mercredi 18 décembre 2013

Clinique pour Soins très spéciaux (1980)

John Love/Alain Payet investi un hôpital pour une comédie porno assez lourde avec des membres de sa clique habituelle dont Désiré Bastareaud et un Cyril Val limite inquiétant avec sa barbe et son crâne rasé, interprétant un infirmier obsédé par la perspective de faire un lavement à tout ce qui passe à portée de main.
En maître de cérémonie de cet hôpital en délire, on retrouve Un Jean Rollin moustachu qui semble plutôt à son aise devant tout ce beau monde à poil.
Le hard passe au second plan, bien qu'abondant et présentant des pratiques moins conventionnelles, en tous cas hors des réalisations de John Love...mais la comédie basée sur les situations improbables et les mimiques outrancières ne font jamais mouche.
La scène finale de partouze montre cette déconnexion des genres auquel le film est rattaché : porno, mais les acteurs ne mettent pas vraiment le paquet pour prendre leur pied, comédie, mais la lourdeur et la dangerosité des gags (sans déconner, la tarte à la crème au bord d'une piscine, çà glisse !) désamorcent l'intention.
Et puisqu'il s'agit presque d'une histoire sans parole, voici la chanson ouvrant le film :

lundi 16 décembre 2013

Les Chatouilleuses (1974)


Connu également sous le titre "Les Nonnes en Folie", Jesus Franco torche là une comédie érotique pâteuse de sa réalisation à son humour indigeste. Le film se déroulant lors de la révolution mexicaine donne l'impression de feuilleter un exemplaire de la série BD Joyeuse Story de chez Elvifrance où les scénaristes se seraient mis en grève.
Un convoi de putes va trouver refuge dans un couvent, déguisées en nonnes, elles vont faire en sorte de libérer le héros de la Révolution de la pendaison que lui réserve le gouvernement en place.
On y voit évidemment Lina Romay faire du trampoline sur quelques bides et partir à l'assaut sous le masque de Q, la copine de Z comme. Zorro, et comme la classification de ce truc.







N'ayant pas envie d'activer de profil public blogger/ggogle + machin, je répond directement dans cet article :
je n'ai pas le film en français, mais je sais qu'on l'a vu passer dans une version de très mauvaise qualité sur la mule et qu'il a fallu s'armer de beaucoup de patience pour arriver au bout.
Essayez ce lien à tout hasard.
<a href="ed2k://|file|Franco,%20Jesus%20-%201975%20-%20Les%20Nonnes%20en%20Folie%20aka%20Les%20Chatouilleuses.avi|387456880|AB499C6C695F5B47372775457F4FC87A|/">Franco, Jesus - 1975 - Les Nonnes en Folie aka Les Chatouilleuses.avi</a>

samedi 7 décembre 2013

Les clientes (1983)

Réalisé en plein Boom de la vidéo, les Clientes est une production Alpha France au casting international. Cela fait vraiment bizarre d'ailleurs de voir Joey Silvera côtoyer Richard Allan.
2 Américains se retrouvent sans le sous à Paris. Il vont donc devoir se mettre à travailler, et notamment, donner de leur personne dans l'arrière boutique d'un magasin d'antiquité, à l'issue de leur entretien d’embauche, il sera question d'ailleurs de slips pendant un bon bout de temps :


Le film se déroule comme un film à sketches et donne parfois dans la légèreté bien euphorisante. Du manque de finesse dans le doublage :

au libertinage bourgeois de bon aloi :

au grand n'importe-quoi comme lorsqu'un homme mal doublé au fort accent belge tente une expression typiquement marseillaise :

Les Clientes est un film généreux à la très belle photo qui se conclu sur un gang bang super sordide dans la cave d'un sex-shop en cours d'aménagement.
Marilyn Jess de la partie se retrouve une fois de plus filmée à moto...il serait très intéressant de compter le nombre de films où nous pouvons la voir piloter ces engins car il me semble que cela a été très fréquent tout au long de sa filmographie.

mercredi 27 novembre 2013

Classe de Neige (1985)


Nous voilà donc avec un porno homo hivernal tourné par...Jean-Daniel Cadinot ! Bravo.
Entre 2 séries de chutes pas drôles dans la neige et des scènes hards assez rapides, voici des bruitages à la bouche :

