Film catastrophe de Jean-Marie Pallardy
avec à l'écran essentiellement Olinka...je ne peux même pas dire "post synchronisée" tant dès les premières minutes, on sent que l'on va souffrir :
Danseuse en Italie maquée à un Gabriel Pontello bien barbu, désabusée par son sort de femme exploitée :
Elle décide de se faire la malle et tenter sa chance au festival de Cannes.
Le reste du film alterne entre scènes de strip-tease improvisées sur la plage en public et fausses rencontres tournées au gré des déambulations dans les lieux de passage du festival avec force passants qui regardent directement l'objectif avec toujours l'horrible voix off.
Monté en dépit du bon sens et de la chronologie à court terme, les cadrage des scènes de sexe dénoncent un film film hardcore charcuté pour en faire un érotique.
Monté en dépit du bon sens et de la chronologie à court terme, les cadrage des scènes de sexe dénoncent un film film hardcore charcuté pour en faire un érotique.
Disons que si Emmanuelle à Cannes est un très mauvais film, il offre au moins l'occasion de faire une balade au festival à cette époque. C'était l'année de la sortie d'Apocalypse 2024, aussi appelé A Boy and his Dog, excellent film post-apocalyptique cynique avec Don Johnson (Miami Vice) où la morale était que pour survivre, mieux vaut manger une femme de passage que son chien :
Pallardy a évidemment tapé dans le stock de musique gratuite, parfois très consensuelle rapport à la plage et au soleil (samba, percussion diverses) mais parfois plus sympa ou étrange, comme par exemple celle comportant un ..."solo de règle sur la table" ?
Puis Emmanuelle s'ennuie, elle décide de retrouver son Frank et son statut de pute exploitée pendant que la doubleuse part en improvisation totale :
La morale est sauve, mais pas les neurones du spectateur.
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