vendredi 22 janvier 2021

Entremetteuses acculées Q K C (1987)



Peut-être pas un chef d’œuvre du genre mais une aubaine pour Erotruculence tant il a été dur de se restreindre sur la sélection des extraits audio pour illustrer ce film.

Un cabinet de medium particulier cache les activités péripatéticiennes de 2 copines, l'une d'elle se présente comme une voyante lisant dans les traces de sperme, l'attribution du menu des plaisir aux clients ressemble plus à une partie de jeu de rôle ou à un épisode de Fort Boyard qu'à une virée au bordel :

Oui, vous aurez remarqué que l'actrice principale zozote et ce sera l'occasion d'un passage dialogué périlleux lorsqu'il s'agira d'aborder le sexe oral dont son amoureuse est friande : 

Dans la petite entreprise de ces dames, la sodomie est une pratique fort demandée et, par conséquent âprement négociée : 

Parmi les clients, nous retrouvons Rocco Siffredi encore bien jeune qui explose les canons physiques masculins des film pornographiques d'alors :

Côté technique, l'image est parfois brulée, surexposée, et l'on voit que certaines scènes sont des chutes d'autres films de Pierre Unia, mais tout cela n’entache pas le plaisir du bon moment passé devant ce qui se termine en drame, les 2 clients les plus assidus décidant d'abuser de l'amie de la voyante sous ses yeux : 

vendredi 8 janvier 2021

Entrecuisses en Chaleur (1983)


Le fond du panier du porno français de l'époque, alors que la vidéo débarquait chez les particuliers et que Canal + allait naître peu de temps après.
Entrecuisses en Chaleur est censé relater une vague histoire de princesse qui se fait charmer puis voler par un Arsène Lapin incarné par un jeune Christopher Clark qui, même masqué, est reconnaissable à sa bite tordue. Mais au lieu d'avalanche de coups tordus au sein d'un palace, nous avons droit à de tristes parties de jambes en l'air dans un hôtel miteux où l'on s'échange les tuyaux dans un couloir étroit :

Les doubleurs ont beau faire un peu de roue libre pour relever le tout, les scènes de sexe ne sont que succession de gros plans sans aucune inspiration.

Difficile de s'astiquer la nouille devant un truc pareil.

vendredi 1 janvier 2021

Entrecuisses (1977)



Classique parmi les classiques, Entrecuisses est un film agréable à regarder mais déconcertant sur son déroulement.

Déjà le générique dessiné aura marqué les pornophiles à travers les générations, je pense, mais pour commencer, çà chauffe entre Patricia et Hubert : 

Alors que le maître de maison semble vouloir définitivement quitter la demeure et sa femme, les copains de Patricia débarquent et se lancent dans une partie de cache-cache sexuel. Les scènes de sexe s'enchaînent alors et il est intéressant de noter que leur rythme et la situation tendrait presque à se rapprocher du slasher dans sa structure bien que ce genre horrifique n'ait vu le jour que l'année suivant la sortie d'Entrecuisses : 

Remplacez le "Si on baisait" par "si on allait se baigner" et vous y êtes.

Mais au milieu de la partie, nous voyons Hubert revenir sur le lieu des ébats et participer à une partie à 3 sans broncher. C'est à partir de là que le spectateur risque bien de se perdre s'il ne regarde pas le film jusqu'au bout car, il y a un retournement de situation de dernière minute qui explique tout.

Entrecuisses fait se croiser l’insouciance petit-bourgeoise de l'époque incarnée par le couple et anticipe l'archétype proto-bobo à travers les amis de Patricia, non sans égratigner le profit fait sur le système en place : 

 

Si vous lisez ce blog, vous l'avez sûrement déjà vu, de toute façon.