1972, la libération sexuelle et celle, partielle, des femmes est encore toute fraîche :
Jean-marie Pallardy s'associe au peu ragoûtant Claude Sendron pour tourner un film érotique reprenant une affaire de mœurs défrayant la chronique à l'époque, à savoir qu'un notaire de campagne aurait violé et tué une adolescente de classe inférieure. Si Pallardy ne peut s'empêcher de figurer à l'écran et de racoler un maximum jusqu'au lourd placement produit (là vous n'avez que le son, mais la bouteille de Cinzano est en gros plan) :
Claude Sendron joue le rôle du notaire qui lui va comme un gant, le voici décrit par la population du bourg :
Le personnage, portant son propre nom, fréquente une fille ayant une relation lesbienne dure à vivre dans un bled où tout se sait et tout se dit. La fille de l'ombre, furieuse de ne pouvoir vivre son amour au grand jour pose un ultimatum à la maîtresse du notaire :
Oui, le jeu est ...approximatif.
Il va de soit que tout tout cela se termine mal, cette fin est d’ailleurs le moment le plus troublant du film à mon sens, même dans la version pornographique surprenante par la justesse des raccords hard avec la version soft. Il est d'ailleurs amusant de noter, qu'à l'heure du partage en ligne, cette dernière est devenue plus difficile à trouver que la version caviardée.
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