On suit l'arrivée de Sylvie, dont le père s'est donné la mort après avoir assassiné sa femme dans les bras d'un amant. L'oncle ayant récupéré cette encombrante gamine, il l'abandonne aux bons soins d'une école aux méthodes très rigoureuses. Il faut dire qu'à la base, l'oncle est un individu cynique et jouisseur :
Au fil de l'intégration de Sylvie dans l'école et de la description des turpitudes des pensionnaires qui passent le temps et se donnent du plaisir comme elles le peuvent, arrive une lectrice, amie de la directrice. Il s'agit en fait d'un homme en cavale interprété par un Jean-Claude Dreyfus très flippant dès sa première apparition de nuit dans le dortoir des filles.
Les malheurs de Sylvie iront en s'empirant, la directrice et son amant étant friands des supplices infligés aux jeunes innocentes. Un sale destin pour elle :
Jusqu'au jour où elle se retrouvera seule dans les bras de Georgina/Georges pendant que la directrice est en voyage à Paris, et là, les choses vont se retourner en sa faveur.
Éducation Anglaise est à la fois froid et lumineux, Jean-Claude Dreyfus est fascinant et tout le reste de la distribution assure le travail, on y croise même Brigitte Lahaie en servante pète-sec qui finira virée à coups de pompe dans le cul.
Chaque scène a une ambiance différente mais prégnante, parfois étouffante, souvent stimulante. Un des meilleurs films érotiques français qu'il m'ait été donné de voir.
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