De la conviction dans les doublages :

Et une tentative d'analyse sociale :

"Pas d'enfant, pas de tragédie"...le Bier imagine le lien avec la présence de préservatifs dans l'une des dernières scènes. Je pencherais plutôt sur l'avantage à pratiquer une sexualité ne risquant pas de déclencher les grossesses indésirées.

jeudi 21 novembre 2013

Ciné-Claque ou une anthologie du Cinéma clandestin français (1976)

Plus qu'un film à sketchs, une petite rétrospective de film tournés clandestinement tout au long du siècle dernier.
La compilation est légèrement commentée, et d'ailleurs, l'introduction reprend la citation fétiche que Francis Mischkind, patron d'Alpha France à l'époque, ne peut s'empêcher de ressortir dès qu'on lui demande de parler en public ou devant une caméra ("Les adultes ont besoins de littérature érotique - ou de de cinéma pornographique - tout comme les enfants ont besoin des contes de fée") :

Forcément l'ensemble vaut surtout pour sa valeur documentaire. Il est vrai que l'image est parfois ardue à visionner :

Et si l'on fini par conclure que l'on n'a rien inventé, il est intéressant de voir que dès les premiers essais, en tout cas au moins sur cette sélection, une échelle de plan est mise en place pour élaborer un montage au service du pornophile puisque les gros plans alternés sont déjà de mise, l'objectif étant de mettre le spectateur au plus près de l'action, de lui montrer la vérité de ce qu'il se passe devant la caméra.
Et c'est assez étonnant car si l'on ne regrette pas l'absence de dialogue ou de bande son (la majorité des séquences sont illustrées avec de la musique synthétique ou jazzy), je me suis parfois dit qu'il aurait plutôt fallu l'odeur qui va avec ce film.
Le commentaire est quelque-fois parsemé d'énigmes "qui est-ce ?" :

De plus, il est regrettable de ne pas avoir eu quelques scènes bi-sexuelles ou carrément homo impliquant 2 hommes car c'était parait-il quelque-chose de parfaitement accepté et attendu par le public de ce genre de productions sur la première moitié du XXéme siècle.
Enfin, le dernier segment  trahi dès le départ sa date de par la plaque minéralogique de la voiture qui y apparait, il date plus sûrement de l'année de sortie de Ciné-Claque sur les écrans que de la fin des années 60.

mardi 12 novembre 2013

Christina, Princesse de l'Erotisme (1971)

Autrement appelé "Une Vierge chez les Morts-Vivants" et encore bien d'autres titres, Christina, Princesse de l'Erotisme est une réalisation de Jesus Franco (sans Lina Romay) complétée par quelques plans tournés par Jean Rollin, d'une terrible lenteur. Le spectateur doit s'armer de courage pour arriver au bout du montage à durée variable suivant le titre.
Christina revient dans la demeure de ses ancêtres pour hériter. Mais la maison est encore peuplée de membre de la famille et du personnel domestique. Les complots se manigancent autour de la propriété :

Mais le nouvel entourage parait avoir un comportement bien irréel.
Suivant les montages, donc, l'érotisme est plus ou moins prononcé, l'ambiance est lourde et étrange. Voir par exemple la scène de lecture du testament qui tient du grotesque : Franco en valet muet, s'endort et ronfle pendant la lecture...
Par contre, la très lente sortie de terre des zombies donne lieu à une séquence absolument sublime, au filtre bleu et à la musique froide et quasiment industrielle.

jeudi 7 novembre 2013

Choses secrètes (2002)

Un film érotique de Jean-Claude Brisseau du début des années 2000. Deux jeunes filles qui travaillaient dans un bar à strip-tease (Nathalie, danseuse, Sandrine, serveuse) :

Elles font réellement connaissance lorsqu'elles se font lourder de la boîte. Comme il est difficile de trouver du travail en cette époque, elles décident de prendre le taureau par les cornes, avec une règle cependant : ne jamais tomber amoureuse :

