En effet, la situation et surtout les personnages (le couple qui occupe les 3/4 du métrage) sont représentés de manière extrêmement naturaliste, Pallardy fait presque œuvre de réalisme social avec une meuf chiante et coincée et un mec bourrin et égoïste. On est pas au pays des Bisounours, et en cela, le film détonne.
La première scène est d'ailleurs plus pénible qu'émoustillante à passer, dépeignant un cas tristement banal de violence conjugale :
Évidement, au fil du temps, madame apprendra à "aimer" çà mais çà ne sera pas sans avoir à se taper quelques moments de psychologie de boudoir bien lourde en voix off...il me semble même que Pallardy lise lui-même ces pensées dans ce passage :
Démarcheuses en Chaleur est intéressant par son ton (et Marie-Claude Viollet est superbe) et sa place dans la filmographie de Pallardy, mais loin d'être divertissant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire