mardi 20 novembre 2012

Tout fait jouir Barbara



On retrouve la version soft de ce film de Pierre B. Reinhard sous le titre "Les caprices d'une Souris".
Que ce soit pour celui ou pour le porno, on suit un un réalisateur à la recherche de financement puis d'un scénariste digne de ce nom pour réaliser un chef-d’œuvre qui finira sélectionné à Cannes.
Et pendant tout le montage, nous assistons a pas mal de situations qui impliquent...du montage :


Le porno est assez doux et conventionnel, le casting est moyen, par exemple le réalisateur et joué par Hubert Géral qui n'invite pas à la sympathie, et Cathy Ménard n'est pas non plus dans son plus grand rôle. Heureusement le fabuleux Jacques Gatteau vient relever le niveau en scénariste feignant et colérique.

Mais Tout fait jouir Barbara, c'est surtout la chanson qui donne le titre à la version érotique : "Les caprices d'une souris" interprétée par une certaine Annick Chatel qui semble avoir ensuite tourné pour B. Reinhard, notamment dans Prouesses anales pour top modèles de luxe et La voisine est à dépuceler.
Je suis presque convaincu que le rythme de cette chanson n'est pas assurée par une vraie boîte à rythme digne de ce nom (comme un Roland CR78, par exemple), mais par un système d'accompagnement automatique tel qu'on en trouvait sur les Bontempi et Farfisa de l'époque (à écouter les types de sons, et surtout l'impression que le musicien appui sur le bouton "Fill in" de temps en temps).
En tous cas, voici une mise en abyme totale : le compte-rendu du film produit et la fameuse chanson sur fond de partouze finale :

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