mardi 24 janvier 2017

Suprêmes Jouissances (1977)

Là, on peut parler de vrai classique du porno des années 70. on y voit Brigitte Lahaie encore brune et 2 de ses copines décider de s'émanciper de leurs mecs qui sont de bons gros connards :

D'autant qu'une fois entre elles, au boulot c'est pas la joie non plus et elles se font proprement exploiter jusqu'au pétage de plomb :

Et forcément, au bout d'un certain temps, l'argent vient à manquer et il faut bien trouver une solution :

Alors Belles d'un Soir (le nom de la version soft de Suprêmes Jouissances) totalement phallocrate ?
La question reste posée, et peut aussi se demander dans quelle mesure l'équipe au commande (la grande artillerie du porno français des 70's : Claude Mulot, Kikoïne au montage, Francis Leroy à la production) joue à fond la carte bête et méchante d'Hara-Kiri qui innervait complètement la création populaire de l'époque, accent à la con inclus :

vendredi 20 janvier 2017

Les Démoniaques (1973)


Probablement le film de Jean Rollin qui allie l'érotisme le plus appuyé à la violence au sein d'un univers fantastique (et poétique, toujours : y'a un clown).
Ici çà se passe en bord de mer ou un groupe de malfrats des bateaux échoués laisse 2 jeunes filles pour mortes. Mais celles-ci se relèvent et croisent le diable dans des ruines attenantes qui leur proposera le pouvoir de se venger.
L'ambiance, Serialesque d'après le Bier, rappelle aussi beaucoup les fumettis (BD pour adulte italiennes) de par le mélange évoqué plus haut et les personnages hauts en couleur et crapulerie :

L'action alterne entre bord de mer, une taverne pauvrement peuplée et de magnifiques ruines de basilique belge. La taverne semble être le point central où tout ce petit monde se croise et la patronne n'hésite pas à pousser la chansonnette au mauvais présage :

Tout cela est très beau pour qui s’intéresse au travail de Jean Rollin, les acteurs donnent de leur personne, mais leur jeux est comme souvent, bien trop appuyé au point que la superbe Joëlle Coeur suscite la gêne tant elle est mauvaise quand elle pique sa crise :

samedi 7 janvier 2017

Les Demoiselles de Pensionnat (1976)

Un petit polar franchouillard un peu érotique où l'on suit le démantèlement d'un réseau organisé internationalement pour la traite des blanches. Et çà y va des traquenards et différents crimes un peu alambiqués :

Dans Les Demoiselles au Pensionnant, on croise en chemin Karine Gambier qui joue une adolescente qui décide de se prostituer ponctuellement avec sa copine pour se faire un peu de blé :

et de tomber dans les mailles du réseau. Là, elles sont mis stage dans un "pensionnat" près d'Orly où sont prodigués des cours de prise en main du client particulièrement surréaliste.
La police remonte doucement la filière pendant que les affaires se mettent en place avec des clients du sud, en partenariat avec la mystérieuse Carla qui a pourtant l'habitude de faire cavalier seul :

c'était l'époque où les brigades mondaines intéressaient le chaland tant à l'écran que dans la littérature de gare.