Attention, si vous abordez ces Confidences d'une petite Culotte, il est vivement recommandé d'opter pour le montage original sous ce nom plutôt que pour la version caviardée de scène porno additionnelles sous le nom de Fury Disco. Cette dernière n'apportant rien et éclipsant quelques éléments enrichissant le caractère de certains personnages.
On notera juste, au détour des scènes hard, ou la pilosité faciale de Richard Allan n'est même pas raccord, la présence d'une actrice portant sur la fesse droite le même tatouage de rose que Paul Stanley (chanteur guitariste du groupe KISS) a sur l'épaule. Amusant.
Ce film est un excellent drame conjugal dans lequel où le maître de maison, adepte et compositeur de musique concrète électronique, délaisse sa petite femme et sa fille au profit de sa passion.
Jusqu'au jour où un stagiaire est accueilli pour l'accompagner dans ces travaux. Le jeune homme "branché" vient bouleverser la monotonie et l'équilibre hormonal de ces dames.
Et c'est une véritable joie d'entendre autour d'une table une conversation commencer ainsi :
Les acteurs sont plutôt pas mauvais, et surtout Greta Woodstock, qui joue la femme du compositeur est absolument parfaite dans les scènes de comédie tandis que Richard Allan fait une fois preuve de réels talent d'acteurs en valets vicelard et presque inquiétant. Oui, parfois, ils faisaient ce qu'ils pouvaient avec les scripts et parfois, leurs tentatives faisaient mouche.
La trame mise en place par le film est donc une incroyable occasion de voir quelques synthétiseurs pour certains assez rares, notamment un EMS VCS (l'une des tous premier synthés Anglais, utilisé par Pink Floyd, notamment), un Italien CRUMAR MULTIMAN S, un Vocoder Korg VC10, un séquenceur Roland Model 104 qui n'a sûrement rien à faire là et surtout un énorme modulaire non identifié, mais qui pourrait bien appartenir à la famille des Moogs de toute première génération..mais rien n'est sûr pour celui-ci.
Quelques images :
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