Et effectivement, les hommes vont en voir dans la compagnie dans laquelle elles vont se faire embaucher.
D'ailleurs, un bon tiers du film arrive à rendre à merveille l'enfer des bureaux, des rapports au bureau avec chacun sa place, chacun son rôle de chasseur, de proie, et finalement, sa place de con, puisque l'un des plus hauts responsables, un cinquantenaire pourtant sans problème à la base, se fait chopper pas le fils du patron qui aimerait bien accélérer la succession :

Et là, les filles vont tomber sur un os. C'est d'ailleurs à partir du moment où le personnage du fils prend la main que le film décroche un peu avec ses dialogues un peu trop grandiloquents pour ne pas sombrer dans le ridicule.
Et c'est dommage parce-que l'interprétation de pas mal d'autres personnages est valable. par exemple, Coralie Revel a vraiment le feu dans le rôle de Nathalie. Bon, l'héroïne en revanche, jouée par Sabrina Seyvecou est parfaitement horripilante.
Jean-Claude Brisseau soigne sa mise en scène, fait attention à la photo. On voit parfois la mort physiquement incarnée faire une apparition au détour d'une scène. A l'image, et même jusqu'à la scène du mariage qui vire en partouze mondaine, le résultat n'est vraiment pas pire qu'Eyes Wide Shut...

jeudi 24 octobre 2013

Les Chiennes (1972)

Les Chiennes est un érotique un peu frileux joué et réalisé par Michel Lemoine. L'ensemble a un ton de bizarrerie entre un jeu parfois un peu théâtralisé et une photo laiteuse par moment, mais heureusement loin du "flou hamiltonnien". Le héros, aventurier de retour en France, vient honorer un contrat particulier : faire office d'amant exclusif au service d'une châtelaine pour quelques mois.
Libertinage de bon aloi et philosophie pseudo libertaire seront au programme pas suffisamment vif pour maintenir en éveil.
Heureusement, 2 personnages viennent contrebalancer l'ambiance, tout d'abord Pierre, l'ancien homme à tout faire de la patronne, transformé en étrange valet/esclave rustre et défiguré. Et une fille des champs rencontré au fil des balades sur le domaine qui se présentera tout d'abord en fille de chant :


Avant de passer pour une fille d'échange :

L'issue du contrat donnera lieu à un règlement de compte intérieur avant une conclusion en point d'interrogation :

mardi 15 octobre 2013

Les Chevaliers de la Croupe (1975)

Aussi appelé les Chevaliers de l'Amour. Il s'agit d'une comédie polissonne du milieu des années 70 où l'on voit une famille bourgeoise productrice de film tenter de se lancer dans le cinéma érotique pour relancer l'affaire. Mais attention pas n'importe quel cinéma érotique, Jacques (Jacques Ardouin, qui ressemble quand-même vachement à Bernard Blier à son jeune âge) a une haute idée de la question :

On est quand même très loin d'Attention les Yeux!. Les gags sont au ras des pâquerettes, les moyens sont minimaux. Et si Les Chevaliers de la Croupe voulait être plus chaud, en dehors de sa version avec inserts hard, le métrage se réduit à une heure plus ou moins cohérentes.
Reste un semblant de critique sociale qui peut faire un peu mouche :


Le film se conclut par un numéro de chant dans un bouge de Pigalle totalement navrant dont je vous épargne la musique, sauf demande explicite de votre part, chers lecteurs/auditeurs.

vendredi 11 octobre 2013

Les Amours de Minuit (1930)

Celui-ci est passé l'année dernière au Cinéma de Minuit. Merci le Service Public. En bon drame des années 30, nous suivons une chanteuse de cabaret qui tombe amoureuse de la prochaine victime de son mec malfaiteur, qui d'ailleurs vient de s'échapper de prison et envisage de s'enfuir avec le fric qu'il pourrait dérober au p'tit jeune :

Manque de pot pour Georgette, le pigeon est également un voleur débutant qui travaille dans une banque à Blois et qui envisageait également de passer au-delà de l'atlantique.
Le film distille une certaine tension au détour de quelques scènes, notamment celle du début dans le train puis dans les coulisses du cabaret. C'est aussi l'occasion pour le public de l'époque d'assister à l'écran à quelques numéros de revues. Et pour la peine, voici la chanson titre :

mercredi 9 octobre 2013

Le Chemin de Rio (1936)


