L’appréciation d'un film de Jesus Franco est variable selon l'humeur ou le niveau d'éveil de son spectateur. En l'occurrence Les Expériences Erotiques de Frankenstein a été l'occasion d'un visionnement amusant et plus agréable que d'habitude s'agissant de ce réalisateur.
Tout d'abord, on voit la naissance du monstre dans le laboratoire de son créateur, une réussite toute relative :
Puis vient Cagliostro, interprété par Howard Vernon en pleine forme qui fait capturer la créature et tuer le docteur Frankenstein avec l'aide d'une magnétique femme oiseau.
Son plan : créer une femme composite pour l'unir au monstre et créer une race de surhommes sous les holà silencieux d'une poignée de simili morts-vivant. Évidemment, cette opération requière de la matière première et les jeunes filles du coin commencent à disparaitre.
Un duo de policiers enquête mais au fil des captures et pendant qu'ils piétinent, le clan Cagliostro s'amuse avec le matériel :
On retrouvera dans La Comtesse Perverse, réalisée l'année d'après, pas mal de similitudes dans la réalisation, notamment les plans en contre plongée sur une autre grande maison à l'architecture curieuse, les plans de plongée dans les escaliers et les grands angles en plans rapprochés sur les visages des acteurs.
A noter aussi que pour le moment, Franco y va mollo sur le zoom.
La musique est pop, tout comme l'ensemble des péripéties suivies à l'écran.
Que naisse la fiancée de Cagliostro :
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