lundi 26 mars 2012

Belle de Jour (1966)



Quel film !
A aucun moment on pense à sa liste de courses ou à regarder la pendule devant Belle de Jour.
Buñel ne prend pas le spectateur pour un imbécile, et, s'il montre peu en abordant le sujet de la prostitution occasionnelle des bourgeoises qui se cherchent, il stimule son imagination, compose parfaitement sa mise en scène, s'efface devant ses acteurs.
Je ne sais pas s'il y a eu une étude de faite sur la gestion de la topologie des intérieurs dans ce film, sur ces appartements dont beaucoup de portes communiquent, sont traversées par la caméra, mais je suis sûr qu'il y a un truc à gratter de ce côté là.
Alors, OK pour la "beauté froide" de Catherine Deneuve confirmée à partir de ce film, mais c'est surtout Piccoli, qui, même s'il n'a pas tant de temps de présence à l'écran, bouffe litéralement la starlette par la perfection de son jeu. J'en redemande.

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