Dans la queue de la comète de l'érotique chic et bourgeois vaguement exotique lancé par l'adaptation d'Emmanuelle, les Fruits de la Passion annonce d'emblée qu'on est là pour faire des manières et que l'on va probablement se faire chier :
Vous aussi, vous le sentez venir le film d'initiation de pacotille ? D'autant que Klaus Kinsky, à mi-chemin entre la bête endormie prise de soubresaut copulatoires et le cachetonneur, est aux commandes de la jeune O qu'il laisse au bordel chinois pendant qu'il continue sa vie d'escroc aux côtés de sa régulière, Arielle Dombasle qui aurait été une bien piètre actrice pornographique. Mais la révolte sociale gronde.
Bref tout ce petit monde tire bien la gueule, mais le film se distingue par un érotisme assez poussé lorgnant largement sur l'explicite, notamment le temps d'une scène de fellation reprise sur tous les tubes encore ouverts en France :
Je ne sais pas si cela vient de la copie visionnée mais il semble que le directeur de la photo ait appliqué de curieux filtres polychromatiques du plus belle effet pour les extérieur jours...en tout cas, c'est quelque chose qui peut plaire. C'est déjà çà.