mardi 31 janvier 2012

L'amour (1968)


Quel film pénible que l'Amour de Richard Balducci.
L'histoire est d'une ennuyeuse banalité :
on s'aime, on se marie, on a un enfant, des problèmes, je m'en vais, tu me manques, je reviens, tout va bien.
 Il faut se supporter plus de 3/4 d'heure de mièvreries de ce type :




Et, en toute logique, le masque tombe dès l'accouchement :


Et l'ensemble est tellement prude...
Mais le plus horrible, c'est qu'au générique de fin, on pense que la torture est terminée, et là, c'est le coup de grâce, Charles Aznavour !

jeudi 26 janvier 2012

Baisers Exotiques (1981)



Voici un film érotique bien charcuté dont on ne verra sûrement jamais la version hard.
Une narration en voix off peu convaincante mais une occasion de voir une Brigitte Lahaie superbe.
Baisers Exotiques passe de temps en temps sur les chaînes de la TNT, surveillez vos programmes.

mercredi 11 janvier 2012

Baise-moi partout (1978)


C'est un film de Bénazéraf, donc çà commence comme çà :



Puis Cathy Stewart, éblouissante une fois de plus dans ce film tente de s'éduquer un peu :



Et le tout se termine en simulacre de procès entre les classes représentées qui occupent cette maison bourgeoise...avant de procéder à la partouze de rigueur.
La réalisation est très étrange, comme souvent chez ce réalisateur, la lumière est épouvantable. Ici, reste à savoir cela est volontaire ou du fait d'un tournage dans l'urgence, le micro entre parfois dans le cadre, et on entend José Bénazéraf diriger ses comédiens. Exemple :



Mais ces particularités (maniérisme ?) n'en font pas moins un film très intéressant à voir et assez frais, finalement. Notamment lors de la scène entre la petite Dominique (Cathy Stewart, la soubrette, donc) et son bûcheron de mec où l'on négocie les prochaines vacances tout en se montant sur la table de cuisine.

jeudi 5 janvier 2012

Baise-moi (2000)


Avoir vu ce film peu après sa "sortie" alors que l'on lit la presse de la vidéo porno tous les mois fait une drôle d'impression. Les acteurs et les actrices de Baise-moi nous étaient bien trop familiers pour que l'on ait le recul nécessaire. La démarche ne paraissait absolument pas sincère en plus de la qualité de la photo et le ton du film qui donnait vraiment l'impression de sonner faux, en tous cas qu'aucun des acteurs ne croyait à ce qu'il faisait.
Puis après des années de cinéma d'auteur Français "Femisé" plus que de raison, on ressort Baise-moi et on se rend compte que ce film aurait bien pu impulser quelque-chose de vraiment nouveau enfin, de nouveau.... un retour à là où la loi X a stoppé net les velléités de certains réalisateurs de faire des films qui parlent de tout et montrent tout. C'est d'autant plus intéressant lorsque l'on suit le cas Baise moi dans les autres travaux de Christophe Bier (Censure-moi, histoire du classement x en France).
Plus de 10 après donc, la photo est toujours aussi moche. En revanche, le film allait d'un extrême à l'autre au niveau du reste de la réalisation : des points de montages parfois foireux et parfois portant une très bonne idée. Idem dans le jeux des acteurs, parfois vraiment too much et sans aucune crédibilité et parfois, clic, çà prend ! (bon je ne parles pas de Jean Louis Costes, hein).
Mais le plus important, Baise-moi parlait bien plus vrai que tout ces films qui se veulent réalistes (la réalité des p'tits Bourgeois de centre ville ?), et ne prenait pas le spectateur pour un con ni pour un bisounours :








mercredi 4 janvier 2012

Baise les Filles et Sodomise-moi (1986)



Nous voici dans le genre de film qui récupère des extraits d'autre films et tente de les lier avec un dialogue en voix off décrivant tant bien que mal un nouveau scénario.
Etant donné qu'il se nourrit largement A pleins sexes déjà vu, la tentation est grande d'appuyer sur l'avance rapide. Mais çà serait se priver du nouveau doublage et de la narration assez ahurissante et parfois pleine de bonnes pensées.