Avec Brigitte Lahaie en vedette, Michel Caputo tente la veine policière légèrement érotique mais n'arrive pas à se départir de ses tics habituels. Les dialogues sont trop écrits, toujours trop littéraires et cette fois-ci à la recherche de la réplique qui fait mouche, qui percute mais tombe toujours à plat à force de trop en faire.
Pour la trame, l'affaire est cousue de fil blancs sur la première partie. La flic un peu rebelle enquête sur un trafic de VHS porno mais finit par être embringuée dans une affaire qui la dépasse. Incorruptible, elle veut faire tomber le réseau de traite des blanches dans lequel sa hiérarchie est évidemment impliquée.
Et dès l'entrée en scène du personnage de la sœur, on sait qu'elle sera l'un des gros enjeux de l'intrigue, qu'elle sera kidnappée, ce qui mettra en rogne la vengeresse aux méthodes à priori non violentes :
L'ensemble est bien maladroit. Par exemple, l'enquêtrice s'appuie sur une indic toxicomane mais impossible de croire au personnage tellement l'actrice en fait des caisses :
D'ailleurs, bizarrement, Richard Allan joue un sbire de la grande mère maquerelle avec un naturel confondant, lui s'en tire vraiment bien.
Au cours du film on a droit à quelques scènes d'action un peu molle, dont une baston dans le quartier chinois digne d'un sentai ainsi que quelques scènes dénudées tenant plus de la philosophie de boudoir que de vraie partie de jambe en l'air :
L'entreprise semble largement sponsorisée par la Seita :
Bref, tout cela est un peu morne, un peu mou.
A noter sans doute la première apparition à l'écran de Pierre Woodman dans le rôle d'un garde du corps qui se fait dérouiller.
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