samedi 29 mars 2014

Confidences d'une petite Culotte (1979)


Attention, si vous abordez ces Confidences d'une petite Culotte, il est vivement recommandé d'opter pour le montage original sous ce nom plutôt que pour la version caviardée de scène porno additionnelles sous le nom de Fury Disco. Cette dernière n'apportant rien et éclipsant quelques éléments enrichissant le caractère de certains personnages.
On notera juste, au détour des scènes hard, ou la pilosité faciale de Richard Allan n'est même pas raccord, la présence d'une actrice portant sur la fesse droite le même tatouage de rose que Paul Stanley (chanteur guitariste du groupe KISS) a sur l'épaule. Amusant.
Ce film est un excellent drame conjugal dans lequel où le maître de maison, adepte et compositeur de musique concrète électronique, délaisse sa petite femme et sa fille au profit de sa passion.
Jusqu'au jour où un stagiaire est accueilli pour l'accompagner dans ces travaux. Le jeune homme "branché" vient bouleverser la monotonie et l'équilibre hormonal de ces dames.
Et c'est une véritable joie d'entendre autour d'une table une conversation commencer ainsi :

Les acteurs sont plutôt pas mauvais, et surtout Greta Woodstock, qui joue la femme du compositeur est absolument parfaite dans les scènes de comédie tandis que Richard Allan fait une fois preuve de réels  talent d'acteurs en valets vicelard et presque inquiétant. Oui, parfois, ils faisaient ce qu'ils pouvaient avec les scripts et parfois, leurs tentatives faisaient mouche.

La trame mise en place par le film est donc une incroyable occasion de voir quelques synthétiseurs pour certains assez rares, notamment un EMS VCS (l'une des tous premier synthés Anglais, utilisé par Pink Floyd, notamment), un Italien CRUMAR MULTIMAN S, un Vocoder Korg VC10, un séquenceur Roland Model 104 qui n'a sûrement rien à faire là et surtout un énorme modulaire non identifié, mais qui pourrait bien appartenir à la famille des Moogs de toute première génération..mais rien n'est sûr pour celui-ci.
Quelques images :




mardi 25 mars 2014

Confidences d'une jeune Mariée (1979)


Peau lisse Academy'x donc, en VHS.Ambiance collection Harlequin pour cette réalisation de Claude Pierson, et le ton est donné dès le départ :

Oui, Madeleine bloque sur la chose et d'ailleurs lors de passer à l'acte, son être se révolte, c'est flagrant...puisqu'elle le dit !

Est-ce parce qu'elle a vu ses parents jouer à des jeux lorsqu'elle était petite ? Est-ce à cause de sa première fois dans les bois avec Alban Ceray ?

Il est étonnant de voir autant de pudibonderie dans le parcours de Madeleine et le point de vue adopté par le réalisateur alors que ces Confidences d'une jeune Mariée sont émaillées de très nombreuses scènes hard (en proportion des autres productions de l'époque) néanmoins peu inspirées.
Toujours est-il qu'une fois engrossée et mère de famille, notre héroïne retrouvera enfin l'épanouissement total :

Bof.

mardi 11 mars 2014

Confessions très intimes d'une petite Fille (Blanche-Fesse et les sept Mains - 1978)

A côté de 3 zobs et un cul fin, dans les étalages des stations essence de l'époque, nous retrouvions donc ce Blanche-Fesse et les 7 mains toujours chez Fil à Films.
Alain Payet signait déjà John Love, mais si Confessions très intimes d'une petite Fille sort avant l'apparition de la dénomination Hard-Crad, le film propose une pornographie quasi non-stop autour d'une intrigue rapidement brodée : la très jeune Céline s'ennuie ferme dans la grade maison de son oncle et invite donc son amie, puis son prof de gym pour divers divertissements :

Par chance l'action est de bonne qualité, les acteur semblent y mettre du leur tandis que le réalisation ne privilégie pas systématiquement les macro-plans cliniques.
Loin des charcutages de Caputo chez le même éditeur de VHS,  Confessions très intimes d'une petite Fille a sa place dans la partie haute de la collection.

jeudi 6 mars 2014

La Comptesse Ixe (1976)


Après Amour Collectives, il semble que les collaborations porno Michel Gentil (Jean Rollin) / Jean-Pierre Bouyxou (qui aime manifestement beaucoup le champagne) aient suivi la même formule : un groupe d'acteurs, une maison, une intrigue rédigée à la va-vite avant le début du tournage et des films essentiellement centrés sur tout ce beau monde qui fini par longuement partouzer dans tous les coins.
Ici, le baron et sa baronne de femme organisent une petite fête à laquelle ils ont souhaité convier la mystérieuse Comtesse Ixe :

Sauf que l'invitation a été interceptée par une voleuse qui usurpera son identité, et fera preuve d'autant de légèreté que la comtesse attendue pour parvenir à ses fins, émoustillant l'assemblée par son effeuillage préliminaire :

S'ensuivent donc 45 longues minutes où les couples font leur affaire dans leur coin, avec un Alban Ceray pas au top de sa forme, le tout sur fond de musique jazzy à peine rock.
Et la fausse comtesse de se faire doubler par Arsène Picsou, ce cher Bouyxou.
La sauce prend beaucoup moins bien que dans Amours Collective qui avait la qualité de mettre en scène une situation "sur le vif" bien plus réjouissante qu'ici.