vendredi 28 août 2015

Débauches anales pour jeunes pucelles débutantes (1985)

Le titre promet beaucoup mais on s'ennuie ferme dans cette réalisation de John Love/Alain Payet. Jean-Paul Bride fait une courte apparition mais ses courts délires verbaux sont noyés dans la musique quelconque :

Reste une très longue scène de cabaret strip-tease à l'économie ponctuée d'une danse du serpent, puis une sortie de tableau sous l'époque de la révolution pour justifier un soupçon d'onirisme et de fantastique entre 2 ronflements.

samedi 8 août 2015

Dany la Ravageuse (1971)


Celui-là vous pouvez le voir de temps en temps sur les chaîne du câble/satellite payantes et même s'il manque sûrement quelques plans, ne vous privez pas car c'est un régal absolu.
On y suit la pétillante Dany au fil de ses aventures en auto stop, de l'Italie à Paris en passant la la Côte d'Azur sur de bons bouts de la RN7.
Chaque épisode est l'occasion pour Willy Rozier d'aborder un genre toujours différent, de la comédie légère, au trip sado-maso à la Franco en passant par le film de gangster avec une certaine sécheresse dans l'écriture mais beaucoup d'efficacité en dépit de pas mal de faux raccords.
On y retrouve des chansons bien coconnes d'époque : 


Et la gouaille franchouillarde de la comédie navrante :

Le chroniqueur du Bier dénonce les piètres talents d'actrice de Sandra Julien qui interprète Dany...et bien je m'inscris en  faux car j'ai adoré son jeu justement, et rien que la première séquence en Italie avec le conducteur qui fait ses simagrées devant chaque croix pendant que la petite Dany cache son envie de se foutre de sa gueule m'a tout de suite rendu le personnage attachant.
D'ailleurs rien que pour cette séquence vous devez voir ce film : elle se termine en chasse au papillon à poil dans les hautes herbes...Erwin C Dietrich a dû adorer.

dimanche 2 août 2015

Dans les Griffes du Maniaque (1965)

Mon premier Jesus Franco en Noir et Blanc. Le Diabolique Docteur Z (initialement Dans les Griffes du Maniaque) est un policier pop noir à la direction artistique magnifique où la vénéneuse Estella Blain bouffe l'écran en Miss Death, strip-teaseuse vêtue d'une combinaison arachnéenne.
La fille d'un vieux savant qui travaillait sur la découverte de la source physiologique du bien et du mal chez l'homme cherche à venger la mort de son père en transformant Miss Death en machine à tuer les 3 docteurs qui ont réfuté les travaux de son géniteur.

On retrouve également Howard Vernon en première victime, fidèle à France qui lui n'avait pas encore tout a fait découvert le zoom intempestif mais l'utilise déjà lors d'un vif coup de poing drôlement bien découpé.

Même s'il repompe Frankenstein, Caligari, ou Fritz Lang, rien que pour ses images, c'est un classique.