Elles font réellement connaissance lorsqu'elles se font lourder de la boîte. Comme il est difficile de trouver du travail en cette époque, elles décident de prendre le taureau par les cornes, avec une règle cependant : ne jamais tomber amoureuse :
Et effectivement, les hommes vont en voir dans la compagnie dans laquelle elles vont se faire embaucher.
D'ailleurs, un bon tiers du film arrive à rendre à merveille l'enfer des bureaux, des rapports au bureau avec chacun sa place, chacun son rôle de chasseur, de proie, et finalement, sa place de con, puisque l'un des plus hauts responsables, un cinquantenaire pourtant sans problème à la base, se fait chopper pas le fils du patron qui aimerait bien accélérer la succession :
Et là, les filles vont tomber sur un os. C'est d'ailleurs à partir du moment où le personnage du fils prend la main que le film décroche un peu avec ses dialogues un peu trop grandiloquents pour ne pas sombrer dans le ridicule.
Et c'est dommage parce-que l'interprétation de pas mal d'autres personnages est valable. par exemple, Coralie Revel a vraiment le feu dans le rôle de Nathalie. Bon, l'héroïne en revanche, jouée par Sabrina Seyvecou est parfaitement horripilante.
Jean-Claude Brisseau soigne sa mise en scène, fait attention à la photo. On voit parfois la mort physiquement incarnée faire une apparition au détour d'une scène. A l'image, et même jusqu'à la scène du mariage qui vire en partouze mondaine, le résultat n'est vraiment pas pire qu'Eyes Wide Shut...
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