Moreno le rabatteur de ces dames, voit sa favorite disparaître au tout début de sa carrière de prostituée dans un club de Rio.
Mais cela ne fait ni chaud ni froid à Blanco, le patron local du trafic :


Sauf que le vieux Blanco a une fille, et avec sa famille, le vieux est plutôt rigide et protecteur. Moreno va mettre en œuvre la traite de la petite pendant qu'un couple de journaliste enquête et remonte la filière entre l'Espagne et Rio.
Le film verse plus dans la gentille comédie que dans la véritable étude du système, une grande partie du métrage étant consacré à l'amourette qui se tisse entre les 2 journalistes.
Une scène de douche collective au tableau, et beaucoup de dialogues légers :


lundi 30 septembre 2013

Chaudes Adolescentes (1980)


Je ne sais pas quel status a Chaudes Adolescentes dans l'histoire du porno mais il mérite sans aucun doute celui de classique qui marque l'entrée dans une nouvelle décennie : celle des années 80. Pétulant de par la présence de Marilyn Jess et un Alban Ceray parfait en père en proie au jeu de sa fille jalouse de sa future belle-mère, le film vaut aussi pour sa photo parfois vive, couleur clip, et pas mal d'idées de mise en scène en dehors des scènes hard.
On retiendra par exemple l'utilisation régulière de la vue subjective, et le filtre émulant le regard à travers les lunettes fumées d'Elisa, ainsi que des ambiances de polar/thriller qui laissent à penser que Gérard Kikoïne aurait même pu faire un réalisateur de gialli honnête.
Si le spectateur est fixé d'entrée sur l'humeur de la jeune Elisa:


l'intrigue est montée pour que son père soit en proie au doute jusqu'après le mot "fin" : était-ce sa fille déguisée à ses genoux lors de cette dangereuse soirée ?
Côté son, on multiplie les couches, et parfois la musique lorgne énormément sur Vangelis notamment lors d'une déstabilisante scène de baignade/accouplement nocturne:

mercredi 25 septembre 2013

Chaude et perverse Emilia (1977)


Chaude et Perverse Emilia nous fait revivre la jalousie éprouvée par Flore, amoureuse d'Emilia à laquelle elle dédie une lettre écrite à la plume. Les passages de cette lettre en voix off sont navrants de culcul-la-pralinerie:


Alors il nous reste le porno. Malheureusement, arrivé au bout de ce film est une épreuve tant les scènes sont ennuyeuses et ce, malgré le soin apportés aux éclairages et à la tentative d'instaurer une ambiance un peu feutrée un peu chaude.
Finalement, Chaude et Perverse Emilia ne vaut que pour l'apparition de Brigitte Lahaie dans sa première année de tournages hard (aux cheveux foncés, à cette époque) et la présence du couple Allan.
La fin du film flippante finit de ruiner le peu de bonne humeur que le pornophile aurait souhaiter trouver dans cette heure vingt-cinq.

vendredi 20 septembre 2013

Chaude et humide Natacha (1981)

Et une cassette Fil à Film de plus.Claude Piérac que l'on voit danser au début de chacune des VHS de la collection est la principale, presque l'unique, actrice de ce montage. Oui parce qu'on ne va pas appeler çà un film à proprement parler.
Et donc, suivant la méthode habituelle Caputo/Beaudricourt, une voix off lit un texte érotique de seconde zone pendant que les séquences s'enchaînent, et çà commence dès le départ : magnéto, et on évite d'accrocher sur les mots quand on lit, ma cocotte :


Pour lier les séquences, le texte lu à la première personne nous raconte Mona (Claude Piérac, donc) hôtesse de l'air dont le cœur et le reste balance entre 2 hommes : Paul le rigolo et Bertrand le méthodique :

Les scènes (les extraits ?) s'enchaînent sur fond de commentaires erotico-philosophique. Ici par exemple, on nous rappelle par 2 fois ce terrible constat sur le rapport amoureux :

Heureusement, elle a bien jouit.
Se pose ensuite la question de savoir si cette scène est dans son environnement original. Est-ce que la moindre scène de tous ces montages "Caputo" est d'ailleurs dans un film originel ?

