lundi 27 février 2012

Barbara nue et humide (1991)



Barbara nue et humide tient une place particulière dans mon parcours pornophile, puisqu'un compte-rendu de tournage faisait quasiment la une du premier numéro du gros magazine de vidéos chaudes de l'époque que j'ai pu me procurer. On y apprenait notamment qu'Alain Payet (John Love ici, puisqu'il s'agit de Hard Crad) avait enchaîné ce tournage avec "Les Lolos de la Pompiste", dans un tout autre cadre.
Le film avait également été diffusé sur Canal sous le simple titre Barbara en Novembre 1992. La jaquette de la VHS le vend comme un remake des Valseuses transposé dans l'ambiance du Carnaval de Venise, mais je ne vois pas très bien le rapport. En effet, les Valseuses, c'est quand même beaucoup de verbe, alors que là, j'aurai plutôt pensé à de nouveaux épisodes d'Histoires sans paroles tant le métrage est dénué de dialogues audibles, ce qui n'est pourtant pas la règle systématique du genre Hard Crad plus ou moins fondé par Alain Payet lui-même (voir à ce sujet les films faisant intervenir JP Bride).
Reste de très beaux éclairages dans des demeures vénitiennes qui semblent quasiment à l'abandon, ce qui donne une ambiance assez curieuse, finalement pas très chaleureuse.
Et cette scène où Barbara se retrouve aux prises avec 2 hommes noirs et fait l'effet d'une pièce rapportée non achevée tournée avant le départ en Italie, avec sa chanson sortie d'on ne sait où.

mardi 21 février 2012

Bananes Mécaniques (1972)


Quelle belle comédie érotique, l'une des premières dans le genre et probablement l'une des plus légère et sympathique à suivre.
Le spectateur n'est pas pris pour un débile ou un pervers à rassasier, au contraire, les filles tournent au rouge et à la chartreuse, c'est totalement décomplexé, vif et frais. La photo est aussi de bonne qualité, il passe de temps en temps sur la TNT dans une belle version : essayez de ne pas le rater.
Anne Libert en actice (non, en Comédienne !) brune et bien chieuse est splendide.
Une petite chanson après que ces demoiselles se soient décidées à prendre la route :

 

samedi 18 février 2012

Le Bal du viol (1983)


Voici un film pornographique assez quelconque où Jean-Pierre Armand assure tout de même une sacrée performance tout le long du film.
On retiendra cependant la scène où le viol de la mariée alterne avec une sorte de partouze / bal masqué où l'utilisation de masque pour gamins donne une étrange atmosphère au passage. La chanson, sur les plans du viol est aussi particulière, mais je n'ai pas encore cherché d'information dessus.


Et puis il y avait cette manie à l'époque de balancer la bande de doublage dans un court délai pour renforcer l'impression d'irréel :

 
Je cherche toujours le sens de cette phrase "Tu vois bien que tu peux être gentille quand tu es sage"...répétée plus d'une fois sur cette séquence.
D'autre part, les doublages justement, font preuve d'une sacrée méchanceté doublée d'une vulgarité assez crasse :







Pas de quartier pour les moches. Et c'est toujours tristement d'actualité.
Le Bier nous informe par contre, que le cinéma porno aperçu dans ce film a été depuis transformé en Djamel Comedy Club.

vendredi 10 février 2012

La Baise américaine (1985)



Quel film vif et réjouissant que cette Baise Américaine de Claude Pierson.
D'accord, la réalisation est quelque peu amateure et le doublage en fait parfois vraiment des tonnes, tout en étant bien franche du collier :



Cependant, ce film donne la rare occasion de nous promener dans le Paris chaud de l'époque. Du petit train de la Porte Dauphine décrite dans les mémoires de Richard Allan aux Bois de Boulogne en passant par un club échangiste en banlieue. Les acteurs sont assez enthousiastes et on assiste même à la participation d'un travesti sûrement embauché au pied levé dans les environs du bois.
Petite visite guidée pour touriste de base :


Mais c'est surtout, pour ce qui me concerne, l'une des rares apparitions d'un synthétiseur mêlé à des scènes pornographiques qui m'a bien mis en émoi, et je ne résiste pas à vous présenter ces quelques images d'un Roland Jupiter 6 au milieu d'une séance de répétition qui dégénère en partouze :







Sans compter la lumineuse conclusion du film :

Et oui, Désiré Bastareaud, le fameux nain noir plus connu par la suite dans les productions AB est aussi de la partie.

jeudi 9 février 2012

Baby Love (1980)


Aussi distribué sous le nom plus courant de "Force-moi, j'adore çà", il s'agit d'une compilation d'extraits de film de Michel Baudricourt entrecoupés de scène de masturbation féminine sur fond de déclamation de textes érotiques.

Et comme c'est souvent le cas avec ce réalisateur, le spectateur se retrouve vite déconcerté par la vision de ces actrices déclamant (et non pas jouant) un texte érotique médiocre une bite à la main ...il arrive même que l'on capte que la mignone est en train de lire un carton avant de passer à l'action :


Même la splendide Cathy Stewart peine à convaincre dans la scène où elle apparait en avant plan tandis que ses compagnons s'activent sur le lit derrière elle :

mercredi 8 février 2012

Police des Moeurs (1987)

Voilà un film réalisé par un photographe qui maîtrise évidemment le cadre, la photo (pour l'époque...attention), mais nous fait un festival de faux raccords.
J'ai arrêté de compter au bout de 18.
Les dialogues se veulent percutants, façon roman de gare policier franchouillard, mais donnent juste envie de de voir certains personnages se faire descendre très rapidement, notamment la collègue du héros :





On notera aussi la carrure impressionnante de Dominique Hulin dans son rôle habituel d'exécutant bas du front (et de la moustache).
C'était çà aussi les années 80 : des polars ringards et racoleurs.

lundi 6 février 2012

B...comme Béatrice (1978)


Tout d'abord, attention, la VHS distribué par UNIA Films indiquant 90 minutes (1h26) correspond à la version soft. Et c'est bien dommage, je me demande si la version hard est trouvable quelque part car le casting est sympathique, et cette histoire de petite virée rurale d'un couple de jeunes mariés et de leur amis est à 100 lieues de la caricature à laquelle le genre peut nous habituer.
Même si tous les acteurs ne sont pas forcément convaincants (Alban Ceray arrive à assurer la comédie, comme toujours), le climat se veut assez naturaliste, on s'échange des histoires drôles autour de la table pendant au moins 15 minutes (histoire de débiter de la bobine ou de remplacer çà par des plans hard dans un montage différent ? Mystère) et on se travestit dans une bien bonne humeur.

A noter que la musique est signée Laurent Voulzy ! En voici un extrait qui boucle le film :