Ici, un riche libertin lors d'une journée frivole, décide de lancer quelques défis avec ses convives pour donner un bon coup de pied dans la fourmilière bourgeoise et morale locale :
Dressage va donc alterner entre l'histoire de famille qui tourne mal où une gouvernante, fille cachée d'un notable, va pervertir la nouvelle descendante de son père qui a refusé de la reconnaitre et celle d'une perceptrice chargée de l'éducation d'un grand benêt mais qui n'aura comme objectif de compromettre son pourceau de père dans une affaire de cuisse.
Une bonne ambiance de raciste colonial règne d'ailleurs chez ce dernier, lecteur assidu du journal "Je suis partout" de sinistre mémoire :
Initiation au sado-masochisme pour le fils, dévergondage poussant presque à l'inceste pour la fille, on est dans un film d'éducation pépère :
La réalisation est soignée. Les intérieurs semblent être tournés en lumières naturelles restent lisible.
La plupart des acteurs tiennent la route, on notera d'ailleurs la présence de Pierre Doris en valet vicieux balourd et hypocrite.
Enfin, comment ne pas apprécier un film qui tire sur la bourgeoisie d'époque et conclut en rapellant un message essentiel :
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