Mélodrame des années 50 sur les filles mères, Les Enfants de l'Amour suit la vie dans un institut recueillant les donzelles dans cette situation et donne un éventails des caractères qui le peuplent, le l'inévitable gouailleuse :
à la paysanne rigolote au fort accent (ici, une morvandiaude) :
On échappe pas non plus à un peu de moraline enrobée de violons, évidemment :
L'intrigue est surtout axée autour de l'arrivée d'une nouvelle jeune fille enceinte qui semble cacher quelque-chose. En effet, elle a été contactée par une sage femme qui lui propose, une fois qu'elle l'aura accouchée, de laisser son bambin à un couple de bourgeois ne pouvant pas procréer. Mais l'affaire ne l’intéresse pas et elle propose le plan à sa camarade :
La situation fait polémique dans l'institut qui cherche avant tout la discrétion et à éviter les ennuis et met tout le monde dans l'embarras lorsque la police débarque.
On est en 1953, je le rappelle, et Les Enfants de l'Amour commence à se faire confronter l'idée d'un planning familial (représenté par le docteur)...ou une politique malthusienne ? et la religion qui veut vaille que vaille voir ses fidèles se reproduire au point d'y aller à la cool dans ses sermons :
On notera enfin un moment de cinéma assez soigné dans cette œuvre plan plan, lors du flashback de la perte d'un enfant, de nuit dans une grange où est garée une charrette gigantesque, offrant un jeu d'ombre quasi expressionniste.
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