Je ne sais pas quel status a Chaudes Adolescentes dans l'histoire du porno mais il mérite sans aucun doute celui de classique qui marque l'entrée dans une nouvelle décennie : celle des années 80. Pétulant de par la présence de Marilyn Jess et un Alban Ceray parfait en père en proie au jeu de sa fille jalouse de sa future belle-mère, le film vaut aussi pour sa photo parfois vive, couleur clip, et pas mal d'idées de mise en scène en dehors des scènes hard.
On retiendra par exemple l'utilisation régulière de la vue subjective, et le filtre émulant le regard à travers les lunettes fumées d'Elisa, ainsi que des ambiances de polar/thriller qui laissent à penser que Gérard Kikoïne aurait même pu faire un réalisateur de gialli honnête.
Si le spectateur est fixé d'entrée sur l'humeur de la jeune Elisa:
l'intrigue est montée pour que son père soit en proie au doute jusqu'après le mot "fin" : était-ce sa fille déguisée à ses genoux lors de cette dangereuse soirée ?
Côté son, on multiplie les couches, et parfois la musique lorgne énormément sur Vangelis notamment lors d'une déstabilisante scène de baignade/accouplement nocturne:
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