L'histoire tente la faille dans le quatrième mur puisque que Sylvia Kristel, les pupilles bien dilatées en 1983, incarne Sylvia qui cherche à échapper à l'amour qu'elle a pour Marc au gré des vernissages et petites réception de la bourgeoisie parisienne qui s'emmerde :
Pour y parvenir, elle décide de partir au Brésil se faire intégralement transformer en une nouvelle Emmanuelle. Entrée en scène de Mia Nygren pour reprendre le rôle titre.
Afin de s'assurer de son équilibre psychique face à une opération aussi lourde, elle est suivi par Donna, personnage à l'accent discutable :
En revanche, Déborah Powers qui joue cette psychologue crève l'écran à côté de l'endive chargée de porter le film.
Parmi le casting, on a d'autres surprises comme Fabrice Lucchini dans le rôle d'un magicien, Dominique Troye et Christopher Clark, que l'on peut voir dans une scène hard dans la boue dans la version avec ajouts. Ces ajouts sont d'ailleurs dispensables étant donné le saut de qualité d'image et leur introduction à la sauvage.
Chose amusante, d'ailleurs, j'ai noté 12 photogrammes de pénétration explicite qui n'ont pas été coupés du montage soft.
Enfin, j'ai cru voir Cathy Menard parmi les figurantes de la première réception au Brésil.
La réalisation d'Emmanuelle 4 donne l'impression d'une facture italienne dans sa photographie, quelque chose dans le genre des Tinto Brass, la sophistication en moins...alors disons, les érotiques de Joe d'Amato. Il y a un petit côté cheap avec ces espèces de transitions animées et la voix off qui ne nous épargne pas la psychologie de boudoir est souvent, très souvent présente, signe de feignantise scénaristique :
Par sa froideur, qu'elle soit ou non intentionnelle, Emmanuelle 4 peut revendiquer le status de navet.
Pour la peine, voici la chanson du film, dégoulinante de violons et de pianos comme le reste de la musique. Preuve que l'on a définitivement tout perdu en passant la quatrième :
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