mardi 17 septembre 2013

Chattes en Chaleur (1978)


Chattes en Chaleur est presque du domaine du fantastique. Simplement organisé (quasi unité de lieu, peu de personnages), il s'agit juste dans ce film d'illustrer des prétendues coutumes orientales (avec une distribution féminine hors sujet) où l'homme est un pacha dont la femme est à l'entière disposition.
Un exemple de deal au cœur de l'histoire :

Et le rappel de bonnes manières bien plus agréables que chez Nadine de Rotschild :

L'image est belle, les scènes ne sont pas trop mal filmées. Un bon moment de porno intimiste un peu fantaisiste, mais pas inoubliable.

samedi 7 septembre 2013

La Chatte sur un Doigt brûlant (1974)


La seule version visible en VHS de La Chatte sur un Doigt brûlant n'a malheureusement plus aucun rapport avec le film original.
Quelques scène initiales essaient sans succès de faire la transition entre les extraits pornographiques qui semblent avoir été choisis au hasard par Jean-François Davy pour exploiter le titre, et c'est bien dommage parce que cette comédie avait l'air de mettre le paquet pour ce qui est de taper sur les curés et les notables de province.
En plus, même sans être hard, la sauterie campagnarde dont quelques plans sont montrés à la fin du film avait l'air bien émoustillante, en tout cas respirait bien plus la fraîcheur que cette compilation de scènes sans intérêt pour les habitués du genre.

mercredi 28 août 2013

Charmants Cousins (1983)


Porno homo réalisé par l'inusable Jean-Daniel Cadinot. Là, çà se passe en famille et, pour la majorité du temps dans la ferme des cousins, justement.
Mais auparavant, une petite scène dans les chiottes d'un bar parisien est illustrée par une chanson vantant les mérites de la planche à voile..oui oui. Si quelqu'un a des informations sur qui se cache derrière ce nom, cela m'intéresse :


Retour à nos réunion de famille donc, où; lors des partie de strip-poker, on se donne des gages requérant une certaine souplesse :

lundi 26 août 2013

Charlotte, mouille sa Culotte...! (1980)


Une bonne comédie porno typique de Francis Leroi. Çà se passe en famille, la jeunette essaye d'embrouiller ses parents déjà pas bien irréprochables. Pour cela, elle se fait aider de sa copine Poupée (Cathy Stewart) et son "mec" auquel elle attend de s'offrir pour la première fois.
Bon, le mec en question, déguisé en motard est en fait Marilyn Jess et le déguisement ne tient pas une seconde. Marilyn Jess qui joue d'ailleurs ici un autre rôle : celui de la sœur jumelle de "Julien" le motard, brune et dominatrice.
A noter aussi au casting, la mère interprétée par une certaine Bernadette Suceladeçou...çà ne s'invente pas.
Le DVD de Blue One est peut-être légèrement coupé, mais sa facture technique est parfaite.

mardi 20 août 2013

Change pas de Main (1975)



A cheval entre le porno et le polar série noire, Change pas de Main est un film essentiel. Tout d'abord plus préoccupé par le déroulement de son intrigue dans le milieu de la nuit, des affaires politiques et des vieilles badernes que par montrer du cul, il représente sans doute, 30 ans plus tard, ce que pourrait être le cinéma porno, parfaitement intégré au traditionnel.
Alors certes, le ton est très littéraire, mais l'ambiance prend, les coulisses des petits cabarets croisent celles du pouvoir. Et il y a cette représentation d'un certain monde de la nuit.
Du cabaret, on a bien sûr droit à la petite chansonnette interprétée par Mona Mour (Mona Heftre qui travaillera un temps avec Jérôme Savary) :


La distribution est épatante, composée de gueules que ne renierai pas Mocky, on y croise par exemple un Jack Gateau qui nous fait une belle cascade en tombant à poil et drogué, d'un tabouret de bistrot. On retiendra surtout Jean-Christophe Bouvet en inquiétant rejeton travesti et nécrophile. L'un de ses premiers rôle (son premier rôle ?).
Encore quelques extraits sonores pour dépeindre les vices de ces gens de la haute imaginés par Paul Vecchiali :

jeudi 15 août 2013

Chambres d'amis très "particulières" (1982)


