûr que les acteurs (notamment Alban Ceray et Richard Allan) auraient assuré le jeu avec plus de naturel que la post-synchro. Ici, Alban joue donc un directeur d'hôtel qui ne prend en pension que des couples de jeunes mariés, pour mieux les espionner avant de les mélanger entre eux et avec l'aide de son personnel :



Jeux de miroir, voyeurisme :


L'Hotel des fantasmes donnes des plans très travaillés, notamment lors de la surveillance en dessus permettant de voir l'action se déroulant dans 3 chambres contigues.
C'est agile au point que le pornophile averti constatera que Patrick Aubin brouille même les cartes au niveau de ses acteurs, Lillian Lemieuvre (Mme Allan à la ville) se présentant à l'hôtel comme la femme du personnage joué par Dominique Aveline, et qu'elle finira dans les bras de l'homme de l'autre couple, Richard Allan/Lemieuvre.