Classique parmi les classiques, Entrecuisses est un film agréable à regarder mais déconcertant sur son déroulement.
Déjà le générique dessiné aura marqué les pornophiles à travers les générations, je pense, mais pour commencer, çà chauffe entre Patricia et Hubert :
Alors que le maître de maison semble vouloir définitivement quitter la demeure et sa femme, les copains de Patricia débarquent et se lancent dans une partie de cache-cache sexuel. Les scènes de sexe s'enchaînent alors et il est intéressant de noter que leur rythme et la situation tendrait presque à se rapprocher du slasher dans sa structure bien que ce genre horrifique n'ait vu le jour que l'année suivant la sortie d'Entrecuisses :
Remplacez le "Si on baisait" par "si on allait se baigner" et vous y êtes.
Mais au milieu de la partie, nous voyons Hubert revenir sur le lieu des ébats et participer à une partie à 3 sans broncher. C'est à partir de là que le spectateur risque bien de se perdre s'il ne regarde pas le film jusqu'au bout car, il y a un retournement de situation de dernière minute qui explique tout.
Entrecuisses fait se croiser l’insouciance petit-bourgeoise de l'époque incarnée par le couple et anticipe l'archétype proto-bobo à travers les amis de Patricia, non sans égratigner le profit fait sur le système en place :
Si vous lisez ce blog, vous l'avez sûrement déjà vu, de toute façon.
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