Erotique du milieu des années 70 pétulant, les Enjambées suit la trame presque habituele de la femme délaissée par un mari bien trop pris par son travail.
Alors pour combler son manque elle s'occupe avec la voisine avec laquelle elles jouent des tours aux hommes de passage, comme ce plombier qui n'est pas la meilleure pioche :
Mais madame a besoin de plus de frisson elle se retrouve dans une maison pour une séance de spiritisme, en fait un simulacre organisé par une mère maquerelle respectable qui en profite pour nous donner une leçon d'histoire :
Après avoir consulté un spécialiste, elle décide de prendre le taureau par les cornes et stimuler du mieux qu'elle peut son mari par quelques jeux de rôles qui sont autant d'occasions d'exercer un accent de merde lors qu'elle se fait asiatique soumise :
ou de techniques d'approches amusantes, de part leur traitement et travestissement mais sans effet sur le monsieur qui esquive à chaque fois :
Finalement, c'est par le biais de la traditionnelle partouze et des peurs et frustration qui en découle (on fait la queue devant la chambre du mari car c'est un fameux baiseur, seulement, sa femme est la dernière dans la file) qu'ils se retrouveront à nouveau. Jeannette Chaix voulait peut-être sortir le libertinage du carcan bourgeois de l'époque :
La réflexion est très pertinente à ce moment du film mais n'est pas plus développée que çà.
Les enjambées bénéficie d'une bonne poignée d'acteurs, Valérie Boisgel, beauté inachevée tiens parfaitement son rôle, par exemple. Il m'a semblé capter un extrait du Tubular Bells de Mike Oldfield noyé dans la musique du film.
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