samedi 10 août 2019

Dressage (1985)

Je me rappelle très bien de l'affiche de Dressage de Pierre B.Reinhard restée placardée quelques semaine à sa sortie en salle à la Charité sur Loire sur le chemin de l'école. Maintenant que je l'ai vu, je l'imaginais plus enlevé, enfin peut-être plus animé et lumineux que çà.
Ici, un riche libertin lors d'une journée frivole, décide de lancer quelques défis avec ses convives pour donner un bon coup de pied dans la fourmilière bourgeoise et morale locale :

Dressage va donc alterner entre l'histoire de famille qui tourne mal où une gouvernante, fille cachée d'un notable, va pervertir la nouvelle descendante de son père qui a refusé de la reconnaitre et celle d'une perceptrice chargée de l'éducation d'un grand benêt mais qui n'aura comme objectif de compromettre son pourceau de père dans une affaire de cuisse.
Une bonne ambiance de raciste colonial règne d'ailleurs chez ce dernier, lecteur assidu du journal "Je suis partout" de sinistre mémoire :

Initiation au sado-masochisme pour le fils, dévergondage poussant presque à l'inceste pour la fille, on est dans un film d'éducation pépère :
 
La réalisation est soignée. Les intérieurs semblent être tournés en lumières naturelles restent lisible.
La plupart des acteurs tiennent la route, on notera d'ailleurs la présence de Pierre Doris en valet vicieux balourd et hypocrite.
Enfin, comment ne pas apprécier un film qui tire sur la bourgeoisie d'époque et conclut en rapellant un message essentiel :

vendredi 2 août 2019

Draguse (1975)

Un journaliste en dèche est hanté par d'étrange cauchemars où une femme onaniste et semblant pratiquer la sorcellerie vient le titiller :

Pour se remettre un peu à flot, il accepte, sur les conseils d'un éditeur de rédiger des livres érotiques. Seulement le gars n'est pas très porté sur la chose, pas comme sa femme qui serait bien d'accord pour lui donner un coup de main :

Il part alors s'isoler dans une grande maison qu'il loue, mais une fois en place, il se passe des choses étranges. La femme de ses cauchemars semble rodée et une soit-disant secrétaire envoyée par son éditeur, viendra lui décoincer la libido et l'imagination. Seulement, son éditeur affirme ne lui avoir envoyé personne.
Étonnant mélange de fantastique et de légère pornographie saupoudré d'humour un peu franchouillard pour ce film porté par Olivier Mathot qui nous vaut, le temps de quelques sketches de mise en situation, un petit florilège d'accents de merde :


On regrettera juste une photographie trop sombre dans les intérieurs.