samedi 27 janvier 2018

Le Destin exécrable de Guillemette Babin (1947)

Un vieux drame historique et rural où Jean Carmet fait une courte apparition. la mère de Guillemette a été brûlée pour sorcellerie sous ses yeux par les villageois. Quelques années plus tard l'adolescente cherche l'absolution...et la trouve :

Seulement, notre Guillemette a peut-être bien effectivement le diable au corps ou au moins à l'esprit. C'est d'ailleurs l'occasion d'une scène de sabbat présentant quelques surprenantes nudités partielles parmi les habitants du village où la fille travaille en tant que servante pour un fermier du coin.
Fruit de son imagination, ou hallucination collective ? Toujours est-il qu'elle finit par céder aux avances de son maître et se mariera avec lui, et profitera de son statut de notable pour abuser de multiples conquêtes. Ce qui ne sera pas sans susciter l'inquiétude et la jalousie de certains :

Le Destin exécrable de Guillemette Babin montre aussi quelques effets de transparence pour quelques transformations (dont la disparition des marques du fouet lorsque l'héroïne passe à la question de l'inquisition locale), trempant un peu dans le fantastique. Mais il faut s'accrocher pour ne pas sombrer avant la fin du film dans tout cela est plat.