jeudi 23 avril 2020

Embrochez-moi par les deux Trous (1981)


Quelle joie de pouvoir enfin voir ce film.
Diffusé à l'époque sur Canal + sous le titre Maud, je n'étais pas en âge de le regarder mais il m'avait l'air très enlevé, et j'avais même lu que certaines scènes avaient été supprimées à l'occasion (celle de la masturbation avec une carotte, au minimum).
Et effectivement, Embrochez-moi par les deux Trous tient presque ses promesses, il commence avec Monsieur, chef d'entreprise en mal d'idée d'affaires et pas très porté sur la chose, au lit avec Madame, chaude comme une lapine :

Et en fait de carotte, Fifi s'en met justement une dans la chatte dans la scène suivante. Finesse dans les transitions.
Puis arrive le nouveau cuisinier de la maison, joué par l’inénarrable Jacques Gâteau dans un de ses meilleurs rôle de cabotin, le pied à fond sur la pédale de l'accent belge de merde : 

Collaro n'est pas loin...
Quoi qu'il en soit, le film baigne 75% de son temps dans le champs lexical de la bouffe, et c'est grâce à la cuisine aphrodisiaque du cuistot que le boss a une idée qui sauvera ses affaires :


On est chez Baudricourt (Jean-François Davy) et on échappe pas à quelques monologues érotiques très littéraires avant le passage à l'action. On regrette également une très longue partouze au milieu qui vient un peu plomber le métrage.
Notons au casting Cathy Ménard ici nommée Cathy Deschamps, même dans le Bier, ainsi que Dominique Aveline qui y a aussi de son accent improbable :


On sent quand même l'excellente ambiance qui devait régner sur le plateau de tournage.
Et c'est qui le plus fort ?

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