Sans grand intérêt pour le spectateur lambda, Gamine en Chaleur est en revanche une pièce de choix pour tout documentaliste pornophile qui se respecte. Tourné sous le pseudonyme de Robert Xavier, Jean Rollin bénéficie sur le plateau d'une des toutes premières apparences de Marylin Jess.
Tout d'abord la chanson du générique est un pur nectar :
La trame est malheureusement bien fine puisque la nouvelle actrice incarne une jeune nièce étudiante privée de sortie par ses bourgeois d'oncle et tante qui pourtant ne se gênent pas pour se donner du bon temps derrière leurs airs engoncés. Elle va alors bénéficier de l'aide de la domestique, la fantastique Cathy Stewart pour mettre en place un système de chantage lui permettant d'arriver à ses fins :
Une fois tout cela mise en place, on sent bien que le duo Bouyxou/Rollin est en rade d'inspiration et l'équipe standard du porno français déboule dans l'appartement pour une interminable partouze.
Ne manque à l'affiche qu'Alban Ceray et nous noterons un Dominique Avelyne tout en détachement en train de mâcher son chewing-gum regardant vaguement ce qu'il se passe à gauche et à droite en limant nonchalamment. Heureusement, il y a quand même un voire deux clous du spectacle tout d'abord lorsque débarque Marc, en fait Didier Humbert, le petit ami de Marylin Jess à l'époque et ce sera l'occasion de sa seule authentique scène de sodomie pour celles et ceux que çà intéresse :
Mais également, et là c'est plus étonnant, une fois tout ce beau monde repus de baise, une petite bouffe s'improvise et nous voyons débarquer dans le champs au milieu des acteurs encore à poil non seulement Jean Pierre Bouyxou mais surtout Jean Rollin, réputé à l'époque pour être un peu mal à l'aise ou timide lors des tournages de ses films pornographique ne pas lésiner cette fois-ci sur le pelotage de petite nouvelle.

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