mardi 27 mars 2012

Belles Blondes et bronzées (1981)



Premier contact avec Max Pécas via une VHS vue pas mal de fois. Évidemment, ses comédies sexy/beauf ne constituent pas la partie la plus glorieuse de sa filmographie (il y en une d'ailleurs ?).
Juste pour donner le ton :



Je continuerai mes visionnages VHS de vacances avec "Marche pas sur mes Lacets", pourtant antérieur.

On apprend dans le Bier que le film avait été initialement titré "Belles baisables et bronzées", histoire d'ajouter un peu à la racole et au vulgos à l'entrée des cinémas de l'époque.
Pourtant, le film n'est pas si rude que cela à ce niveau. Il y a bien sûr Daniel Derval dans son rôle de folle auquel on peine à échapper, ho, et puis, laissez tomber le cerveau. Oui il peut arriver qu'un rire s'échappe devant les réflexions de Norbert et franchement, pourquoi pas, décomplexons :



Au casting on retrouve aussi Muriel Montossé (une permanente de l'émission la Classe un peu plus tard sur FR3) et Ticky Holgado.
Le film est ponctué de 2 numéros des girls chantés, mine de rien un peu plus engagé pour la cause féminine que ce qui était proposé de déblatérer aux cocogirls de Collaro à la même époque. D'où le tag de l'article, et oui madame, et oui Monsieur. Pécas faisait du cinéma un peu engagé dans ses comédies coconnes.



On compte aussi un cureton qui peine à contenir sa gaule, une nonne alcoolique et un flic qui joue au cowboys, beau score pour un Samedi soir sur la TNT.

lundi 26 mars 2012

Belle de Jour (1966)



Quel film !
A aucun moment on pense à sa liste de courses ou à regarder la pendule devant Belle de Jour.
Buñel ne prend pas le spectateur pour un imbécile, et, s'il montre peu en abordant le sujet de la prostitution occasionnelle des bourgeoises qui se cherchent, il stimule son imagination, compose parfaitement sa mise en scène, s'efface devant ses acteurs.
Je ne sais pas s'il y a eu une étude de faite sur la gestion de la topologie des intérieurs dans ce film, sur ces appartements dont beaucoup de portes communiquent, sont traversées par la caméra, mais je suis sûr qu'il y a un truc à gratter de ce côté là.
Alors, OK pour la "beauté froide" de Catherine Deneuve confirmée à partir de ce film, mais c'est surtout Piccoli, qui, même s'il n'a pas tant de temps de présence à l'écran, bouffe litéralement la starlette par la perfection de son jeu. J'en redemande.

vendredi 23 mars 2012

La Belle Captive (1983)


Premier film d'Alain Robbe-Grillet que je regarde...depuis le temps que je le vois cité celui-là.
Au premier abord, on pourrait dire que le film est chiant. La faute au jeu très théâtral, au rythme lent et à cette sorte de surréalisme permanent.
Et puis c'est bizarre, le film finit par captiver. Bon, ce n'est pas très chaud (bien au contraire), mais la photo et les compositions de plans sont superbes. On baigne dans un mélange complet des genres (policier, fantastique...) sans vraiment les aborder de front.
Et puis il y a ce casting de tronches assez impressionnant : Arielle Dombasle qui fait une très courte apparition, Gilles Arbona qui joue un Barman qui tiens carrément du PNJ de vieux jeux de rôle vidéo, et, bien sûr Daniel Emilfork dans le rôle du policier à l'humour très particulier :


lundi 19 mars 2012

Les Aventures du Roi Pausole (1932)


Une comédie légère de l'entre 2 guerres qui montre Edwige Feuillère avant qu'elle ne devienne l'une des actrice Française la plus en vue (et à voir) de son époque.
L'île gouvernée par le Roi Pausole, introuvable sur une carte, tient de l'île aux grands enfants où il dispose de ses 366 reines, une pour chaque jour de l'année.
Sa majesté débonnaire fait justice avec bienveillance



Puis consent à revoir son régime matrimonial sous le coup de quelques aventures et une révolution de son cheptel :



Sympathique, érotisme d'époque, c'est à dire très vêtu, mais on peut y voir tout de même 2 femmes s'embrasser.
Le film était disponible en VHS chez René Château Vidéo dans la collection "La mémoire du cinéma français".

jeudi 15 mars 2012

Les Ardentes (1973)


Pas grand chose à dire de ce film étant donné les pauvres conditions de visionnages.
On y suit une communauté exclusivement féminine à l'exception de l'unique exemplaire de mâle (reproducteur ?) qui tient tout de même un rôle central.
L'érotisme est assez frais.
Filmé dans l'Aveyron, nous avons également droit au débarquement du moto club de Milliau et une petite chanson de générique de fin composée et interprétée par un certain Jacques Chaumelle.


mardi 6 mars 2012

L'Archisexe (1974)



Voici un film érotique sorti très peu de temps après Emmanuelle où l'on suit un émule de Pierre Daco tentant d'analyser la névrose exhibitionniste d'une actrice de charme. Le ton est donné dès les premières images :






L'Archisexe ose montrer un peu de choses pour l'époque, malheureusement son actrice principale, bien qu'il semble qu'elle se soit post-synchronisée, a une diction parfaitement horripilante. Une petite maxime en passant :

lundi 5 mars 2012

Les Bas de Soie noirs (1981)



Depuis des années "Les Bas de Soie noirs" m'était vendu comme un grand classique du porno français, et finalement, il s'avère être juste un classique film d'éducation à la trame assez convenue qui se déroule, comme bien souvent, dans un milieu bourgeois fantasmé.
Je retiendrai par contre Christina Schwarz qui dégage un certain caractère et surtout l'une des mise en scène les plus précises qu'il m'ait jamais été donné de voir dans un film de ce genre. Richard Allan, en valet, donne probablement l'une de ses meilleures prestations de comédien, oui oui.
Allez, un petit bilan d'évaluation :