Jean Rollin passe à la couleur et son opérateur photo s'en donne à cœur joie. Un jeune couple fraîchement marié fait escale dans un village surmonté d'un ancestral château pour que la fille puisse rendre visite à ses cousins. Mais ils apprennent leur mort. Surprise, après avoir voulu se recueillir sur leur tombe, ils tombent nez à nez avec les supposés défunts...c'est l'heure de passer à table. Mais que s'est il passé ?
Il faut composer avec le rythme, le style et surtout le jeu des acteurs rolliniens qui tournait déjà à plein régime à cette époque :
Entre deux ronflements, le spectateur a droit à quelques dépoitraillages et nus frontaux, exigence des producteurs, mais surtout à pas mal de théologie nappée d'histoire du culte vampirique :
Le spectateur le plus endurci aura noté dans ce Frisson des Vampires une forte prédilection du réalisateur pour les panoramiques à 360° (licence poétique ou tentative de dynamiser un métrage qui se traîne ?) et déjà à l'époque, une réflexion sur le vivre ensemble entre humains et créatures de la nuit :
A réserver aux journées où l'on est bien réveillé.