La compilation est légèrement commentée, et d'ailleurs, l'introduction reprend la citation fétiche que Francis Mischkind, patron d'Alpha France à l'époque, ne peut s'empêcher de ressortir dès qu'on lui demande de parler en public ou devant une caméra ("Les adultes ont besoins de littérature érotique - ou de de cinéma pornographique - tout comme les enfants ont besoin des contes de fée") :
Forcément l'ensemble vaut surtout pour sa valeur documentaire. Il est vrai que l'image est parfois ardue à visionner :
Et si l'on fini par conclure que l'on n'a rien inventé, il est intéressant de voir que dès les premiers essais, en tout cas au moins sur cette sélection, une échelle de plan est mise en place pour élaborer un montage au service du pornophile puisque les gros plans alternés sont déjà de mise, l'objectif étant de mettre le spectateur au plus près de l'action, de lui montrer la vérité de ce qu'il se passe devant la caméra.
Et c'est assez étonnant car si l'on ne regrette pas l'absence de dialogue ou de bande son (la majorité des séquences sont illustrées avec de la musique synthétique ou jazzy), je me suis parfois dit qu'il aurait plutôt fallu l'odeur qui va avec ce film.
Le commentaire est quelque-fois parsemé d'énigmes "qui est-ce ?" :
De plus, il est regrettable de ne pas avoir eu quelques scènes bi-sexuelles ou carrément homo impliquant 2 hommes car c'était parait-il quelque-chose de parfaitement accepté et attendu par le public de ce genre de productions sur la première moitié du XXéme siècle.
Enfin, le dernier segment trahi dès le départ sa date de par la plaque minéralogique de la voiture qui y apparait, il date plus sûrement de l'année de sortie de Ciné-Claque sur les écrans que de la fin des années 60.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire