Largement antérieur à Les Filles du Camping et signé John Love, Alain Payet verse déjà dans la comédie navrante pornographique et le résultat est difficile à endurer d'une traite.
Deux malades mentaux s'échappent de l'hôpital psychiatrique et atterrissent dans une auberge en passe de liquidation judiciaire. En attendant, la petite bourgeoisie locale s'y retrouve pour des parties fines. Les deux fous se font passer pour les propriétaires des lieux et deux flics cons comme la lune viennent enquêter sur les détournements de fond :
Le porno y est minimaliste et pas franchement bien filmé. Le pseudonyme de John Love n'était pas encore associé au style Hard Crade qui aura fait la marque de fabrique de Payet. Richard Allan est de loin l'acteur le plus physiquement sollicité tandis que Carmelo Petix vient faire le zouave sous les traits de trois personnages différents.
Les deux compères réintègreront leur établissement, accueilli par un geôlier à l'accent et l'humour douteux :
Un peu de joyeuse irrévérence noyée dans beaucoup trop de lourdeur.