Vous trouverez Entrechattes plus facilement sous le titre de L'Infirmière et ne le ratez pas car il s'agit d'un excellent film pornographique, même si les scènes explicites n'en font pas la principale attraction.
Gérard Kikoïne s'amuse ici à peindre un tableau de la bourgeoisie de province, comme savait si bien le faire Chabrol, en suivant les aventures d'une infirmière privée dont les service sont loués pour finir de riches vieux hommes cardiaques.
Et son dernier client en date semble être un sacré connard :
Sa femme est en train de se faire sauter par 2 bidasses dans un bar pendant ce temps là.
En fait, l'avantage d'Entrechattes sur un Chabrol qui aborderait le même sujet, c'est qui affiche au grand jour la partie sexuelle qui est un gros morceau de ce genre d'intrigues. Il aurait vraiment fallu que de nombreux autres réalisateurs de films pornos ou non s'engouffrent dans cette brèche à l'époque. Les scènes de cul ne sont pas des plus excitantes, mais elle permettent d'ajouter de la matière à ces intrigues familiales où chaque partie prenante est aussi cupide et gourmande de sexe que les autres, que ce soit la belle fille, le chauffeur ou encore le fils parti à la ville, mal-aimé de la famille parce qu'aux mœurs peu orthodoxes :
Quand à l'autre fils, Kikoïne prend bien soin de montrer qu'il baise mal sans en faire des tonnes, il s'agit là de quelque chose de très rares dans ce genre de films.
La réalisation tient parfaitement la route, il y a de beaux moments de tensions comme lors de la scène de la première piqûre faite par l'infirmière sur le paternel, avec sa succession de gros plans sur les visages.
Seule incongruité au tableau, la musique qui donne parfois l'impression que le Ted Scotto venait de recevoir un synthé pour la première fois et essayait de trouver des sons...on va dire que c'était le début...(quoi qu'on 1977 !) :
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