S'il on doutait que Claude Lelouch fut un imbécile réactionnaire, La Femme-Spectacle en apporte la preuve flagrante. A côté de çà, un tel film ferait passer Michel Sardou pour un baba-cool hétéro-flexible.
Deux ans après Mondo Cane, Lelouch s'empare de la formule Mondo et la lie à sa sauce cinéma vérité pour écorner les femmes qui ont choisi de vivre autrement. on se demande dès le départ ce que Jean Yann vient foutre dans cette galère :
Il me suffirait ensuite de prendre n'importe minute de commentaire en voix off pour illustrer cet article tellement chaque réflexion tient de la plus triste connerie et du jugement à brûle-pourpoint, le plus ébahissant étant sans doute celui qui introduit les travestis :
Entre 2 séquences parfois jouée, les intervenants sont interviewés par le caméraman, ou le réalisateur, instillant un savoureux malaise. Lors de la rencontre avec la jeune strip-teaseuse par exemple, Lelouch par ses questions semble presque regretter que la fille ne soit pas une petite salope vu son activité. Pas de bol, mon gars, elle est communiste, retourne dans les jupons de De Gaulle, tu n'es pas prêt pour Mai 68 :
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