Voilà un film d'Alpha France certes classique mais très bien fait.
Un couple hérite de la maison d'une riche tante qui avait fait aménager l'avait aménager pour que chacun puisse mater dans la chambre l'autre. L'essentiel tourne donc autour du voyeurisme, Cathy Ménard joue la soubrette et le couple l'Yle les héritiers.
Ils tombent sur les écrits de l’ancêtre, ce qui donne lieu à quelques scènes en costumes :


Costumes que l'on retrouvera pour la traditionnelle partouze finale, la crémaillère étant l'occasion d'une soirée déguisée et d'un peu d'histoire :

mercredi 7 août 2013

Chaleurs (1987)


Porno homo exotique de Jean-Daniel Cadinot qui ne vole pas bien haut. Le film commence au Sahara, dans les casbahs puis se termine en Allemagne chez les bourgeois.
Les scènes hard sont nombreuses, entrecoupées de plans "et pendant ce temps là à quelques kilomètres d'ici", elles donne l'impression d'être rapides mais restent pénibles. Les doublages sont lamentables :

dimanche 4 août 2013

Chacun sa Nuit (2006)


Un drame d'adolescent réalisation par Pascal Arnold, Jean-Marc Barr et sa prétention habituelle.
Techniquement, le film s'appuie plus ou moins sur le système DOGMA, mais là n'est pas le sujet.
On la seule fille d'un groupe d'ados enquêter sur la mort de son frère avec qui elle était très intimement liée.
Malgré la volonté de naturel, l’héroïne ne peut pas s'empêcher d'en faire des caisses et nous n'échappons pas au classiques groupe de rock qui joue ses chansons minables pour avoir sur succès dans les salles des fêtes et une reprise de Brassens en direct avec guitare sèche...au secours !
Et le tout nous fait retracer de parcours de Pierre, le défunt frère qui n'était pas avare de son corps, sa seule arme...payante.




lundi 29 juillet 2013

Cette malicieuse Martine (1979)


Casting de premier choix pour ces "Secretaires sans culottes" en vidéo, film à la photo très propre. On change un peu des habituelles partouzes entre bourgeois que l'on a pu voir à longueur de bande chez Alpha Vidéo. Mais il est vrai que le montage commence à se faire plus moderne, et que l'on se sent moins impliqué dans l'action.
La musique n'est pas de Gorgio Moroder (elle est signée Gary Sandeur, c'est à dire Philippe Bréjean) :


lundi 22 juillet 2013

Cet Obscur Objet du Désir (1977)


Un dernier Buñuel assez moyen où Conchita jouée alternativement par Carole Bouquet et Angela Molina se fait récupérer puis en fait voir de toute les couleur à un quinquagénaire bourgeois qui aurait pu être interprété par Michel Piccoli...malheureusement, on a que la voix de l'homme. Le triste bonhomme est incarné par un Fernando Rey un peu fade.


dimanche 28 avril 2013

Ces Femmes qui ne pensent qu'à çà (1977)


Aussi appelé "Déviations Inavouables" en vidéo, donc. Il s'agit là d'un bien triste film bricolé enchaînant des loops américaines avec John Holmes entrecoupées de scènes de "comédies" jouées par 2 couples, dont les Allan, dans une salle de montage.
Pas d'un grand intérêt, on retiendra les petites tirades sur comment ces dames espèrent une vie libre et épanouie au contraire de la médiocrité du quotidien "des autres".


mercredi 10 avril 2013

Cérémonie d'Amour (1987)



Je suis vraiment très friand des films de Walerian Borowczyk et de la façon théâtralisée dont il aborde l'érotisme. Mais, là, c'est trop. Trop mou, trop dicté, trop intello ou prétentieux. On s'ennuie ferme devant cette cérémonie d'amour bidon ou les textes des acteurs sont mal lus. L'essentiel reposant sur un beau gosse styliste des années 80 qui tombe dans les griffes d'une brune à moitié actrice...non ...COMEDIENNE, à moitié pute.
On ne gardera que cette petite pique contre le curés et les militaires, pour le reste, il vaut mieux oublier cette désolante fin de carrière.